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⚡️La modernisation en Chine : le cas des forces armées

BRENNUS 4.0
Relations internationales
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Moderniser le pays ! Vaste projet, qui a occupé les pensées des gouvernements chinois successifs pendant près de deux siècles et qui débute durant la seconde moitié du XIXe siècle, après les humiliations des Guerres de l’Opium et des Traités inégaux. Cette modernisation est un défi : il ne s’agit pas seulement de copier les puissances occidentales, mais de s’inspirer de leurs technologies, tout en préservant l’essence de la civilisation chinoise. L’objectif a été résumé à travers la formule suivante : « techniques occidentales, esprit chinois1  ». Pourtant, la mise en œuvre de cette maxime s’avère plus ardue que prévu.


De l’empire des Qing à la Chine maoïste, les régimes successifs ont tous constaté qu’un changement matériel et technique – pour pouvoir être efficace – implique nécessairement un changement profond d’organisation sociale et politique.

Ce n’est qu’à la mort de Mao Zedong, le 9 septembre 1976, que les autorités ayant survécu aux purges politiques peuvent véritablement constater l’état de délabrement dans laquelle la Chine se trouve alors – après les échecs des « Cent Fleurs », du « Grand Bond en avant » et de la « Révolution culturelle ». Sous la direction de Deng Xiaoping, la RPC entreprend de grandes réformes politiques et économiques et s’ouvre à l’international pour attirer les investisseurs étrangers. Durant cette période (1978-1990), le régime communiste veille à conserver un « profil bas » sur la scène internationale, de façon à ne pas attirer l’attention pendant sa recons- truction. Les dirigeants suivants, Jiang Zemin et Hu Jintao, ne deviennent pas de la ligne établie par Deng Xiaoping, jusqu’à ce que Xi Jinping arrive au pouvoir en 2012. Ce dernier rompt complète- ment avec les politiques de ses prédécesseurs, à l’intérieur et à l’extérieur : plusieurs campa- gnes de mobilisation populaire sont lancées autour des thèmes de la lutte anti-corruption et du slogan du « Rêve chinois », présenté comme une alternative au modèle de développement occidental.

 

Un système de combat moderne à la Chinoise

Deuxième puissance mondiale, le pays poursuit son effort de modernisation, mû par le rêve de devenir une grande puissance. L’objectif a d’ailleurs été réaffirmé par Xi Jinping en octobre 2017, à l’occasion d’un discours devant le 19e Congrès du PCC. Il s’agit « de lutter sans relâche pour réaliser le rêve chinois du grand renouveau de la nation2 ». L’armée n’est pas en reste dans ce grand projet – c’est même une pièce essentielle. Pour avoir un pays prospère, il faut une armée puissante. Pour que le rêve chinois se réalise, il faut que se réalise d’abord « le rêve de la montée en puissance de l’armée chinoise3  ». Elle doit permettre à la Chine de devenir une puissance de premier ordre d’ici 2050 et, pour se faire, Xi Jinping précise dans son discours la nécessité de mettre en place un « système de combat moderne à la chinoise4 ».

 

La Chine possède une longue tradition en termes de pensée stratégique et tactique, dont les premières traces remontent au temps des « Printemps et Automne » (VI e-IV e siècles) et des « Royaumes combattants » (IV e-III e  siècles). Pour n’en citer que quelques-uns, Sun Zi et Wun Zi occupent une place encore centrale dès la période antique dans la pensée militaire chinoise. Richesse de cette période où « Cent écoles de pensée » fleurissent et traitent d’une multitude de sujets, dont la stratégie militaire. À cet héritage ancien, l’APL ajoute la formation soviétique dans les académies militaires du début du XXe  siècle, telle l’académie de Whampoa. Il est difficile d’évaluer le poids de ces héritages combinés et de déterminer lequel s’avère être le plus prépondérant, d’autant qu’aujourd’hui s’ajoute une troisième influence qui est celle des États-Unis.

En étudiant les différents conflits auxquels la Chine a participé depuis 1949, il est possible de faire émerger quelques concepts et principes clés de la pensée militaire chinoise :

 

  • Le « Wēishè » est la menace de l’utilisation de la force armée, mais pas  nécessairement son  emploi. Lorsque celle-ci est employée, il s’agit à chaque fois de mener des guerres à portée limitée, dont les objectifs sont clairement circonscrits, de manière à forcer l’adversaire à retourner au statu quo ante et à la table des négociations. Le Wēishè implique aussi – lorsque la force est employée – d’humilier l’adversaire au combat, de telle sorte qu’il n’ait d’autres choix que de reconnaître la supériorité militaire chinoise. Ex : Chine écrase militaire l’Inde à deux reprises en 1962 (là où cette dernière est la plus forte) et annonce à chaque fois unilatéralement un cessez-le-feu.

• Masse : APL cherche toujours à avoir la supériorité numérique et matérielle, en choisissant soigneusement le lieu et le moment de l’affrontement. Si auparavant cette masse se traduisait par l’envoi de vagues humaines, la Chine a depuis décidé de s’inspirer du modèle occidental de concentration des efforts, tout en veillant à conserver un rapport de force général qui doit nécessairement être favorable, voire écrasant.

 

Il est à noter que la modernisation actuelle et les coupes dans les effectifs humains n’entraînent pas une réduction de la masse chinoise, mais au contraire doivent permettre une meilleure mobilisation de celle-ci, en faisant de l’APL une armée plus agile. Ainsi la masse humaine cède le pas à une masse stratégique et tactique.

 

Moderniser et contrôler

Pour mieux employer ses effectifs, l’APL doit se doter d’« organes de commandement fermes et hautement efficaces5 » afin d’être en mesure de mener des opérations interarmes et interarmées. Il y a peu encore, l’interarmes et l’interarmées n’existaient que de nom en Chine – chaque armée menait alors des exercices de son côté. Mais depuis le choc des années 1991 et de l’opération américaine « Desert Storm » en Irak, les responsables chinois ont réalisé la nécessité de fonctionner en système et de rendre inter- opérationnelles les différentes armes. L’objectif est de rationaliser et de centraliser la prise de décision autour de la Commission militaire centrale (CMC), dirigée par Xi Jinping et qui est au sommet de la chaîne hiérarchique militaire. Cette rationalisation s’accompagne de plusieurs changements territoriaux et structurels, qui  concernent principalement la transformation des  régions militaires [au nombre de sept] en théâtres de commandement [cinq]. Ces derniers sont en charge de diriger l’interarmes, d’assurer la défense territoriale et de veiller aux interventions extérieures.

Ainsi, « la CMC contrôle l’ensemble, les théâtres de commandement dirigent les combats, [tandis que] les armées gèrent la construction des forces6 ». À côté de cette réforme du commandement et de la hiérarchie, la Chine se fixe pour objectif de mener simultanément la mécanisation  et l’informatisation  de ses forces armées, tout en développant un secteur de niche à travers les armes dites de « rupture » (balistiques ; hypersoniques ; à énergie dirigée ; électriques ; spatiales ; IA). Le président Xi lors de son allocution devant le 19e Congrès a insisté sur le fait que les sciences et technologies font partie des éléments essentiels de la combativité7. Cependant, la modernisation des forces continue d’achopper sur la formation des officiers : les entraînements et les simulations de combat pointent le manque d’initiative des officiers de l’APL, voire leur tendance à céder à la panique lorsqu’ils sont pris dans des embuscades, ainsi que leur manque de connaissance sur les moyens mis à leur disposition8.

La modernisation des forces armées contribue paradoxalement aux tensions entre le Parti et l’APL. Voulue par les cadres civils pour accomplir leur volonté de puissance, la professionnalisation provoque une distanciation  du personnel militaire envers les affaires politiques. Cette méfiance n’est pas nouvelle et les rapports entre les deux institutions sont complexes. Lors de la fondation de l’APL en 1927, les relations entre civils et militaires sont symbiotiques, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de distinction nette entre les deux personnels. Pourtant très vite, le PCC cherche à affirmer avec plus de force son autorité sur l’outil militaire. Et pour cause, la prise de pouvoir par des généraux ambitieux, lorsqu’ils étaient en position de force, a été une constante de l’histoire chinoise tout au long des millénaires. Au début du XX e  siècle, la Chine est encore morcelée sous l’emprise des Seigneurs de la guerre et ce traumatisme ne s’est pas effacé avec la prise de pouvoir des forces communistes. Après la « Révolution culturelle », les militaires parviennent à des postes clés de l’administration civile – il faudra plusieurs années pour que les cadres du Parti parviennent à les en évincer. Aujourd’hui encore, les campagnes d’éducation politique se poursuivent, le thème actuel étant « transmettre les gènes révolutionnaires et assurer la mission de renforcement de l’armée9 ».

 

Pour  s’assurer le  contrôle des  troupes, le  PCC  compte sur les  Commissaires politiques, dont  la  tâche est  de  veiller à l’endoctrinement des troupes et à leur fidélité envers le Parti.

Les commissaires sont tiraillés entre deux loyautés : ce sont des militaires qui doivent accomplir une tâche politique. D’autant qu’après les grands héros de la Révolution et de la Guerre civile, tels Mao Zedong et Deng Xiaoping, les successeurs politiques font pâles figures et ont dû négocier la loyauté des militaires – en allégeant les cours d’éducation politique et en allouant plus de fonds aux armées. Lors de son arrivée en 2012 à la tête de la RPC, Xi Jinping s’est attaché à ramener l’APL dans le giron du PCC, en éliminant ses opposants au sein de l’armée via la campagne anti- corruption (qui perdure aujourd’hui). Ainsi le PCC a besoin de l’APL pour mener à bien sa politique de modernisation de la nation, mais ne peut lui faire confiance. Il est possible d’ailleurs que ce manque de confiance et les interférences du civil dans les affaires militaires deviennent à terme un frein à la modernisation des forces armées.

 

Un contexte social peu favorable : les limites de la modernisation

Ce n’est pas la seule difficulté à laquelle le régime est confronté et il doit faire face à un environnement social contraignant. L’APL peine à recruter des profils motivés et instruits, du fait de sa mauvaise image au sein de la population. La condition de soldat est pénible et le sort des vétérans n’est guère enviable. Les jeunes – qui en ont les moyens – sont encouragés à rejoindre les grands groupes privés, où ils sont sûrs de se faire une situation. Des efforts ont été repris dernièrement pour améliorer les conditions de vie en caserne et plusieurs annonces gouvernementales ont assuré un meilleur suivi des vétérans et de leurs familles, de façon à ce que

« le métier de militaire soit un métier respecté de tous10 ». Malgré tout, l’APL a dû revoir ses critères de recrutement à la baisse, en particulier en ce qui concerne les conditions physiques – les centres de recrutement ayant pris acte de l’obésité croissante en Chine. Celle-ci touche aussi bien les ruraux que les urbains et concerne, en 2014, 17 % des garçons et 9 % des filles ; alors qu’elle était en dessous de 1 % en 198511. Les cadres de l’APL constatent que la société chinoise a changé : à la baisse de natalité progressive à laquelle la Chine est confrontée (2008, 500 000 jeunes éligibles à la conscription ; en 2014, 300 00012), s’ajoute une augmentation importante du  nombre de  diplômés :  en 2013, 34,5 %  des étudiants suivent un cursus d’enseignement supérieur après le lycée. La population s’urbanise et l’APL a un besoin grandissant de soldats éduqués en mesure de manier les nouvelles armes sophistiquées13, – quitte à ce que ceux-ci soient moins rustiques.

Conséquence directe de l’évolution de la société chinoise, l’APL a un recours mesuré à la féminisation (environ 5 % des effectifs)

– le nombre de femmes diplômées a dépassé celui du nombre d’hommes. Pourtant, depuis le début des années 2000, les femmes se confrontent à un nouveau conservatisme de la société chinoise (les femmes chinoises de plus de 30 ans sont appelées dans les médias des « restes14 ») et cela se ressent au sein des forces armées. Ainsi, la situation est paradoxale, les femmes chinoises parviennent au rang de général, pilotent des avions de chasse et commandent des croiseurs en haute mer, mais doivent lors de leur recrutement faire preuve d’un talent artistique (chant, calligraphie, danse15).

 

Derrière  la modernisation, le dilemme de Malacca

Toutes ces difficultés n’entravent pas pour autant la  grande stratégie chinoise, qui jusqu’à présent est parvenue à remplir ses objectifs en respectant les échéances politiques – voire même est en avance. Ces grandes dates symboliques sont 2020 et 2050. La modernisation de l’armée chinoise, qui participe à l’accomplissement  des objectifs chinois, s’intègre en fait dans d’une stratégie plus ancienne, qui est celle du « Collier de perles ». Les Chinois eux-mêmes n’emploient pas une telle dénomination et préfèrent parler du «dilemme de Malacca » (discours Hu Jintao de 2003). Redoutant un encerclement de la part des États-Unis et de leurs alliés, et une asphyxie de l’économie chinoise en cas de crise, la Chine a entrepris d’ouvrir de nouvelles routes commerciales afin de circonvenir le problème de Malacca (voies commerciales au Myanmar et au Pakistan). Cette politique vise à la fois à défendre le sanctuaire national et à pacifier les zones vitales des « Routes de la soie » (Xinjiang et Tibet) et de ne pas hésiter à employer la force pour affirmer sa souveraineté (conflit Inde durant l’été 2017). L’objectif est également de multiplier les partenaires politiques et commerciaux, tout en assurant la défense des intérêts nationaux chinois.

Pour se faire, la Chine emploie les opérations de maintien de la paix (OMP) pour nouer des liens économiques avec les pays où elle intervient et offrir, dans le même temps, une première expérience du feu à ses troupes – dans un cadre d’intervention limitée16. La base de Djibouti, inaugurée en août 2017, doit permettre de mieux coordonner les interventions chinoises dans le cadre des Nations- Unies. Mais ces OMP pourraient n’être qu’une première étape avant un interventionnisme plus direct. Ainsi, la loi anti-terroriste de 2015 prévoit, via l’article 75, que la PAP (la gendarmerie) et l’APL pourront envoyer des troupes hors des frontières dans le cadre de missions anti-terroristes. On remarque également la production en masse, depuis 2016, d’avions de transport de troupes lourds (Y-20, 65 tonnes, 140 hommes), production qui doit se poursuivre jusqu’en 203617. Xi Jinping a déjà rompu avec la politique de « profil bas » de ses prédécesseurs à l’international et semble décidé à poursuivre dans cette voie.

 

La Chine aux frontières de la France

Étendant son influence dans la région indopacifique, la Chine est désormais aux portes de la France. La sphère d’influence chinoise touche désormais les îles du Pacifique18 ,  dont le Vanuatu, et n’est plus qu’à 600 km de la Nouvelle-Calédonie. Les investissements chinois sont caractérisés par la construction de ports et d’infrastructures, qui sont par la suite éventuelle- ment mobilisables par l’APL, comme cela a pu être observé au Sri Lanka19  et à Djibouti20. La Chine est en outre un nouvel acteur militaire en Afrique : les troupes chinoises interviennent au Soudan du Sud, ainsi qu’au Mali et en République Centre africaine, dans le cadre des opérations de maintien de la paix. La France se retrouve ainsi face à un modèle militaire profon- dément différent de celui du monde occidental dans ses modes d’action, de réflexion et ses objectifs, en somme les priorités stratégiques de l’APL.

La Chine miséreuse et fanatique de la seconde moitié du XXe siècle n’est plus. Autrefois, ravagée par les guerres civiles et les révolu- tions, soumise aux prédations étrangères et aux luttes de cabales politiques à la cour, la Chine est désormais unifiée, prospère et moderne. Si les affrontements  entre factions au sein du PCC persistent, les purges menées depuis 2012 ont permis d’unifier la direction du Parti derrière Xi Jinping. Après le XIXe  congrès du PCC, le président Xi est parvenu à s’octroyer un statut similaire à celui de Mao Zedong et Deng Xiaoping, renforçant encore sa posi- tion à la tête de l’État. La Chine est en passe de réaliser son rêve de puissance et d’occuper à nouveau un rôle central en Asie et dans le monde. Une telle modernisation a été rendue possible par la décision dans les années 1990 de soutenir le développement économique, les dirigeants comprenant qu’il était préférable d’accompagner le changement plutôt que de le subir. Contrai- rement au XIX e  siècle, la Chine semble être parvenue à associer « techniques occidentales » et « esprit chinois ». En cela, les années 1990 sont essentielles pour comprendre les changements actuels.

 

 

1   Une autre traduction est donnée dans l’Encyclopædia Universalis : « le savoir chinois joue un rôle fondamental, le savoir occidental a un intérêt utilitaire » (zhong xue wei ti, xi xue wei yong). In Encyclopædia Universalis, Dictionnaire de la civilisation chinoise, Ed. Albin Michel, 1998, p. 203.

2   XINHUA, « Poursuivre la voie à la chinoise du renforcement de l’armée et promouvoir intégralement la modernisation de la défense nationale et de l’armée », Texte intégral du rapport de Xi Jinping au 19e Congrès national du PCC, du 03/11/2017.

3   Ibid.

4   Ibid.

5   XINHUA, Art. Cit.

6   BONDAZ Antoine & JULIENNE Marc, « Moderniser et discipliner, la réforme de l’armée chinoise sous Xi Jinping », in Fondation pour la Recherche Stra- tégique, 2017, p. 4. Ce principe, dit en « douze caractères » a été conçu en novembre 2015 à l’occasion d’une conférence de travail réunissant les hauts responsables du Parti et de l’armée.

7   XINHUA, Art. Cit.

8   COZAD Mark R., « PL A Joint Training and Implications for Future Expeditionary Capabilities », in Rand Corporation, Testimony, du 21/01/2016.

9   XINHUA, Art. Cit.

10   XINHUA, Art. Cit.

11   NEIL Connor, « Chinese army surrenders to flably recruits as weight criteria loosened », in The Telegraph, du 31/05/2016.

12   WANG Shumei, « The PL A and Student Recruits : Reforming China’s Conscription System », in Asia Paper, p. 14.

13   Idem.

14   KANIA Elsa, « Holding Up Half the Sky? (Part 1) – The Evolution of Women’s Roles in the PL A », in Jamestown Foundation, China Brief Vol. 16 Issue 15, du 04/10/2016.

15   ZHANG Nini, « Female Honor Guards train for National Day celebration », in CCT V.English.cn, du 30/09/2014.

16   GENEVAZ Juliette, « La Chine et les opérations de maintien de la paix de l’ONU : défendre la souveraineté », in Politique Étrangère, IFRI, 04/2015.

17   DUCHATEL Mathieu, « Vers des OPEX chinoises en matière de contre-terrorisme », in Benoît de Tréglodé & Céline Pajon (dir.), L’Asie stratégique, de l’Inde au Pacifique, RDN, IFRI, été 2018, pp. 84-89.

18   L AGNEAU Laurent, « Vers une base militaire chinoise dans le Pacifique Sud ? », in Opex 360, du 14/04/2018.

19   ABI-HABIB Maria, « How China Got Sri Lanka to Cough Up a Port », in The New York Times, du 25/06/2018.

20   DELHEURE Fabien, « Base militaire chinoise à Djibouti : symbole d’un changement de posture stratégique », in Centre de Documentation de l’École Militaire, du 14/12/2017.



 

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Titre : ⚡️La modernisation en Chine : le cas des forces armées
Auteur(s) : Monsieur Arthur Pouzet
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