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⚡️ La notion de leurre : perspective historique

BRENNUS 4.0
Histoire & stratégie
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La ruse de guerre tient une place particu­lièrement importante, sinon prédominante, chez les stratèges et les chefs militaires de tous les temps. Si l’on en croit le général d’armée Lobov1 : « on peut considérer deux formes fondamentales de ruse de guerre : la dissimu­ lation et la déception2 ». Le verbe «décevoir » qui signifie tromper, séduire par une apparence qui promet plus qu’elle ne donne, a pour synonyme « leurrer », dont la définition est d’attirer par quelque espérance trompeuse.


I. Anatomie dun process

 

En termes militaires, l’action de leurrer consiste à mettre en œuvre tout un ensemble de mesures destinées à imposer à l’adversaire une fausse représentation de la situation réelle, de celle des armes, de la sûreté et du soutien des forces amies. Il s’agit également de « camoufler » la nature et le déroulement à venir des opérations. Cette fausse représentation est donnée principalement en atti­ rant, de façon préméditée, l’attention de l’ennemi sur des faits, des renseignements et des objectifs, tout en détournant son attention des projets et plans véritables, ainsi que des secteurs prévus pour les opérations à venir et des concentrations réelles des troupes et des matériels. L’expérience des guerres montre que la déception de l’ennemi s’obtient par trois actions distinctes : la désinfor­mation, les démonstrations et l’imitation3.

 

La désinformation

C’est la diffusion préméditée d’informations ne correspondant pas à la réalité sur, tout à la fois, la composition, la situation, le dispositif, la dispo­ nibilité et la capacité opérationnelle des troupes amies, leur articulation, leurs moyens d’action, les plans et les intentions du commandement, la destination des armements, des matériels et des objectifs.

 

Les démonstrations

Elles se présentent comme une « comédie » jouée à l’ennemi avec des unités et des moyens spécia­ lement affectés et figurant des activités sur des directions (secteurs) de diversion dans le but d’at­ tirer son attention sur celles-ci et de la distraire des secteurs (directions) réels de l’activité des forces amies.

 

L’imitation

C’est la reproduction d’indices vraisemblables, propres à l’activité réelle des troupes et des objectifs, en installant de faux objectifs, en créant de faux groupements de force, une fausse situation radio électronique, tout cela au moyen de maquettes d’armes et de matériels, de cibles fictives et de faux ouvrages du génie.

 

II. Leurrer, volonté personnelle du chef à la manœuvre

La volonté de « leurrer » son ennemi est aussi vieille que celle de la guerre. La Bible, elle­même, cite divers exemples de ce procédé4. L’histoire militaire est jalonnée d’incidents analogues à la prise de Guibha. Il suffit pour s’en convaincre de relire les campagnes d’Alexandre5, d’Hannibal6  et de César7. À Hastings, Guillaume le Conquérant8 s’étant rendu compte que la cavalerie normande ne pourrait rompre l’infanterie anglaise, tant que cette dernière resterait unie, il fait semblant de battre en retraite pour commander le demi­tour au moment où la piétaille adverse cesse de demeurer groupée. Le 24 juillet 1712, après avoir fait construire des ponts sur la Sambre et esquissé une feinte vers Landrecies, Villars9 se dérobe par une marche de nuit rapide pour assaillir le camp de Denain alors dégarni… Il s’agit, dans les cas précités, d’un simple aspect de la manœuvre, visant à agir du fort au faible. Mais, l’histoire nous

 

enseigne que sur un plan plus général, la conduite de la manœuvre n’implique pas forcément la surprise. Du moins, s’il y a surprise chez le vaincu, celle-ci sera d’ordre intellectuel, mais non tactique. Ainsi, au mois de mai 1940, les Allemands déferlent à travers les Ardennes, sans même prendre la peine de chiffrer les messages radio, roulant de nuit tous feux allumés. Lorsque Guderian10 franchit la Meuse, il n’y a aucune feinte, ni notion de leurre ; le Haut commandement de la Wehrmacht dispose de l’outil adéquat et se contente d’appliquer le fameux principe du colonel de Grandmaison11  : « la vitesse constitue la meilleure des sûretés ».

 

Il apparaît donc que la volonté d’induire l’adversaire en erreur, n’est pas forcément liée à l’idée de manœuvre. À l’inverse, l’idée de manœuvre peut entièrement être conditionnée par cette volonté et la bataille d’Austerlitz (2 décembre 1805) demeure, à cet égard, un modèle du genre. Ainsi, Napoléon s’installe volontairement au nord de Vienne afin d’inciter les coalisés à un mouvement débordant, visant à le couper de la capitale autrichienne. Il leur abandonne le plateau de Pratzen, pour leur donner l’impression que leur progression vers le Sud­Ouest sera solidement couverte, face au  Nord-Ouest. Sa  gauche bien accrochée à  la  petite éminence du Santon qui commande la route de Brünn, il laisse sur sa droite Davout12, lutter péniblement avec 14 bataillons contre 60 Austro-Russes. Il maintient dans le Nord de Kobelnitz, au milieu des bois, situés de part et d’autre de la Goldbach, la majeure partie de son armée jusqu’au moment où le tsar Alexandre13, sourd aux conseils de Koutousov14, commettra la faute escomptée. Austerlitz représente le triomphe d’un plan destiné à tromper l’adversaire. Sous l’enjeu stratégique les Austro-Russes sont incités à couper la route de Vienne, non seulement à la suite de l’articulation apparente de la Grande armée, mais encore en raison des bruits volontairement répandus, par l’entourage de Napoléon, d’une retraite incessante vers le Sud.

Napoléon est d’autant plus certain que les Russes vont tomber dans le traquenard, qu’il n’ignore pas la médiocrité de leurs généraux, qu’il connaît l’orgueil auquel s’ajoute le peu de science militaire du tsar. Du point de vue tactique, c’est Davout, dont les moyens sont trop faibles pour empêcher les coalisés de pénétrer dans Sokolnitz, qui « aspire » l’ennemi. De même qu’à Guibha, les enfants d’Israël se camouflent en embuscade, les corps de Soult15, de Bernadotte16  et la Garde impériale se dissimulent dans les bois et surgissent. Toutefois, en agissant ainsi, Napoléon prend le risque grave de se jouer des intentions de l’ennemi. Que ce serait-il passé si le tsar avait adopté un autre plan de manœuvre ? D’autant que du côté des coalisés, on cherche aussi à tromper les Français.

Ainsi, localement, deux régiments russes, à la faveur du brouillard, essaient de reprendre le plateau de Pratzen en se faisant précéder par des officiers hurlants qu’ils sont des bavarois. On peut également citer la furieuse attaque de Bagration17 sur la route de Brünn, laquelle est destinée à détourner l’attention de Napoléon vers le Nord. Elle est si vigoureuse que le Santon reste quelques instants aux mains des Russes. Cependant, l’Empereur ne risque rien. Même si le tsar avait flairé le guet-apens, l’articulation de la Grande armée permettait d’autres manœuvres.

 

Tout en constituant le modèle parfait du traquenard, Austerlitz n’est pas un fait unique dans les annales impériales. Quelques années plus tôt, pour la préparation de l’expédition d’Égypte (1798), Bonaparte a déjà manié le « leurre ». Il se fait donner le titre de commandant en chef de l’armée d’Angleterre et va, osten­ siblement, inspecter quelque 150 000 hommes, articulés le long de la côte de la Manche, alors que parallèlement, 32 000 soldats se concentrent discrètement, puis s’embarquent dans les divers ports méditerranéens échelonnés de Marseille à Civitavecchia. Si bien que quand la flotte anglaise, finalement alertée, se présente devant Toulon, cela fait presque un mois que l’escalade française a emmené l’armée d’Orient. De même, l’armée dite de Réserve qui remporte la victoire de Marengo (14 juin 1800) se réunit clandestinement durant le mois d’avril 1800 dans la région de Genève-Lausanne,  alors que sa formation est ostensiblement annoncée par le Premier Consul à Dijon, où ne paraissent que quelques bataillons de conscrits et de vétérans. À ces exemples lointains, que l’on pourrait multiplier, le « leurre » apparaît comme l’œuvre personnelle du chef responsable de la manœuvre.

 

III. Le leurre, l’un des aspects de la déception18

C’est en 1917, à l’occasion de la campagne de Palestine, conduite du côté allié par le général Allenby19,  que la « déception » commence à prendre sa forme moderne, grâce à une combinaison harmonieuse de décisions particulières du chef et de mesures techniques conçues et mises au point, ou orchestrées directement par son état­major.

Pour rompre les forces turques retranchées en octobre 1917, autour de Gaza Est plus au Sud-Est, le général Allenby décide de faire effort sur sa droite, en menant l’attaque décisive sur Beersheba. Parallèlement, il décide de monter sur sa gauche, vers Gaza, une opération de diversion qui sera soutenue de la mer, sous forme de bombardements effectués par une escadre britannique. Ces décisions vont se traduire par une articulation correspondante des moyens dont il dispose et par des missions particulières don­ nées aux unités. En même temps, l’état-major se met à l’œuvre sur le plan technique. Sachant tout d’abord que les Turcs viennent de décrypter l’un des codes anglais, il va, avec ce code, passer de faux messages, au milieu d’autres, sans rapport immédiat avec l’idée de manœuvre du chef. Par exemple, alors que l’offensive est prévue dans les derniers jours du mois d’octobre, un télégramme annonce que Allenby est attendu le 29 du mois à Suez, d’où il ne doit revenir que le 4 novembre. L’état­major monte également un stratagème : il « constitue » une sacoche contenant des objets divers, dont une lettre privée envoyée de Londres, qui annonce la naissance du fils du général et une pseudo-réponse de l’officier qui donne l’impression qu’aucune opération imminente n’est prévue etc. Le 10 octobre, une patrouille anglaise se heurte volontaire­ ment à son homologue turc et la fameuse sacoche est perdue… le sous-officier turc qui la rapporte est brillamment félicité. Faux télégrammes et objets sont exploités… les réserves turques se concentrent sur Gaza. Le bombardement naval et l’opération de diversion prévue sur Gaza, commencent le 30 octobre, achevant de tromper le commandement ottoman. Ainsi, lorsque la véri­ table attaque est déclenchée dans la nuit du 30 au 31 octobre sur Beersheba, les Britanniques ne trouvent que peu de monde face à eux.

Dès le 7 novembre 1917, les Turcs sont en pleine déroute. Plus tard, Allenby, ayant remarqué que les nuages de poussière soulevés par la cavalerie se voyaient à de très grandes distances, il simule un faux mouvement de cette dernière en accrochant des branches d’arbres à des mulets qui soulèvent des nuages de poussière analogues qui trompent les observateurs  turcs… le général anglais reprend là une technique de l’Antiquité.

 

Du côté français, la déception n’est pas en reste. On peut citer l’exemple du général Gouraud20, qui dans la nuit du 14 au 15 juillet 1918, retire le gros de ses forces à 3 km en arrière de la ligne de contact, afin de « faire tomber dans le vide » l’attaque allemande. Au préalable, son état-major a pris soin de fabriquer, à diverses reprises, des documents falsifiés laissant entendre que l’armée canadienne serait engagée en vue de déclencher une offensive…

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la notion de déception prend une importance grandissante  et s’inscrit sous un large spectre. Elle vise d’abord le terrain. Ainsi, en 1940, les Russes parviennent à remettre à l’attaché militaire à l’ambassade d’Allemagne auprès de l’URSS, de fausses cartes de la région de Moscou sur lesquelles figurent, d’Ouest en Est, cinq routes qui n’existent pas et une dizaine de hameaux imaginaires, en supprimant volontairement les ravins et les nombreux marécages de la région. Au moment de l’engagement décisif d’Alam-el- Halfa (31 août 1942), les Britanniques qui n’ignorent pas que l’Afrikakorps connaît mal le terrain, abandonnent dans le désert une voiture d’état­major accidentée dans laquelle est laissée volontairement une carte renseignée indiquant vers le Sud un itinéraire pratiquement inexistant, tandis que la route côtière, excellente, est portée comme alors peu utilisable. On cherche également à maquiller l’articulation  de ses forces. En janvier­ février 1940, on constitue des troupes destinées initialement à la Finlande et qui, au mois de mai, s’illustrent à Narvik. Lors du débarquement de Sicile, des actions aériennes et navales de diversions, sont effectuées vers l’extrémité Ouest de l’île, alors que l’effort allié s’exerce sur les côtes Sud-Est.

De même, pour l’opération « Overlord », des sections de ports artificiels sont provisoirement mouillées, face à Boulogne afin de faire croire à un débarquement dans le Pas-de-Calais. Lors de la prise d’Okinawa, une démonstration navale s’effectue devant l’extrémité Sud-Est de l’île, tandis que le débarquement réel réussit sur la côte Ouest. On simule des objectifs afin de détourner les feux de l’ennemi. Alors que l’aviation alliée intensifie ses bombardements à l’Est du Rhin, les Allemands créent de fausses installations, de fausses pistes, de fausses habitations en matériaux légers, qui se limitent aux murs et aux toits. Le tout est noyé par des émissions partielles de brouillard artificiel. Le record de la déception revient à la ville factice de Stuttgart, créée comme la vraie, dans une boucle du Neckar. Objectif important en raison de la présence des usines Mercédès, la ville est « reconstruite » à 30 km de la vraie… sur les neuf raids exécutés sur l’objectif, une seule bombe tombe sur Stuttgart21. La supercherie peut aussi concerner la zone d’action et l’horaire de l’action décisive. La bataille d’El-Alamein (23 octobre-3 novembre 1942) en est la parfaite illustration. Le maréchal Montgomery22 a l’intention de produire son effort dans le secteur côtier et décide de faire croire à l’ennemi que les gros de son offensive s’effectueront à l’autre aile de son dispositif. Les Britanniques fabriquent un faux pipeline vers le Sud, en faisant croire que ce dernier ne sera opérationnel qu’au mois de novembre. Parallèlement, un mois avant l’attaque, les Anglais transfèrent dans le secteur côtier un grand nombre de carcasses figurant de faux camions. De nuit, les  blindés et l’artillerie, concentrés ostensiblement dans le Sud, progressent vers le secteur côtier pour se camoufler sous les camions factices. L’aviation de reconnaissance allemande, à laquelle Montgomery ne fait pas obstacle, fait un grand nombre de clichés photographiques  dont l’interprétation trompera le maréchal Rommel23. Les Allemands donnent dans le panneau. En octobre 1943, afin de faire croire aux Allemands qu’une opération se prépare de Corse vers l’Italie centrale, les généraux Patton24 et Juin25  se rendent dans l’île, accompagnés de marins qui, dans la région de Bastia, mesurent la profondeur des criques susceptibles de servir de plages d’embarquement de circonstance. Les forces de l’axe, alertées, réagissent en transférant deux divisions d’infan­ terie Allemandes stationnées dans la péninsule italienne, vers l’Italie centrale. Ce transfert aura pour effet de soulager l’action de la V e armée américaine engagée sur le fleuve Volturno26.

La  liste des opérations de  déception n’est évidemment pas exhaustive. Elles  sont innombrables et  la  notion même de « déception » est à ce point importante qu’on en vient à créer un « plan de déception » qui est étroitement lié au plan de la manœuvre. Il comprend les rubriques suivantes :

  • un but à atteindre : c’est-à-dire en quoi le chef de la force veut tromper l’ennemi dans le cadre espace­temps de sa manœuvre propre ;
  • une idée de déception qui précise la façon dont le chef compte atteindre le but fixé ;
  • les directives de l’autorité supérieure, étant entendu que ces mesures sont le corollaire des décisions prises aux échelons plus élevés ;
  • les amendements éventuels à apporter ;
  • les organismes d’exécution, leur mission particulière, les moyens dont ils auront besoin.

 

Conclusion

La déception, dont l’importance au XXe siècle vient d’être vantée, apparaît bien comme une composante éventuelle de la liberté d’action du chef. On évoque même alors « une manœuvre de déception », c’est-à-dire un lot d’artifices qui ont pour but d’accréditer chez l’adversaire une hypothèse, une intention plausible de la manœuvre amie, dont la prise en considération favorisera le  déroulement réel des opérations amies. Par ailleurs, il n’est pas interdit d’imaginer le déroulement d’« une manœuvre de déception » simultanément à « une manœuvre vraie ». Toutefois, une mise en garde est nécessaire : la première nommée ne doit pas porter préjudice à la seconde, en diminuant le potentiel disponible en deçà duquel la manœuvre vraie ne peut réussir.

Que reste-t-il aujourd’hui, au sein des forces terrestres, d’une éventuelle « manœuvre de déception » ? Certes une doctrine existe, mais qui en fait usage ?  D’ailleurs, dans le domaine interarmées, aucun document n’est dédié à la déception27. Alors que les menaces de déni d’accès concernent, tout à la fois, des acteurs non-étatiques et des acteurs étatiques, les notions de « leurre » et de « déception » pourraient connaître un regain d’intérêt.

 

 

1   Vladimir-Nikolaïevich Lobov, né en 1935, penseur militaire et théoricien russe, auteur de divers manuels de tactique militaire, qui accorde une part importante à la ruse de guerre dans la conduite des opérations. Il est notamment auteur d’un article intitulé : « Rôle et place de la ruse de guerre dans l’art militaire », Stratégique, numéro 55, 1992, 16 pages.

2   Jean­Vincent Holeindre, La ruse de la force, une autre histoire de la stratégie, Perrin, Paris, 2017, indique que la ruse « est un procédé tactique combinant la dissimulation et la tromperie dans le but de provoquer la surprise ».

3   Pour les forces terrestres, la doctrine de la déception (EMP 20561-T TA 172 du 1er mars 2010) définit les trois prin­cipes de la déception qui sont : la dissimulation, la diversion et l’intoxication.

4   Versets 29 et suivants du Livre des juges : « après avoir dressé des embuscades autour de Guibha, les enfants d’Israël dirent : « faisons semblant de fuir et attirons les Benjamites dans les chemins hors de la ville… ».

5   Alexandre le Grand (356 av. J.-C. - 323 av. J.-C.).

6   Hannibal Barca (247 av. J.-C. - 183 av. J.-C.).

7   Jules César (100 av. J.-C. - 44 av. J.-C.).

8   Guillaume le Conquérant (vers 1027-1087).

9   Claude-Louis-Hector de Villars (1653-1734), maréchal de France.

10   Heinz Guderian (1888-1954).

11   François-Jules-Louis Loyzeau de Grandmaison (1861-1915).

12   Louis-Nicolas d’Avout ou Davout (1770-1823), duc d’Auerstaedt, prince d’Eckmühl, maréchal de France.

13   Alexandre Ier de Russie (1777-1825).

14   Mikhaïl Illarionovitch Golenichtchev Koutouzov (1745-1813).

15   Jean de Dieu Soult (1769-1851), duc de Dalmatie, maréchal de France.

16   Jean-Baptiste Bernadotte (1763-1844), prince de Ponte-Corvo, maréchal de France.

17   Piotr-Ivanovitch Bagration (1765-1812).

18   « Le mot déception est employé depuis au moins le XV e siècle » indique le lieutenant-colonel Hémez, qui cite Monsieur Coutau-Bégarie dans « Ruse », in T. de Montbrial et J. Klein (dir.), Dictionnaire de stratégie, PUF, 2007.

19   Edmund-Henry-Hynman Allenby (1861-1936).

20   Henri-Joseph-Eugène Gouraud (1867-1946).

21   Un stratagème identique avait été élaboré en France en 1918. On avait alors créé de toutes pièces une fausse Gare de l’Est dans la banlieue nord de Paris, afin de dérouter les raids nocturnes de l’aviation allemande.

22   Bernard Montgomery (1887-1976).

23   Erwin Rommel (1891-1944).

24   George Patton (1885-1945).

25   Alphonse Juin (1888-1967).

26   Cours d’eau situé entre Caserta et Cassino, au sud-est de cette dernière ville.

27   « Réhabiliter les opérations de déception : trois questions à Rémy Hémez », lieutenant-colonel de l’armée de Terre, Ultima ratio, le blog du Centre des études de sécurité de l’ifri, 5 juillet 2018.

 

 

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Titre : ⚡️ La notion de leurre : perspective historique
Auteur(s) : le lieutenant-colonel Georges Housset
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