Les articles à la une
DU CADRE D’EMPLOI DES FORCES ARMÉESPublié le 18/11/2018
La fin de la guerre froide a modifié les équilibres stratégiques rendant ainsi improbable la guerre entre Etats dans l’espace occidental tandis que s’impose la prédominance des guerres civiles ou intra-étatiques.
Dans ce contexte, de nouvelles formes de menace apparaissent, qui contournent les voies de la confrontation classique et accroissent encore l’incertitude inhérente à la guerre
EN CONCLUSION ...Publié le 17/11/2018
COMMANDER EN OPÉRATION AUJOURD’HUI, C’EST S’ADAPTER ABSOLUMENT
AUX EXIGENCES CONTEMPORAINES
DES ENGAGEMENTS SANS OUBLIER LES FONDAMENTAUX
DE LA DISCIPLINE MILITAIRE
LES QUALITÉS DU CHEFPublié le 16/11/2018
La complexité liée à l’environnement actuel des opérations nécessite pour le chef militaire tactique des qualités particulières. Outre les qualités foncières, liées à l’homme et à l’éthique, qu’il se doit de respecter et qui dépassent le cadre de cette étude, le chef en situation opérationnelle doit être capable de répondre à un certain nombre de critères. A l’aptitude au commandement entendue principalement comme la capacité naturelle à s’imposer aux autres, il convient d’ajouter un large éventail de qualités. Certaines, même si elles apparaissent plus ou moins innées, doivent être développées lors du passage en organisme de formation. Celles qui sont décrites ci-après s’avèrent cardinales. Elles ne sont pas pour autant exhaustives.
APPLIQUER ET COMBINER SIX PRINCIPES DE COMMANDEMENTPublié le 15/11/2018
Les six principes décrits ci-dessous et concrétisés par le recours à l’intention du chef et à son « effet majeur » concourent tous à :
- renforcer la cohérence dans la conception, la conduite et le contrôle de l’exécution de la mission reçue de chaque échelon de commandement ;
- conforter chaque échelon subordonné qui ne rend compte généralement qu’à un seul et unique chef ;
- préserver la liberté d’action du chef en lui faisant concentrer ses efforts sur son seul niveau de responsabilité.
DONNER SON INTENTION :MEILLEUR MOYEN POUR LE CHEF DE REDUIRE L’INCERTITUDE EN FAVORISANT L’INITIATIVE DES ECHELONS SUBORDONNESPublié le 14/11/2018
Aujourd’hui, les systèmes d’information à disposition des armées occidentales atténuent ce qu’il est convenu d’appeler « le brouillard de la guerre ». Pour autant, l’acquisition et le traitement de l’information ne suppriment jamais complètement le degré d’incertitude dans lequel se trouve le chef. Une déviance à éviter consisterait d’ailleurs à continuellement retarder la prise de décision, en attente d’une information qu’on voudrait toujours plus exhaustive. Pour éviter cette déviance comme pour atténuer le degré d’incertitude, le chef, pour sa prise de décision, devra toujours avoir un temps d’avance et, comme le disait dans son langage imagé Liddell Hart « regarder de l’autre côté de la colline », bref le chef doit anticiper.
SAVOIR DIFFERENCIER LES DEUX GRANDES TENDANCES DU COMMANDEMENTPublié le 13/11/2018
L’histoire militaire fait apparaître que tous les chefs se sont référés à deux styles génériques de commandement : le commandement directif (par ordre, également appelé « detailed command» par les Anglo-Saxons ou « Führung Mittels Befehls» par les Allemands) et le commandement par objectif (« mission command » pour les Anglo- Saxons, « Führen mit Auftrag» pour l’armée allemande). Dans le premier, si le but à atteindre et les moyens à mettre en œuvre sont précisés, les modalités d’exécution le sont également. Le second au contraire laisse une marge de manœuvre plus importante aux échelons subordonnés qui doivent s’imprégner de l’idée de manœuvre du chef pour atteindre l’objectif assigné. Il s’agit de tendances, aucun style ne se référant exclusivement à l’une ou l’autre.
Artificial Intelligence ExplorationPublié le 13/11/2018
Les progrès de la technologie ont fait évoluer les rôles des humains et des machines dans les conflits, passant d'affrontements directs entre humains à des engagements médiés par des machines. À l'origine, les humains s'engageaient dans des formes primitives de combat.
COMMANDER EN DONNANT UN BUT À TRAVERS L’INTENTION DU CHEFPublié le 12/11/2018
LE COMMANDEMENT COMPORTE DES ASPECTS IRRATIONNELS MAIS IL EST EGALEMENT UNE SCIENCE
La doctrine de l’OTAN sur le « commandement » fait apparaitre deux notions complémentaires : « command » et « control » (C2). Au sein de l’OTAN, reprenant l’acception américaine des termes, le « command » se limite à l’élaboration et la diffusion des ordres, tandis que le « control » correspond à la conduite et à la coordination. C’est ainsi que « command » constitue la partie la plus importante du C2.
OPTIMISER ET DOMINER LES NOUVELLES TECHNOLOGIESPublié le 11/11/2018
La numérisation de l’espace de bataille (NEB), et l’accès aujourd’hui généralisé aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), donnent à l’exercice du commandement une nouvelle forme. La haute technologie instille tous les conflits quelle qu’en soit la nature, symétrique, dissymétrique ou asymétrique. La NEB constitue pour l’action militaire une révolution comparable à celle d’internet dans le fonctionnement et la vie des sociétés. La numérisation s’accompagne de la nécessité d’adapter les méthodes, ce qui suppose un effort soutenu de formation, entretenu tout au long du cursus. Le principal défi à relever est celui de la résistance au changement, inhérente à tout progrès technologique.
IL FAUT RESPECTER DEUX IMPERATIFS MAJEURSPublié le 10/11/2018
Intégrer la responsabilité juridique des décisions de commandement
Aujourd’hui la responsabilité juridique, souvent mise sur le compte de la judiciarisation des engagements militaires, engage le chef militaire dès les échelons tactiques. Cela s’inscrit aussi bien dans le cadre du respect du droit des conflits armés que dans celui de l’application des règles juridiques nationales, Ce phénomène concerne tous les chefs tactiques, quand bien même ces chefs sont investis d’une autorité réglementaire, dans une opération dont la légalité nationale ou internationale est établie, avec sur le théâtre des règles d’engagement correspondantes.