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Autres sources

 

Les articles à la une

L’émergence des menaces hybrides: vers une autre transformation de la guerre?Publié le 22/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Chef de bataillon Cédric LE BIGOT

Une tendance marquante de ces dernières années est l’effacement progressif des distinctions traditionnelles entre guerre et paix, entre acteurs étatiques et non étatiques; mais aussi entre des modes d’action très différents: guerre conventionnelle, insurrectionnelle, cybercriminalité, terrorisme et crime organisé. Ces nouvelles menaces, connues sous le nom de menaces hybrides, multiples et adaptatives, sont amenées à se développer sur le moyen comme sur le long terme. Les conséquences possibles pour nos forces armées sont nombreuses en termes de capacités requises, modes d’action et investissement technologique.

 

«À l’avenir, la guerre ne sera pas le fait des armées, mais celui de groupes, appelés aujourd’hui terroristes, guérilleros, bandits, voleurs de grand chemin, mais ils chercheront sans aucun doute des titres plus officiels. Plus charismatiques qu’institutionnels, leurs organisations s’appuieront davantage sur des fidélités cimentées par le fanatisme et l’idéologie que sur le professionnalisme».

Martin Van Creveld,

«La transformation de la guerre».

 

Préparer la prochaine guerre, ou comment ne pas devenir une armée d’anciens combattantsPublié le 22/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Chef de bataillon Rémi PELLABEUF

Face à une réalité de plus en plus complexe et évasive, l’auteur milite en faveur du développement de la culture militaire, afin qu’au-delà des mythes et des idées reçues, par l’activité intellectuelle et la flexibilité d’esprit, les armées demeurent une organisation apprenante, capable de réagir à l’inimaginable.

La victoire modernePublié le 21/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Chef d’escadrons Flavien LANET

Que représente la victoire dans les conflits modernes? C’est la question que se pose l’auteur, en tentant d’y apporter une réponse sur les bases suivantes: «La victoire stratégique devient plus que jamais la résultante d’une convergence de victoires à la fois militaires, médiatiques, économiques et politiques».

Le risque dans la guerre aujourd’hui: illusion ou réalité?Publié le 21/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Lieutenant-colonel JORDAN

Dans ses carnets de campagne, Rommel témoignait déjà en 1940 de ce que «l’expérience prouve que les décisions les plus audacieuses assurent les plus belles promesses de victoire. Mais il y a lieu de bien distinguer l’audace stratégique ou tactique du coup de dés». Il soulignait ainsi une vertu majeure de l’art de la guerre, à savoir la prise de risque, mesurée certes, mais toujours source de liberté d’action pour le chef qui sait l’utiliser. Qu’en est-il aujourd’hui?

Le Général Lyautey, l’inventeur du Soft Power? Publié le 20/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
Madame Julie d’ANDURAIN

Le titre peut paraître provocateur tant la formule semble de prime abord anachronique et par-delà surprenante, car elle reviendrait à prêter à un officier général du début du XXème siècle l’invention d’une formule politique qui apparaît en 1990 sous la plume de l’Américain Joseph S. Nye[1]. Il n’empêche. L’analyse doit être tentée, car rétrospectivement la stratégie politico-militaire menée par Lyautey en son temps au Maroc correspond peu ou prou aux définitions actuelles du Soft Power, à savoir la capacité d’un État à influencer le comportement d’un autre État par des moyens non coercitifs quand le Hard Power (le recours aux moyens coercitifs) devient inopérant ou impossible. Si l’on retient cette définition, le Soft Power, ou sa version intermédiaire le Smart Power[2], seraient ainsi des formes dérivées sinon dégradées du Hard Power en même temps qu’une modalité impériale[3]. C’est ce point que nous nous proposons d’analyser en le replaçant dans la perspective historique de la réflexion et de l’action du Général Hubert Lyautey au Maroc au début du XXème siècle.

 

[1] Joseph Nye, “Bound to Lead: The Changing Nature of American Power, New York, Basic Books, 1990.

[2] Le Smart Power serait une combinaison du Soft et du Hard Power. Le terme a été récemment popularisé par Hillary Clinton.

[3] Voir les travaux de Pierre Vermeren qui tendent tous à montrer l’influence encore réelle que Lyautey exerce sur les élites marocaines. Voir notamment «La Formation des élites marocaines», Paris, La Découverte, 2002.

Le syndrome du Titanic ou Du management en temps de crisePublié le 20/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Lieutenant (Air) Jean-Marc BOSC

L’exercice du commandement, quand il s’exerce au feu, touche aux situations extrêmes de l’existence humaine. Le décideur militaire doit donc maîtriser les techniques d’analyse du risque: analyser les besoins de ses hommes, s’assurer de leur préparation opérationnelle et de leur formation à leurs postes de travail pour qu’ils respectent en toutes situations les procédures établies. Les compétences effectives du point de vue du management des hommes, de la gestion et de l’identification de l’information pertinente prennent alors une importance cruciale. Ces situations peuvent être rapprochées des situations de crise que l’on rencontre dans les grandes catastrophes. L’étude de ces grandes tragédies est donc pleine d’enseignements pour le responsable militaire. Le Lieutenant (Air) Jean-Marc BOSC nous livre ici une nouvelle version légèrement réactualisée d’un article publié en 2012 dans la revue TACTICAL magazine des Editions Crépin Leblond[1]. Celui-ci fait l’analyse d’une des catastrophes les plus célèbres du XXème siècle, le naufrage du paquebot Titanic. À la lecture de ce texte, on peut se demander si toutes les leçons de cette tragédie ont bien été tirées. Espérons que ces réflexions autour du management pourront être utiles aux lecteurs de cahier de la pensée mili-Terre. Nous en profitons pour remercier ici la rédactrice en chef de TACTICAL pour son aimable autorisation de faire ainsi profiter nos lecteurs de cet article.

 

[1] TACTICAL Magazine n° 5, Editions Crépin Leblond, juin 2012.

Marketing et influencePublié le 19/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Chef d’escadron Benoît OLIÉ

Le marketing[1] et les opérations militaires d’influence[2] sont deux arts totalement distincts, appartenant à deux mondes différents. Ceci n’est toutefois pas une raison suffisante pour tourner le dos à une discipline académique dont les enseignements, bien que non directement  transposables, peuvent améliorer la conception et la préparation des opérations militaires d’influence, et parfois même d’une campagne entière

 

[1] Marketing: ensemble des actions qui ont pour objet de connaître, de prévoir et, éventuellement, de stimuler les besoins des consommateurs à l'égard des biens et des services et d'adapter la production et la commercialisation aux besoins ainsi précisés (dictionnaire Larousse en ligne).

[2] Influence: capacité à obtenir des effets à travers l’action sur les perceptions, les  représentations, les attitudes et les comportements (Concept Interarmées 3.10  Influence; 2012).

La scolarité EMSST : une gestion de crise riche d’enseignementsPublié le 19/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Chef de bataillon Christophe LIBERT

Au-delà du simple retour sur investissement pour la Défense, il y a un réel intérêt à réussir la scolarité EMSST à titre personnel, mais aussi pour les armées. Des enseignements peuvent être tirés sur le thème du lien armée-nation pour appréhender ce qui rassemble et éloigne les militaires et les civils, et pour comprendre l’utilité de créer et de maintenir un réseau entre l’enseignement supérieur de haut niveau et le monde de l’entreprise.

La culture de l’armée de Terre à l’épreuve de la modernité : l’imaginaire du chef et la sublimation de la missionPublié le 18/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Colonel (H) André THIÉBLEMONT

Depuis les années 1970, l’armée de Terre a subi des transformations rapides et cumulées. Dans le même temps s’épuisaient les grands mythes nationaux, et la société française entrait dans un processus d’individualisation «au détriment des disciplines collectives»[1]. De cette chose militaire qui hier tramait le paysage national et nourrissait le débat national, il ne reste aujourd’hui que de l’indifférence, des nostalgies et des vestiges: de vieilles chansons, des noms de rues, des casernes et des forts réemployés pour loger l’étudiant ou des pièces de musée.

 

[1] Sur ce processus d’individualisation et ses différents stades, voir le court article de Marcel Gauchet, «Trois figures de l’individualisme», dans Le Débat, Gallimard, n°60, mai-août 2010, p. 72-78

Le commandement militaire, un modèle pour le management civil?Publié le 18/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Chef d’escadrons Éric MORGAND

Les méthodes de commandement des armées séduisent de plus en plus les managers civils, en mal d’inspiration face à la distorsion des liens sociaux au sein de l’entreprise. Deux valeurs semblent retenir leur attention: le souci permanent du facteur humain et le rôle du chef, apte à décider dans l’urgence et faire adhérer. Pour l’auteur, il semble cependant impossible de transposer tels quels les principes du commandement militaire car ils s’appuient sur un environnement spécifique, découlant de la violence et de l’incertitude de l’engagement.

Armée