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Autres sources

 

Les articles à la une

La tentation technologiquePublié le 12/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Commandant Thierry KUNTZMANN

Les investissements dédiés aux équipements militaires de haute technologie permettent aux hommes de moins s’exposer à l’ennemi tout en continuant à lui infliger des dommages de plus en plus importants. Cependant, aussi séduisantes que puissent paraître les avancées technologiques, elles génèrent de nouvelles problématiques tant sur le plan économique et logistique que dans le rapport à l’humain, pouvant au final conduire le militaire à s’interroger sur son action. Il ne s’agit pas de nier l’intérêt et la nécessité de moderniser les capacités technologiques des armées, mais d’en cerner les limites dès lors que la technologie appliquée aux armées se veut un substitut à la confrontation entre les hommes

La France doit sauver la FINULPublié le 11/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Chef d’escadrons Antoine MEZAN de MALARTIC

Le constat n’est pas neuf. Il a été formulé il y a deux ans par le chef d’état-major des armées: «La FINUL[1]est arrivée au bout de ce qu’elle pouvait faire militairement»[2]. Au terme d’une lutte d’influence opposant les tenants du désengagement aux partisans du maintien d’une présence militaire, le président de la République choisissait en début d’année une solution de compromis: réduire d’un tiers le contingent français sur le sol libanais. Cette décision reconnaît implicitement la faillite de la FINUL qui, six ans après son vote, ne parvient toujours pas à faire respecter son mandat. Mais la France ne peut en rester là: elle doit à présent lancer une réflexion internationale sur la mission des casques bleus au Liban. Sans celle-ci, la FINUL continuera à cristalliser une situation sécuritaire précaire, où la seule vraie perdante demeure la population du sud-Liban.

 

[1] La Force intérimaire des Nations unies au Liban est créée en 1978. Suite à la guerre de juillet-aout 2006 entre Israël et le Hezbollah, son mandat et ses structures sont renforcées, donnant parfois lieu à l’appellation de FINUL renforcée ou FINUL II

[2] Audition le 6 octobre 2010 de l’Amiral Guillaud devant les députés de la commission de la défense nationale et des forces armées

La pertinence d’une approche pragmatique de l’histoire dans la formation des logisticiens américainsPublié le 07/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Commissaire commandant Thomas LEBRETON

«Que si je vais plus loin encore, et que, parmi ces traits divers, je cherche le principal et celui qui peut résumer presque tous les autres, je découvre que, dans la plupart des opérations de l’esprit, chaque Américain n’en appelle qu’à l’effort individuel de sa raison».

Alexis de Tocqueville, «de la Démocratie en Amérique».

La résilience psychologique, un atout décisif pour le combat urbain.Publié le 05/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Chef de bataillon Frédéric CHAMAUD

Au-delà de l’oppression physique que peut faire vivre l’environnement urbain (cages d’escalier, tunnels, souterrains), et de la grande proximité du danger mortel, le Chef de bataillon Frédéric Chamaud montre que le théâtre urbain peut être considéré comme un espace catalyseur de stress, exposant l’ensemble des unités de combat et de soutien à de multiples sources de blessures psychologiques. Plus qu’ailleurs, il est donc crucial de savoir identifier les risques, de s’en prévenir et de s’assurer au plus tôt de l’appui d’unités spécialisées.

Façonner l’espace urbain au regard des objectifs tactiquesPublié le 04/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Capitaine (TA) Grégory OLLIER

Le chef a pour coutume de penser selon la maxime «Le terrain commande». Le Capitaine (TA) Grégory Ollier considère que, si l’aménagement du terrain est d’un intérêt militaire acquis en toutes zones d’action, le prolonger en transformant l’urbanisme de la ville dès le niveau tactique est le moyen de prendre l’initiative.

L’engagement en ville en 2035: la technologie au profit de la mobilité et de la protection des combattants.Publié le 04/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Colonel Pierre SANTONI

Sera-t-il raisonnable de combattre en zone urbaine en 2035?

En vérité, la question n’est pas là. Nous n’aurons tout simplement pas le choix. Le Colonel Pierre Santoni débroussaille quelques pistes à l’horizon 2035, visant à améliorer nos capacités tactiques d’engagement en zone urbanisée en vue de retrouver une vraie liberté de manœuvre, d’où viendra la victoire tactique qui, bien exploitée au plan médiatique, se transformera en victoire stratégique.

Pourquoi un centre d’entraînement aux actions en zone urbaine ?Publié le 03/07/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Lieutenant-colonel Laurent LUISETTI

La conflictualité contemporaine nous fait redécouvrir que la guerre dans les villes, lieux de concentration des pouvoirs et de la population, est le véritable enjeu des conflits actuels. Le lieutenant-colonel Laurent Luisetti montre qu’il serait hasardeux de penser que l’on peut s’engager en zone urbaanisée sans une préparation opérationnelle particulière et un fond doctrinal solide. La zone urbaine doit être approchée comme un milieu à part entière, singulier, dans lequel le combattant doit posséder des savoir-faire adaptés.

Un principe d’externalisation: ni monopole ni monopsonePublié le 30/06/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Commandant Alain MESSAGER

 Le choix de l’externalisation demeure toujours fondamentalement guidé par une logique au moins de maîtrise des coûts, sinon de diminution de ceux-ci: en quoi serait-il pertinent d’externaliser une fonction plus économique lorsqu’elle est conservée en interne? Dans ce cadre, cet article se propose d’énoncer un principe simple, mais bien sûr non exhaustif et sans vocation dogmatique: pour en maîtriser les coûts, l’externalisation ne doit se faire ni en situation de monopole ni en situation de monopsone

Le développement durable dans l’armée de l’Air: la base aérienne 123Publié le 29/06/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Colonel Luc de RANCOURT

Cet article figure dans les Cahiers avec l’aimable autorisation de Penser les Ailes françaises, revue dans laquelle il est paru il y a quelques mois. Le développement durable est en effet une préoccupation de l’ensemble du ministère de la Défense, et pour contraignant qu’il soit, est maintenant une notion incontournable, gravée dans la loi. Même si l’exemple de la BA 123 représente certainement un cas extrême car emblématique, nombre de régiments ou de bases de défense à dominante terre auront à connaître l’expérience vécue par le Colonel Luc de Rancourt. À ce titre, son témoignage a toute sa place dans les Cahiers; il met en lumière la difficulté du chef militaire à concilier deux objectifs a priori contradictoires: la mise en œuvre locale de la politique de développement durable et la pérennité de l’outil de combat.

Mali: l’intervention militaire française en perspectivesPublié le 28/06/2018

cahier de la pensée mili-Terre
le Colonel Michel GOYA

Cet article du Colonel Michel Goya a été publié sous le titre «La guerre de trois mois: l’intervention militaire française au Mali en perspectives»[1] dans la revue de l’Institut français des relations internationales[2], Politique étrangère, volume 78, n°2, été 2013.

 

[1] Les photos ne faisaient pas partie de l’article

[2] Le comité de rédaction des Cahiers du CESAT remercie cet Institut ainsi que l’auteur qui ont bien voulu l’autoriser à publier cet article

Armée