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Un rendez-vous à ne pas manquer : le colloque de pensée militaire de l'armée de Terre

De l'autre côté du miroir, faire la guerre autrement

Jeudi 10 février 2022, le centre de doctrine et d'enseignement du commandement (CDEC) organisera son colloque de pensée militaire de l’armée de Terre, à l’École militaire, en amphithéâtre Foch, à partir de 14h.

Acté par les grands documents de stratégie militaire français et alliés, le retour possible d’une conflictualité conventionnelle à grande échelle ne doit pas évincer la réflexion sur les engagements asymétriques. La confrontation « sous le seuil » de la guerre, avec des compétiteurs et adversaires méconnus ou oubliés impose un certain équilibrisme intellectuel et opérationnel. Plus que jamais, l’armée de Terre devra être capable de jongler entre les approches classiques et irrégulières, directes et indirectes, dans un environnement potentiellement dégradé en raison de facteurs exogènes tels que les catastrophes climatiques ou les flux de population.

L’apparition de nouveaux compétiteurs, de nouvelles stratégies avec des moyens nouveaux dans des régions du globe plus éloignées, ou sur des théâtres virtuels, appelle également une réflexion neuve et implique des transformations aussi bien capacitaires que culturelles pour les forces armées.

Ce colloque a pour ambition de contribuer à la réflexion de l’armée de Terre sur ces sujets, en donnant la parole à de hautes autorités civiles et militaires.

Les débats s’articuleront autour de deux tables rondes :
Dans la tête de mon ennemi : nouvelles menaces, nouveaux compétiteurs. Les débats exploreront les nouvelles stratégies mises en œuvre, du Donbass au Haut-Karabagh en passant par le Levant, par des acteurs recourant à des modes d’action et des moyens associés innovants, multi-domaines. Si l’hybridité fait déjà l’objet de nombreux travaux, faisant notamment écho aux évolutions conceptuelles et doctrinales de compétiteurs comme la Russie ou l’Iran, les stratégies de zones grises sont également développées par des acteurs non étatiques, que ce soit au Proche et Moyen-Orient, ou dans la bande sahélo-saharienne. Plus que jamais, la compréhension fine des mécanismes intellectuels présidant à ces stratégies, tout autant qu’une connaissance précise des cultures et des sociétés dans lesquelles se dérouleront les conflits à venir, sont indispensables pour vaincre demain dans le combat aéroterrestre.

Penser la guerre autrement, perspectives. Lors de la seconde table ronde seront présentées les menaces émergeantes engagent à une remise en cause intellectuelle et incitent à penser la guerre autrement. Pour « gagner la guerre avant la guerre », cette réflexion doit nécessairement accorder une place très importante aux effets produits par l’armée de Terre dans les champs immatériels (cyberespace, environnement électromagnétique et perceptions), devenus indispensables dans le contexte de compétition et de contestation sous le seuil du conflit armé. Leur articulation avec les manœuvres « cinétiques » doit être approfondie, afin de dominer l’adversaire dans tous les milieux et tous les champs. À ce titre, les expertises alliées dans le domaine des guerres hybrides sont riches et nombreuses, aussi bien outre-Atlantique que, plus proche de nous, au sein des armées européennes, sans oublier le cas de Tsahal ».

 
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