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D’une guerre à l’autre: l’expérience des Sturmtruppen dans la transmission de la pensée militaire allemande

cahier de la pensée mili-Terre
Histoire & stratégie
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Dès l’automne 1914, les opérations de la Grande Guerre se figent et les belligérants s’installent dans une guerre de tranchées. La recherche de la percée devient la préoccupation des états-majors, lesquels vont réagir différemment face à cette situation. La solution la plus innovante vient du côté allemand. Elle s’inscrit dans la tradition militaire impériale et contribue à la transmission de ses valeurs au-delà de sa dissolution.


«La défensive est une action d’ordre inférieur qui développe chez celui qui l’emploie une infériorité morale qu’aucun avantage matériel n’est capable de racheter»[1], affirmait le Colonel de Grandmaison[2] en 1911 lors d’une conférence à l’École de guerre. Cet enseignement illustre la pensée militaire en vigueur. La victoire décisive s’obtient par le mouvement et l’offensive. Or, dès l’automne 1914, les opérations de la Grande Guerre se figent et les belligérants s’installent dans une guerre de tranchées. La recherche de la percée devient la préoccupation des états-majors, lesquels vont réagir différemment face à cette situation. À l’ouest, bien qu’installé par pragmatisme dans une posture défensive jusqu’en 1917, la solution la plus innovante vient du côté allemand.

La création des Sturmtruppen (troupes d’assaut) apparaît comme un exemple d’adaptation tactique face à une situation figée. Il s’agit de désorganiser brutalement et par surprise l’adversaire, en saisissant l’opportunité qui se présente grâce à l’initiative du chef tactique. L’objectif est d’obtenir la rupture pour enchaîner sur la victoire stratégique. Le succès de ces bataillons oblige l’état-major allemand à ériger en doctrine un mode opératoire généré par ses troupes. Cette expérience s’inscrit dans la tradition militaire impériale et contribue à la transmission de ses valeurs au-delà de sa dissolution.

Cette initiative, dans un premier temps mitigée, apportera en 1918 une réponse tactique efficace qui ne pourra à elle seule conduire à la victoire décisive. Toutefois, l’esprit et l’expérience qui en découleront alimenteront durant l’entre-deux-guerres la réflexion allemande pour conduire à la victoire de 1940.

 

La naissance des Sturmtruppen

Dès l’hiver 1914-1915, le front occidental s’immobilise dans la guerre de siège moderne. Aux accrochages permanents succèdent des batailles qui cherchent la rupture[3]. Cette situation impose de créer des troupes spécialisées dans la reconnaissance et la rupture du front. Dans cette perspective, l’armée allemande forme dès 1915 des bataillons d’élite: les Sturmtruppen. Empirique, l’emploi de ces unités se généralise et se formalise suite aux succès de Caporetto et de Riga en 1917. Plusieurs raisons expliquent leur emploi en 1918 sur le front occidental.

 

  • 1917: La nécessité allemande de percer

Puissance continentale, l’Allemagne est encerclée et ses ressources se tarissent. Les effets du blocus maritime organisé par les flottes britanniques et françaises, l’entrée en guerre des Américains en mai 1917 qui inverse le rapport de force à l’ouest, ainsi que l’armistice conclu le 15 décembre 1917 avec le gouvernement bolchevique, poussent l’état-major allemand à agir rapidement pour obtenir la victoire décisive. Le défi consiste à retrouver du mouvement, franchir plusieurs lignes de défenses, exploiter la brèche et atteindre différents points névralgiques afin d’éviter l’usure que le pays, économiquement, politiquement et socialement, ne semble plus capable de supporter. Il y a donc une nécessité d’innover pour franchir des murailles défensives jusque-là imperméables.

 

  • Des approches alliées différentes

Les armées françaises et anglaises vont réagir différemment. Certes, des «corps francs» seront créés, comme en témoigne Joseph Darnand faisant prisonnier un état-major allemand le 14 juillet 1918, mais ils demeurent cantonnés à des missions de harcèlement et de reconnaissance au sein d’unités régulières[4]. Contrairement au projet allemand, il n’y aura pas d’unité d’élite mais une volonté d’améliorer le niveau général de l’infanterie française. Ainsi, dès 1915, le manuel du Capitaine Laffargue Étude sur l’attaque dans la période actuelle de la guerre s’efforce de préciser les tactiques de l’infanterie aux conditions de la guerre de positions[5].

Les Anglais ne modifient pas leur approche malgré les terribles pertes de l’été 1916 sur la Somme. L’infanterie gardera le même mode opératoire durant toute la guerre car la bataille décisive n’est pensée qu’à travers la «masse» de fantassins. La nouveauté vient en 1917 de l’utilisation des chars qui combinent feu concentré, blindage et capacité de mouvement. Toutefois, la grande vulnérabilité des chars, leur nombre limité et l’absence de troupes d’accompagnement ne permettent pas d’exploiter la percée obtenue.

C’est en Italie que le principe des Sturmtruppen est copié à travers la création en 1917 des Arditi (audacieux). Tout comme en Allemagne, les coûteux assauts frontaux sur l’Isonzo obligent l’état-major italien à repenser la percée autour de détachements autonomes. Les Arditi constituent un bataillon à part entière qui, face à un front figé, avec des équipements plus efficients, cherche à bousculer les lignes autrichiennes.

Les Allemands souhaitent créer et équiper un corps d’élite capable d’emporter la victoire décisive, les Alliés misent sur un processus cumulatif de succès opérationnels qui usent l’adversaire[6].

 

  • Une première expérience mitigée

La première expérience des Sturmtruppen se solde en 1915 par un échec. Le premier engagement se fait sans doctrine ni manuel d’emploi. De fait, malgré un effort d’équipement, d’instruction et de sélection, le commandement ne sait pas utiliser cette nouvelle unité. Elle est employée en mai 1915 dans la région de Vimy à effectuer des travaux de terrassement et renforcer l’infanterie. Sans armes d’appui ni préparation, elle est sollicitée pour mener une contre-attaque qui occasionnera de lourdes pertes et ne démontrera pas la plus-value espérée. Mal employés, dispersés et privés d’autonomie, les Sturmtruppen repartent à l’instruction. Néanmoins, les grandes vagues d’assaut trop coûteuses en hommes étant proscrites, les Allemands demeurent convaincus que la clé repose sur la coopération et la manœuvre de bas échelons complémentaires et autonomes. Une nouvelle chance leur est donnée dans les Vosges en 1915. Les détachements, qui bénéficient d’une grande latitude, s’infiltrent puis submergent les Français sur l’Hartmannswillerkopf. Preuve est faite qu’un détachement autonome combinant en son sein des appuis efficaces (Flammenwerfer) peut localement désorganiser le dispositif ennemi.

 

L’expansion des Sturmtruppen

L’expansion des Sturmtruppen se fait sous le commandement de Ludendorff, qui remplace Falkenhayn au commandement suprême de l’armée de terre à partir de 1916. Après les succès tactiques de Caporetto et Riga en 1917, Ludendorff décide de l’emploi massif de ces bataillons et de la généralisation de leur mode opératoire. Le 1er janvier 1918, le document L’attaque dans la guerre de positions consacre ce mode opératoire en véritable doctrine interarmes.

 

  • Une tactique du chaos

Ludendorff renoue avec les pratiques de l’armée impériale qui, depuis 1811 et la création de la Kriegsakademie, impose autonomie et décentralisation du combat jusqu’aux plus bas échelons. On ne forme pas des stratèges, mais des techniciens de la tactique à qui l’on donne une large autonomie. Dans le cadre d’attaques, les bataillons d’assaut se divisent en plusieurs détachements de groupes d’assaut autonomes associant sapeurs, voltigeurs, mitrailleurs, capables de détruire les obstacles et fixer l’ennemi. Les assauts se déroulent en trois vagues successives. La première vague sonde le dispositif ennemi à la recherche des points faibles. La seconde, 250 mètres derrière, isole les nids de résistance sans chercher à les neutraliser pour ne pas perdre de temps. Il s’agit de créer le désordre et empêcher tout renforcement. La troisième vague, équipée de matériels lourds (mortiers), appuie la seconde et protège les flancs afin de permettre au reste de la division de neutraliser les résistances et de s’engager dans la brèche[7]. L’ensemble est appuyé au plus près par le feu roulant de l’artillerie. Cette tactique est qualifiée par l’historien militaire britannique Liddell Hart d’«expanding torrent». La vitesse et l’initiative sont cruciales, la saisie de l’opportunité est essentielle. La surprise est telle dans les lignes alliées qu’en 1917 le général commandant la 29th Division britannique dût fuir en pyjama pour ne pas être fait prisonnier. On s’intéresse à «ce qui doit arriver» et non «comment y arriver». Les prérequis demeurent la surprise et la préparation. À cet effet, l’artillerie concentre ses feux dans un temps et un espace limité afin de préserver l’effet de surprise en ciblant les centres de commandement[8]. L’appui aérien s’impose comme un excellent complément à l’artillerie en mitraillant et bombardant les nids de résistance. Le drill et le rehearsal des Sturmtruppen deviennent permanents à l’instruction et souvent exécutés avant une opération «Nous répétâmes les formes presque oubliées du combat de tirailleur et de la guerre de mouvement»[9].

 

  • Synergie des moyens

L’industrialisation et l’évolution technique permettent de développer de nouvelles armes. Le mérite de l’armée allemande est d’associer l’utilisation de ces armes au sein de la même unité de combat afin d’obtenir une synergie des effets sur le terrain ou contre un ennemi. Ainsi, le Sturm-bataillon Nr. 5 est composé, en plus des quatre compagnies de pionniers d’assaut, d’une compagnie de mitrailleuses (8 à 12 pièces), d’un détachement de Minenwerfer, d’un groupe lance-flammes et d’un groupe de canons d’assaut. «La puissance de feu de l’unité n’a pas d’équivalent à l’époque»[10]. Guderian, officier d’état-major, voit l’engagement de ces unités. Il comprend la nécessité d’une bonne communication pour coordonner l’appui/mouvement, la proximité nécessaire de l’échelon de commandement dans la conduite des opérations, et entrevoit les faiblesses de l’Allemagne dans une guerre d’usure[11].

 

  • Un état d’esprit et une expérience

Le sentiment d’appartenir à une élite sélectionnée et mieux entraînée apparaît comme un facteur de motivation et d’adhésion. L’exigence des entraînements contribue au perfectionnement et à la diffusion des savoir-faire. Le fantassin d’assaut devient un technicien aguerri. Dans «Orages d’acier», Ernst Jünger souligne l’intérêt de voir l’un de ses sous-officiers recevoir, puis diffuser les enseignements reçus. Cet investissement est «un premier enseignement majeur. Un surcroît d’investissement humain donne généralement des résultats tactiques étonnants»[12]. Les troupes d’assaut nourrissent un esprit de cohésion qui consacre le culte de la guerre parfois au détriment du reste de l’armée[13]. Cette vision, idéalisée et politisée par le 3ème Reich, contribuera au mythe du panzergrenadier de la Seconde Guerre mondiale. Cette expérience des troupes d’assaut alimentera les réflexions de nombreux chefs militaires allemands de 1940, comme en témoigne l’ouvrage «L’infanterie attaque»[14] du Maréchal Rommel. Rommel décrit la nécessité de commander depuis l’avant et l’importance de surprendre son adversaire par un appui feu massif. Le passage de l’expérience à la doctrine se fait du terrain vers les états-majors. Le vécu de ces hommes inspire les chefs allemands, s’impose aux états-majors qui l’érigent en doctrine, et alimente les réflexions de l’entre-deux-guerres. L’esprit et les hommes de ces bataillons influenceront la nouvelle armée de Weimar.

Malgré d’incontestables succès tactiques, ces troupes ne pourront offrir à l’Allemagne la victoire stratégique tant espérée. Cet échec de «la tacticisation de la stratégie»[15] s’explique par une logistique défaillante, des pertes importantes et l’absence de réserves nécessaires à l’exploitation de la percée.

 

La transmission d’un héritage intellectuel

L’expérience des bataillons d’assaut est préservée et enrichie tout au long de l’entre-deux-guerres. Invariant de la pensée allemande, l’état-major réfléchit à une guerre courte sur un front unique: il faut rapidement emporter la décision afin de faire «d’une misère stratégique, une vertu opérationnelle»[16].

 

  • Expériences et réflexions

L’expérience atypique et éphémère des corps francs entre 1919 et 1923 poursuit les principes appliqués par les bataillons d’assaut durant la Grande Guerre: initiative, autonomie, mobilité. Certes, ces unités irrégulières opèrent avec des moyens limités face à un ennemi non conventionnel, le plus souvent dans un espace restreint. Toutefois, des liens maintenus, voire des intégrations dans la nouvelle armée contribuent à la transmission des savoirs.

D’autre part, l’état-major de la Reichswehr, «qui vivait alors dans le passé pour préparer l’avenir»[17], engage une réflexion doctrinale. Le traité de Versailles, qui limite les capacités de l’armée allemande, conduit à orienter sa doctrine vers la mobilité, la concentration des moyens, et favorise la création d'une élite professionnelle dans le commandement. Limités à 4.000, les officiers allemands renouent par tradition, mais aussi par obligation, avec les enseignements de la Kriegsakademie qui les forme à la fonction immédiatement supérieure. Ils peuvent apprécier et inscrire leur action dans un cadre plus global. C’est donc une armée sur-encadrée, élitiste, qui privilégie les techniciens de la tactique aux stratèges, qui s’ébauche. Dans ce contexte, Manstein et Guderian reprennent les principes et expériences des bataillons d’assaut pour les transposer au niveau opératif (expanding torrent) adapté aux blindés. Les chefs de 1940 conduisent une réflexion doctrinale puisant sa source dans l’expérience de 1918 en y associant les progrès techniques.

 

  • Un commandement de l’avant

Le commandement, calqué sur le modèle de 1917-1918, se fait par objectif, «ce qui doit arriver», avec des officiers qui dirigent depuis l’avant afin de saisir la faveur de l’instant. Le chef doit prendre des initiatives, interpréter les ordres, trouver des solutions[18]. Ainsi, en 1940, Guderian franchit la Meuse avec ses unités de tête. Rommel «incarne toute une génération de ‟nouveaux hussards” formée à prendre des décisions et dissiper le brouillard de la guerre par l’action»[19]. Les divisions blindées et motorisées sont regroupées sous un commandement unique. Commandement autonome, conduite par objectifs, formation permettent une meilleure adaptation des officiers à prendre des initiatives et à saisir les opportunités qui se présentent à eux. Toutefois, ces qualités tactiques, en l’absence de concept de théâtre d’opération, ne peuvent conduire à la victoire totale.

L’emploi et la concentration des forces demeurent bien le fruit d’une réflexion tactique qui doit permettre de réaliser la percée et éviter la guerre d’usure. Le succès des chars allemands de 1940 avait des raisons historiques puisées dans l’expérience des bataillons d’assaut et la tradition militaire allemande. Comme le résume le Général Delestraint «Nous disposions de 3.000 chars comme les Allemands. Tandis que nous affections trois chars par groupe à mille groupes différents, les Allemands en affectaient mille à seulement trois groupes[20]». Il s’agit bien d’une victoire de l’esprit.

Cet état d’esprit associé aux progrès techniques permet le retour de la guerre de mouvement.

 

  • Cohérence et organisation des moyens

La victoire allemande de 1940 n’est pas due aux capacités matérielles de la Wehrmacht, comme le montre le grand nombre d’unités hippomobiles. Toutefois, en limitant leurs moyens, le traité de Versailles oblige les Allemands à réfléchir à l’effet à obtenir. La parcimonie des moyens oblige à mener des guerres courtes et rapides. Le progrès technique permet de repenser à la guerre de mouvement, et c’est bien l’arme cuirassée qui va permettre d’y arriver.

Les chars allemands n’ont pas cherché à combattre mais à semer le désordre à travers les lignes françaises, entraînant chaos et folie[21]. On retrouve l’esprit des bataillons d’assaut, adapté à la vitesse et à la mobilité de l’arme cuirassée. Comme les attaques de chars, calquées sur les opérations des groupes francs de la Première Guerre mondiale, ressemblaient à des coups de boutoir, le succès reposait avant tout sur le moment de surprise. L’intégration de l’infanterie à partir d’unités mécanisées, dans le cadre du combat blindé, constitue une innovation complémentaire importante.

L’aviation opère en accompagnement et appui direct des troupes au sol. Cet outil illustre les préoccupations tactiques de la pensée allemande, orientée vers une guerre rapide et non dans un cadre stratégique mondial. La co-localisation sur le terrain des PC de la Luftwaffe et de la Wehrmacht permet de raccourcir les délais de commandement et d’obtenir des effets immédiats sur le terrain.

 

La victoire allemande de 1940 puise de façon éminente sa source dans la tradition militaire allemande, que le retour d’expérience des bataillons d’assaut met en exergue.

La création des Sturmtruppen constitue une réponse tactique innovante face à une situation figée. Elle s’inscrit éminemment dans la pensée militaire allemande et contribue à la transmission des valeurs que l’on retrouve en 1940: initiative, surprise autonomie. Cette expérience consacre la «technicité tactique» de l’armée allemande. Toutefois, si la victoire de 1940 apparaît avant tout comme une victoire tactique spectaculaire comme Sadowa, Sedan ou Tannenberg, elle ne permet pas d’emporter la victoire décisive. En effet, ce conflit mondial consacre la stratégie globale des nations. Moltke avait déjà alerté:«Tous les succès isolés que nos troupes courageuses remportent sur le champ de bataille sont inutiles s’ils ne sont pas guidés par une pensée ample concentrée et orientée sur l’objectif de la campagne et même de toute la guerre»[22]. Ce constat nous amène à nous interroger sur l’existence de la bataille décisive et le rôle du militaire dans la guerre totale.

 

 

 

[1] Jean-Jacques Becker, «Prévisions des états-majors et effondrement des plans», Encyclopédie de la Grande Guerre 1914-1918, Bayard 2004.

[2] Jean-Baptiste Duroselle, «La Grande Guerre des Français 1914-1918», Perrin, 2002.

[3] On peut citer, bien que tous les historiens ne soient pas unanimes sur les objectifs, la bataille de Verdun en 1916.

[4] On peut également citer sur le front oriental le roman de Roger Vercel, «Capitaine Conan».

[5] Philippe Naud, «Les Sturmtruppen de l’armée allemande», Batailles HS n°9.

[6]Anne Duménil, «1918: les ruptures de l’équilibre», dans Encyclopédie de la grande guerre, Bayard 2004.

[7] Jean Claude Laparra, «Des grenadiers aux gladiateurs, les formations offensives dans l’armée allemande», Revue 14-18.

[8] «Ballets à la Brunchmuller»

[9] Ernst Jünger, «Orages d’acier», 1920.

[10] Philippe Naud, «Les Sturmtruppen de l’armée allemande», HS n°9 Batailles.

[11] Heinz Guderian, «À la tête des panzers, souvenirs d’un soldat», Plon 1963.

[12] Michel Goya, préface de «L’infanterie attaque» du Maréchal Rommel, Le polémarque 2012.

[13] Ernst Jünger, «La guerre comme expérience intérieure», Christian Bourgeois 1997.

[14] Erwin Rommel, «L’infanterie attaque», Voggenreiter Verlag, 1937

[15] Hew Stracham, «Stratégie», dans «Encyclopédie de la grande guerre», Bayard 2004.

[16] Karl Heinz Frieser, «Le mythe de la guerre éclair», Belin 2003, pp 358.

[17] Karl Heinz Frieser, «Le mythe de la guerre éclair»,, Ibid.

[18] Jean Lopez, 1745-1945, «Deux siècles de fureur et de mythes», Guerres et histoires, juin 2012.

[19] Michel Goya, préface de «L’infanterie attaque», Erwin Rommel, Le polémarque 2012.

[20] Jean-Paul Pallud, «Blitzkrieg in the west», 1991

[21] À ce sujet, il est intéressant de noter que les soviétiques appliqueront à partir de 1943 le même principe en s’inspirant du modèle allemand, mais surtout en reprenant les enseignements du Maréchal Toukhatchevski sur les opérations en profondeur.

[22] Karl Heinz Friser, «Le mythe de la guerre éclair», Belin 2003.

 

Après avoir effectué son service national au 12ème RA, le Capitaine SIMONNIN est affecté au 35ème RI où il commande sa compagnie, puis est muté à l’état-major de la 1ère BM en 2010. Il appartient à la 126ème promotion du CSEM et est actuellement stagiaire à l’École de Guerre.

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Titre : D’une guerre à l’autre: l’expérience des Sturmtruppen dans la transmission de la pensée militaire allemande
Auteur(s) : le Capitaine Gilles SIMONNIN
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