Les contenus multilingues proposés sur le site sont issus d'une traduction automatique.
 

 
 
 
 
 
Français
English
Français
English
 
 
 
Afficher
 
 
 
 
 
Afficher
 
 

Autres sources

 
Saut de ligne
Saut de ligne

Le rôle déterminant de la logistique à Na San: l’action du Colonel Gilles

cahier de la pensée mili-Terre
Histoire & stratégie
Saut de ligne
Saut de ligne

La logistique a joué un rôle majeur à Na San parce que le Colonel Gilles, commandant le groupement opérationnel de la moyenne Rivière Noire (GOMRN), a su mettre en place une organisation efficiente du soutien capable de s’adapter aux évolutions de la situation opérationnelle. En cela, cette organisation et cette action préfiguraient celles de la logistique moderne au plus près des forces, que nous connaissons aujourd’hui.


À l’automne 1952, alors que la situation militaire est délicate en Indochine et que le Viet-Minh prépare une offensive qui se veut décisive au nord du Tonkin, le Général Salan, commandant en chef du corps expéditionnaire français, décide de regrouper les forces de la Rivière Noire et de la Haute région. Les ordres qu’il transmet le 17 octobre au Général de Linarès, commandant les forces terrestres du Nord-Vietnam (FTNV), prévoient le lancement d’une puissante contre-offensive sur les arrières viet-minh (opération Lorraine) et l’installation du camp retranché de Na San. La définition des missions données à la base de Na San au mois d’octobre 1952 revêt deux aspects majeurs : d’une part, constituer un môle défensif capable d’arrêter les unités régulières du Général Giap ; d’autre part, permettre le ravitaillement opérationnel et le soutien logistique direct de toutes les unités de la région.

La logistique a joué un rôle majeur à Na San parce que le Colonel Gilles, commandant le groupement opérationnel de la moyenne Rivière Noire (GOMRN), a su mettre en place une organisation efficiente du soutien capable de s’adapter aux évolutions de la situation opérationnelle.

 

La montée en puissance de la base

Hameau du pays Thaï noir situé à 200 km d’Hanoï environ, dans une vallée d’environ 6 km de long sur 2 km de large, le site de Na San a été choisi pour trois raisons essentielles. Tout d’abord, sa piste d’aviation en terre battue est «dakotable» en toutes saisons. Une vaste plate-forme naturelle la prolonge et peut permettre le stationnement des avions ainsi que leurs mouvements au sol. Ensuite, le site est idéalement situé sur les axes de communication en direction du nord et du Laos puisqu’il se trouve à trente kilomètres de Son-La, à proximité immédiate de la RP 41. Enfin, l’aménagement en points d’appui (PA) des pitons qui entourent le site permet de garantir autant que possible l’intégrité de la piste.

La base de Na San voit ses missions précisées et doit désormais jouer un triple rôle dans les opérations à venir. En premier lieu, les PA qui entourent le site doivent servir à briser l’offensive viet-minh et le Général Giap doit y perdre ses meilleures divisions. Deuxièmement, la constitution d’importants dépôts opérationnels doit favoriser le soutien au plus près des bataillons engagés. Troisièmement, la présence de bataillons (réserve mobile) en alerte immédiate auprès du PC doit permettre de lancer les contre-attaques et rayonner autour du site.

La logistique est ainsi au cœur des combats de Na San. D’une part, compte tenu des forces françaises et de l’Empire engagées, il devient impérieux de recueillir les unités du nord de la rivière Noire en cours de repli, de ravitailler au jour le jour et par tous les moyens les éléments qui mènent le combat retardateur, de fournir aux 12.000 hommes du centre de résistance les moyens de tenir les PA, puis de soutenir directement ceux qui reprennent l’offensive en direction de Son-La, Yen-Chau et Conoï. D’autre part, afin de s’opposer aux unités viet-minh lancées à l’assaut du pays Thaï, il faut perturber, voire interdire les voies de communication et les circuits d’approvisionnement. Éloignées de leurs bases et privées de leur propre soutien, elles seront ainsi contraintes de se retirer.

 

L’aménagement et la montée en puissance de la base de Na San s’effectuent en un temps record (20 octobre au 30 novembre) sous les ordres du Colonel Gilles. Les responsables de la logistique sont directement installés au PC opérationnel et travaillent en étroite liaison permanente avec le commandement de l’opération et avec l’armée de l’Air.

«Dans cette machine énorme qui s’appelle une opération aéroterrestre, chacun a sa place et sa mission à remplir. Le succès d’un tel programme ne peut être total que si chacun se plie aux règles des urgences fixées par le commandement, et que si chacun accepte de tenir compte des servitudes techniques qui conditionnent le fonctionnement des différentes armes et services. C’est exactement ce qui s’est passé à Na San. L’admirable camaraderie de combat qui s’est créée là-bas, dès le premier jour, autour du Colonel Gilles, s’est traduite dans le domaine du ravitaillement aéroterrestre par un travail d’équipe extraordinaire qui a contribué plus que tout au succès d’un tel programme…»[1].

La totalité du ravitaillement, dans tous les domaines, arrive par voie aérienne. En période de pointe, il se pose un avion toutes les dix minutes, et le trafic atteindra jusqu’à 440 mouvements en 36 heures. Sachant qu’un Dakota embarque trois tonnes de fret utile et un Junker deux tonnes, les volumes mis en place à Na San sont particulièrement impressionnants: pour la seule période du 21 novembre au 11 décembre 1952, 3.950 tonnes de matériel (plaques PSP[2], barbelés…), de munitions (obus[3], mines...) et d’armement sont aérotransportées. À ces matériels il faut ajouter les chargements les plus divers: pièces d’artillerie, camions-bennes, bulldozers et bétonneuses, mulets et animaux de bât. Il est alors nécessaire de recourir aux avions gros porteurs de l’époque «Bristol», dont la carlingue s’ouvre à l’avant, permettant l’embarquement des charges les plus lourdes ou volumineuses.

 

Organisation et missions de la logistique

Malgré sa dépendance vis-à-vis du pont aérien, le dispositif logistique de la base aéroterrestre de Na San tire sa force à la fois de sa capacité à répondre aux évolutions de la situation opérationnelle et de l’intangibilité de son organisation.

 

Tout en assurant la montée en puissance de la base et le ravitaillement des unités présentes sur le site, les services soutiennent également les éléments les plus avancés du dispositif français: «… souvent le commandement demande que le ravitaillement soit poussé par nos soins jusqu’aux positions de l’avant: chaque fois qu’il faut monter ces convois très risqués, il se présente plus de volontaires qu’il en est besoin…»[4].

La mission de la logistique est en permanence adaptée aux besoins opérationnels. Elle comporte chronologiquement quatre phases qui répondent à l’impératif défini par le Général Salan : « Na San doit être considérée comme base opérationnelle intangible et comme telle défendue coûte que coûte». Jusqu’au 19 octobre 1952, il s’agit de soutenir les unités du nord de la Rivière Noire en cours de repli. Du 19 octobre au 23 novembre 1952, il faut ravitailler en permanence et par tous les moyens les éléments qui mènent un combat retardateur au sud de la Rivière Noire. Du 23 novembre à la mi-décembre, il faut tenir Na San face aux attaques du Viet-Minh et, en particulier, fournir aux points d’appui les vivres, l’eau et les munitions. De la mi-décembre à la fin juillet 1953, la mission consiste à rayonner autour de la base et à reprendre l’initiative après les combats de fin novembre-début décembre, et donc ravitailler Son-La, Yen-Chau et Conoï.

 

Cette évolution est conforme à l’«instruction personnelle et secrète» du 19 octobre 1952 dans laquelle le Général de Linarès demande au Colonel Gilles «d’organiser la défense de la Rivière Noire en la centrant sur Na San qui sera la base de ravitaillement de la zone».

 

Si les missions de la logistique à Na San évoluent, son organisation restera la même de novembre 1952 jusqu’au démontage de la base en juillet 1953, ainsi que l’a démontré le Général Favreau dans son ouvrage «Na San, la victoire oubliée (1952-1953. Le site est organisé à la fois autour d’un «centre de résistance» chargé de garantir l’intégrité de la place forte pour la partie opérationnelle et d’une «base» au sein de laquelle œuvrent les services pour la partie logistique. C’est le Colonel Gilles, chef du GOMRN et du centre de résistance qui coordonne les actions opérationnelles et le soutien logistique: «il décide de l’implantation des services suivant un plan d’ensemble. Il veille à ce qu’ils soient parfaitement protégés et qu’ils assurent leur défense rapprochée par leurs propres moyens»[5]. Le lieutenant Bertrand (2ème BEP) souligne également dans son journal de marche «l’impulsion que donne le Colonel GILLES. C’est un «vieux fantassin» qui commandait déjà à Hao Trach sur la RC 6 et ici, son obsession, c’est l’organisation du terrain. (…) Finalement il harcèle tout son monde et oblige à un tel travail que chacun est motivé et que Na San devient un centre de résistance très solide…»[6].

 

L’ensemble des composantes du soutien sont représentées à Na San.

Au terme de sa montée en puissance, le Service de Santé, comprenant une antenne chirurgicale (antenne chirurgicale mobile n° 901) et un organe de maintenance sanitaire, dispose sur place des matériels et des médicaments nécessaires au soutien de dix bataillons opérationnels pendant 30 jours. Un dépôt de ravitaillement sanitaire adapté assure les approvisionnements des bataillons isolés opérant dans le pays Thaï.

Dévolue au soutien en carburants, huiles, ingrédients et produits spéciaux, la 730ème compagnie de ravitaillement en essence assure l’approvisionnement des avions, des hélicoptères et des véhicules. Ravitaillé par fûts de 200 litres, le dépôt opérationnel des essences dispose de stocks initiaux permettant cinq jours d’autonomie, progressivement portés à 12 jours, soit plus de 50.000 litres d’ingrédients et de carburants divers.

Le Service du Matériel (11ème compagnie moyenne de réparation du matériel) doit en particulier soutenir un parc vieillissant de plus de 150 véhicules et gère un dépôt de munitions correspondant à 45 UF[7] pour les bataillons et à cinq UF pour l’artillerie.

Dans le même temps, le groupe d’exploitation de l’intendance aménage et équipe ses dépôts enterrés: magasins à vivres, magasins d’habillement, boulangeries de campagne, chambres froides, économats. Il dispose des réserves nécessaires pour continuer son action en cas de rupture du pont aérien.

La dépendance au pont aérien constitue indéniablement le point faible de la base logistique de Na San. Bien que les moyens aériens soient limités en Indochine, une coopération interarmées exemplaire a permis de planifier les approvisionnements en fonction de leur urgence et des priorités opérationnelles. En outre, les différents services ont su s’adapter face aux difficultés qui ont affecté le bon fonctionnement de la logistique.

 

Enseignements de Na San

À court terme, Na San a constitué un succès tactique[8] dont les Français n’ont pas su tirer les meilleures leçons, ce qui n’a pas été le cas du Général Giap.

Outre les erreurs tactiques que furent la non-exploitation des succès obtenus au plus fort de la bataille et l’évacuation[9], l’état-major français commettra l’imprudence de s’enfermer dans un «confort intellectuel»[10] en érigeant le concept de base aéroterrestre en véritable doctrine. Malgré un succès incontestable, le modèle proposé à Na San ne constitue qu’une solution tactique à une situation particulière. En mars 1953, le Général Salan tiendra les propos suivants au Maréchal Juin: «Le besoin de bases aéroterrestres est indispensable, mais il n’est pas question pour moi de m’y enfermer et de m’y faire détruire. Na San a été un moment de cette guerre, il ne s’agit pas de renouveler des Na San… Ces bases sont des pions de manœuvre… des pions cela se bouge, cela se manie!» Malgré cet avertissement, le haut-commandement voudra appliquer stricto sensu les principes de cet «heureux coup de dés»[11] à Diên Biên Phu sans prendre en compte deux contraintes liées à la logistique. Tout d’abord, en raison de la fermeture des aérodromes de Lai-Chau et de Na San, Diên Biên Phu ne pouvait compter que sur la voie aérienne pour assurer son ravitaillement. Le Général Salan écrira à propos de Diên Biên Phu dans ses mémoires: «cette base ne se conçoit pas puisque nous ne sommes plus à Na San et à Lai-Chau et, qu’isolée, loin d’Hanoï pour nos avions, elle devient une proie possible pour la masse de manœuvre viet-minh, libérée des charges que représentait pour elle la fixation des deux autres postes. Le Laos peut être défendu avec l’ensemble Na San, LAI-Chau, Diên Biên Phu. Les trois bases, qui constituent les pointes d’un triangle, sont situées à une centaine de kilomètres les unes des autres et peuvent se soutenir»[12]. Si l’on peut considérer le soutien logistique comme le centre de gravité d’une base aéroterrestre, la capacité à ravitailler constitue l’un de ses besoins fondamentaux. En raison de cette dépendance vis-à-vis du pont aérien et des élongations supérieures[13], la piste en est l’une des vulnérabilités critiques. À Diên Biên Phu, l’organisation du terrain conjuguée à l’emploi de l’artillerie (enterrement des batteries viet-minh, inefficacité des tirs de contre-batterie français) n’ont pas permis de protéger la piste d’aviation et le centre de résistance.

À l’inverse, le Général Giap a su tirer les meilleurs enseignements de son échec à Na San. Sur le plan logistique, il en a déduit que pour assiéger et réduire une base aéroterrestre, il lui fallait disposer d’un soutien sans faille qui assure l’approvisionnement en vivres, en munitions et en explosifs. C’est ce qu’il mettra en pratique par la construction de la route carrossable qui va de la Chine jusqu’à Tuan Giao, soit à 50 km de Diên Biên Phu. Ainsi que l’a expliqué le Général Favreau, «ce soutien logistique lui donnera le temps d’étudier et de reconnaître son terrain avant de lancer ses attaques et de mener un long siège de plusieurs mois»[14].

 

À long terme, on peut cependant considérer que le soutien logistique à Na San préfigure celui de nos forces terrestres actuelles.

En premier lieu, l’organisation du commandement dans laquelle les responsables de la logistique sont installés au PC opérationnel n’est pas sans rappeler celle du Commandement des forces terrestres. En effet, le COMFT dispose non seulement d’une division logistique au sein de son état-major, mais également d’un général adjoint logistique qui lui est directement subordonné.

En outre, la présence de l’ensemble des composantes de la logistique (soutien au stationnement, maintenance, ravitaillement, intendance, soutien santé, soutien pétrolier) illustre la similarité entre la base aéroterrestre de Na San et les bases logistiques actuelles (BLT, BLD) telles qu’elles sont décrites dans les différents manuels d’emploi du groupement de soutien terre[15] et du groupement de soutien divisionnaire[16]. Ces bases comprennent différentes zones liées aux domaines logistiques: ravitaillement-transports, maintenance, soutien du combattant, essences, santé.

Enfin, en termes d’accomplissement de la mission, certains aspects apparaissent très actuels. Dans le domaine du soutien sanitaire, on retrouve dans la description qui en a été faite par le Général Favreau le principe du soutien de l’arrière vers l’avant tel qu’il est pratiqué par la chaîne santé (relève, ramassage, triage): «chaque point d’appui dispose d’un poste de secours qui demande les évacuations des blessés qui sont brancardés jusqu’à un véhicule ou enlevés par hélicoptère si c’est possible et si la gravité de leurs blessures le nécessite. Au centre de triage, le médecin détermine le degré d’urgence des évacuations et n’opère sur place que les cas présentant une extrême urgence qui sont immédiatement transportés à Hanoï après réanimation»[17]. Dans le domaine de l’intendance, les principes des rations alimentaires différenciées adaptées aux spécificités culturelles (européens, annamites, thaïs, musulmans…), des rations «G»[18], des vivres frais, du pain rappellent la gestion actuelle des vivres opérationnels.

 

En définitive, le succès obtenu à Na San, dans lequel la logistique joua un rôle déterminant, l’a été par la conjonction de différents facteurs mis en exergue par le Chef de bataillon Casso:

  • «Un chef, un homme d’airain, comme on en retrouve dans les Pyrénées catalanes;
  • Un heureux dosage de troupes excellentes, soutenues par des services qui connaissaient l’enjeu d’une lutte dos au mur;
  • Une organisation défensive, moulée au terrain et adaptée aux moyens;
  • Un pont aérien sans défaillance, c’est-à-dire un soutien logistique soustrait à l’insécurité des pistes;
  • Enfin, une conception opérationnelle qui avait inspiré, a priori, au commandement, une confiance totale que son efficience devait, par la suite, lui mériter»[19].

Ainsi, l’effort logistique consenti à Na San a préfiguré l’importance croissante du soutien dans les engagements actuels des forces terrestres. «L’intendance suivra», disait Napoléon. Devenue logistique, elle accompagne désormais la manœuvre interarmes à laquelle elle s’intègre pleinement depuis la phase d’entrée en premier jusqu’au désengagement et peut constituer la condition de la victoire.

 

 

[1] « Le service de l’Intendance à Na San », Intendant militaire de 2e classe Bunel (chef de l’intendance opérationnelle du Tonkin à lépoque), Revue de l’Intendance - N°27 - 1953.

[2] Plus de 10 000 plaques PSP sont nécessaires pour aménager et renforcer les 1 200 mètres de la piste d’aviation.

[3] Pour contrer les offensives viet-minh du 30 novembre et du 1er décembre, l’artillerie tire entre 12 000 et 15 000 obus ; or 90 coups de 105 avec leur emballage pèsent à eux seuls environ 2,5 tonnes, soit le chargement d’un Dakota.

[4] « L’Intendance militaire en opérations en Indochine », Intendant militaire de 1re classe Bunel, Revue Historique des Armées - N°4 - 1957.

[5] Jacques Favreau, Nicolas Dufour, «Na San, la victoire oubliée (1952-1953)», Économica, 1999

[6] Extraits du journal de marche du Lieutenant Bertrand (2ème BEP) à la date du 24 novembre 1952

[7] Unités de feux: dotations en munitions

[8] Le Maréchal Juin qualifiera Na San de «chef d’œuvre d’art défensif»

[9] Effectuée en totale coordination interarmées entre les forces aériennes et logistiques, cette opération délicate a été parfaitement menée, en conformité avec les planifications de l’état-major

[10] Selon l’expression du Général Bart

[11] Selon l’expression du Général Blanquefort.

[12] Général Salan, «Mémoires – Tome II – Le Viêt-Minh mon adversaire», Paris, Presses de la Cité, 1971

[13] Diên Biên Phu est à 300 km d’Hanoï.

[14] Jacques Favreau, Nicolas Dufour, «Na San, la victoire oubliée (1952-1953)», Économica, 1999

[15] LOG 31-911 - Manuel d'emploi du groupement de soutien terre. Approuvé le 22 juillet 2005 sous le n°565/DEF/CDEF/DEO/B.LOG - Édition 2005.

[16] LOG 32-911 - Manuel d'emploi du groupement de soutien divisionnaire. Approuvé le 24 janvier 2005 sous le n°66 /DEF/CDEF/DEO/B.LOG - Édition 2005.

[17] Jacques Favreau, Nicolas Dufour, «Na San, la victoire oubliée (1952-1953)», Économica, 1999

[18] Rations de guerre

[19] Chef de bataillon Casso, «Na San aérodrome retranché», Revue du Génie militaire, Tome LXXXVI, n° de mai-juin 1953.

 

Séparateur
Titre : Le rôle déterminant de la logistique à Na San: l’action du Colonel Gilles
Auteur(s) : le Commandant Pierre-Antoine PY
Séparateur


Armée