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Kazakhstan: mirage ou réalité d’un nouvel Eldorado?

Cahiers de la pensée mili-Terre
Relations internationales
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Sa « stratégie 2050 » vise à propulser le Kazakhstan parmi les 30 pays les plus développés du monde d’ici 2050. Si les premiers signes sont encourageants, le pays n’en est pas moins confronté à deux défis majeurs : économique, suite aux difficultés liées au ralentissement de l’économie russe, et à la baisse du prix du pétrole ; institutionnel, avec la question de la future succession du président Nursultan Nazarbaev, aujourd’hui âgé de 76 ans.

Le capitaine Patrick Marnier précise entre mirage d’une vision grandiloquente et réalité d’atouts et de volonté indéfectible, quels sont le talon d’Achille et les piliers de cet eldorado ?


En juin prochain débutera à Astana, capitale ultra-moderne sortie des steppes, l’EXPO 2017. Nursultan Nazarbaev (NN), «Premier président, guide de la nation», compte beaucoup sur cet événement afin de valoriser plus encore le potentiel économique et touristique de son pays sur la scène mondiale.

 

Sa «stratégie 2050» vise à propulser le Kazakhstan parmi les 30 pays les plus développés du monde. Si les premiers signes sont encourageants, le pays n’en est pas moins confronté à deux défis majeurs: économique, suite aux difficultés liées au ralentissement de l’économie russe et à la baisse du prix du pétrole; institutionnel, avec la question de la future succession du président NN, aujourd’hui âgé de 76 ans.

 

Alors, entre mirage d’une vision grandiloquente et réalité d’atouts et de volonté indéfectible, quels sont le talon d’Achille et les piliers de cet eldorado?

La position géographique entre deux géants et la proximité originelle avec la Russie doivent-elles être considérées comme des atouts ou des fardeaux? Le Kazakhstan saura-t-il se jouer d’une actuelle prédominance de sa rente pétro-gazière? Riche de son passé et d’une vision à long terme, comment le pays compte-t-il atteindre ses objectifs en dépit d’un contexte géostratégique fluctuant?

 

Certes, les ambitions affichées se heurtent régulièrement à des limites imposées par des contraintes géographiques et historiques. On constate néanmoins que le Kazakhstan peut adosser ses projets de développement à des ressources naturelles quasi-inépuisables et, surtout, son pouvoir démontre une volonté d’émancipation ainsi qu’une force novatrice, afin au mieux d’établir le «pont entre Occident et Orient», au moins de se positionner en son cœur.

 

Des ambitions fortes se heurtent à des contraintes géographiques et historiques significatives

 

À cheval entre le nord de l’Asie centrale et l’Europe orientale, le Kazakhstan est un pays de steppes et de nomades. Il fit partie de l’empire russe, puis de l’URSS, avant d’accéder à l’indépendance en 1991. Ambitieuse, Astana semble aujourd’hui tiraillée entre le respect d’obligations internationales et le renforcement d’un arsenal de mesures estimées nécessaires à sa stabilité socio-politique.

 

  • En interne, malgré le chemin parcouru, encore des zones grises

- NN a mené une politique de modernisation sociale et su maintenir l’entente interethnique entre Russes et Kazakhs[1], tout en procédant à la «kazakhisation» progressive de l’appareil d’État. Dans une région de tensions ethniques, il met en avant son modèle de coexistence et de concorde sociale, dont la stabilité est néanmoins liée au contexte socio-économique.

 

- Çà et là, Human Rights Watch ou Amnesty International dénoncent encore le manque de respect des droits syndicaux et des travailleurs, ainsi que le manque de liberté religieuse. À ces accusations, les autorités opposent les principes de défense des secteurs industriels d’intérêt stratégique (secteur minier, pétrolier…), ainsi que la menace de l’extrémisme et du terrorisme mondial.

 

- Malgré les progrès des dernières années[2], l’économie demeure marquée par la prégnance du secteur public, la corruption et l’inefficacité administrative. Mais le gouvernement affirme lutter contre ces fléaux.

 

  • En externe, des alliances régionales et une multitude d’accords

bilatéraux

- Membre de la CEI, entre Asie et Europe, le Kazakhstan développe une politique multi vectorielle. Il est membre de l’OTSC et 24% de Russes ethniques vivent dans le nord du pays.

 

- L’analyse de la structure géographique de la balance commerciale met en évidence le caractère stratégique des relations commerciales aussi bien avec l’UE (comme client) qu’avec la Russie (comme fournisseur). Si la Russie représente plus d’un tiers des importations kazakhstanaises, l’UE fournit au Kazakhstan l’essentiel de ses revenus commerciaux, de sorte qu’un découplage paraît peu aisé.

- Avec la Russie et la Biélorussie, il compose l’Union économique eurasiatique (UEE), organisation dont NN revendique la paternité et dont il ne cesse de prôner une plus grande intégration. Au cœur de l’Eurasie, le Kazakhstan entend mettre à profit sa situation centrale entre Europe, Russie et Chine pour développer son commerce extérieur et devenir une plateforme de transit régional. Si, depuis 2011, l’intégration régionale[3] a fait bondir de 40% le commerce extérieur, depuis 2014 les chiffres chutent à nouveau.

 

  • Un avenir dépendant du règlement de la question de la «succession»

- Régnant résolument sur le plus grand et plus riche pays d’Asie centrale depuis la chute de l’URSS, NN est le doyen des chefs d’État de la région. La question de sa succession anime l’opinion publique, les médias et la diplomatie internationale. Malgré les supputations, l’incertitude demeure. Chaque nouvelle démission ou nomination au sein du gouvernement est intensément scrutée. NN l’a dit, il «ne transmettra[it] pas le pouvoir à ses enfants», et demeure réservé sur l’hypothèse d’un sixième mandat.

 

- NN est la figure emblématique du Kazakhstan. Astana semble rester attachée à un système autoritaire, auquel elle doit la réussite de sa transition. En l’absence de contre-pouvoirs, on est en droit de s’interroger quant à la fragilité du modèle. En 2011, à Janaozen, attentats et émeutes d’origine sociale avaient remis en question cette stabilité. En 2016, c’est Aktobe (Kazakhstan occidental) qui fut frappée à son tour. Ajoutés à l’émergence d’une certaine alternative politique, ces faits pèsent comme une épée de Damoclès sur le pays et pourraient mettre en danger le pouvoir en cas de transition mal anticipée.

 

Si, comme nous venons de le voir, le modèle du Kazakhstan demeure empreint de ses origines postsoviétiques, il y adosse certes sa stabilité régionale, mais refuse l’isolement et l’exclusivité au profit de l’ouverture.

 

Un développement fondé sur les ressources naturelles et l’industrie de pointe

 

Si ses sols abritent presque tous les éléments du tableau de Mendeleïev[4], c’est encore la rente pétrolière qui nourrit le pays. Depuis quelques années, elle attise la convoitise des États occidentaux et asiatiques. Appelé à devenir un des acteurs mondiaux du marché énergétique, le Kazakhstan refuse pourtant de dépendre d’une seule source de revenus, et le gouvernement veut diversifier tant son économie que ses partenaires commerciaux.

 

  • Certes une forte rente liée à des ressources convoitées et quasi

inépuisables…

- Le Kazakhstan s’est développé via l’approvisionnement de la Russie, mais dès son indépendance, il s’est libéralisé et rendu plus attractif pour les investisseurs. Détenant près de 75% des réserves d’hydrocarbures de la mer Caspienne (3% des réserves mondiales, dont 1,7% de gaz) avec le gisement de Kachagan[5], le pays pourrait devenir d’ici 2020 le 7ème producteur mondial de pétrole.

 

- Si la croissance de son économie repose sur la rente pétro-gazière (60% des exportations, 40% des revenus budgétaires), c’est aussi un eldorado minier ferreux et le premier producteur mondial d’uranium.

 

- Fort de ces atouts considérables, le Kazakhstan est devenu, dès l’année 2000, la première république ex-soviétique à rembourser toute sa dette au FMI, sept ans avant l’échéance.

 

  • …mais un potentiel agricole traditionnel à redynamiser…

Neuvième plus grand pays du monde[6], riche d’immenses pâturages et de la deuxième superficie arable mondiale, le Kazakhstan doit pourtant investir dans ses infrastructures de transport, de recherche, et dans la sécurité alimentaire, afin de soutenir sa compétitivité. Déjà, en 2013, l’OCDE lui conseillait une approche nouvelle.

 

- Grenier à blé de l’Asie centrale, et en dépit d’un stupéfiant gâchis, le Kazakhstan en est le premier exportateur mondial. Pourtant, le manque de coordination et de modernisation, caractéristique des agricultures postcommunistes, nuit à l’émergence d’un réseau efficace. L’activité est gérée par des agences d'État, freins au développement d’un marché concurrentiel, et qu’il serait urgent de réformer. Enfin, entre 1990 et 2013, la part de la production de blé dans l’activité du pays a chuté de 34% à 5%, face à la prédominance de l’intérêt pour le pétrole.

 

- En dépit d’un fort potentiel, l’élevage et la production laitière souffrent des mêmes maux. Les moyens de stockage et de transport frigorifique font défaut.

 

- L'enjeu est de faire évoluer le Kazakhstan d'une agriculture de subsistance à une agriculture durable, rentable et respectueuse de l'environnement. L'UEE offre des possibilités. Au nord, la Sibérie, et plus largement la Russie, sont un débouché pour le blé et le bétail. Le marché local est également à développer, et la crise en Ukraine pourrait, elle aussi, ouvrir de nouveaux débouchés pour la filière agricole.

 

  • …et surtout l’intelligence d’une politique multi-vectorielle

- En dépit d’un PIB multiplié par sept au cours des 25 dernières années, le Kazakhstan cherche à éviter le «tout pétrole» et diversifie son tissu industriel et technologique en ciblant des secteurs de pointe.

 

- La diplomatie économique figure invariablement parmi ses priorités de politique étrangère. Le pays veut attirer les investissements et améliorer le climat des affaires, mais des progrès restent à réaliser. Un ministère des affaires étrangères et du commerce international pourrait bientôt voir le jour.

 

- La multiplication de «joint-ventures», notamment dans le milieu de l’industrie de défense, permet l’accès à une relative autonomie, à l’indépendance et à la souveraineté dans les secteurs concernés, mais vise également, à terme, une capacité d’exportation.

 

- Dans le domaine spatial, le Kazakhstan fait également figure d’acteur grandissant. Outre le site de lancement de Baïkonour, il s’est depuis longtemps associé aux leaders pour développer les secteurs de la recherche et de la production afin de gagner en expertise et en autonomie. Organisatrice du séminaire international annuel des «Space Days», Astana développe sa propre chaîne d’assemblage spatiale, ainsi qu’une entreprise spécialisée[7]. On notera d’ailleurs avec intérêt la création, en octobre 2016, d’un ministère de l’industrie de défense et aérospatiale, témoin de l’intérêt accordé à ce secteur.

 

Assis sur un trésor minier, le Kazakhstan refuse de suivre l’exemple vénézuélien au profit d’une diversification et d’une anticipation plus semblables à celles des Émirats arabes unis. La vision 2050 privilégie la modernisation des potentiels en friche, l’accession aux technologies de pointe et le chemin de la diplomatie.

 

L’intégration dans le concert des grandes nations

 

Le Kazakhstan veut devenir une passerelle entre Asie et Europe et se positionne comme l’État eurasien par excellence. En quête de reconnaissance, il participe activement aux sommets des organisations internationales et mène une politique étrangère «multipolaire». Il semble pourtant tiraillé entre son désir d’appartenance à des «clubs» de pays développés et le dispositif juridique jugé indispensable à sa stabilité politique et sociale.

 

  • Les garanties intérieures d’une acceptation par l’extérieur

- Il est communément admis qu’avant d’entrer dans le cercle des grandes nations, chaque candidat doit au préalable attester d’une stabilité intérieure. État au régime présidentiel considéré comme autoritaire, le Kazakhstan a réélu en 2015 son président pour la cinquième fois avec 95,55% des suffrages. Si quelques ONG dénonçaient récemment encore les brutalités policières et le manque de liberté de la presse, il est aujourd’hui politiquement démontré que la pression pour un meilleur respect des droits de l’homme, pour délicate qu’elle soit, porte ses fruits. La transparence est promue; l’égalité des droits et une plus grande visibilité de la femme dans la société sont favorisées.

 

- Le chemin vers l’État de droit et l’économie de marché est long et semé d’embuches, mais le Kazakhstan l’a résolument entrepris, tout comme il lutte contre la corruption, qui nuit non seulement à l’autorité, mais également à l’économie de l’État. Malgré les stigmates du passé, les progrès sont perceptibles, mais à poursuivre.

 

  • Sortir de l’enfermement et de l’isolement

- NN a bien compris que la richesse était une clé nécessaire, mais pas suffisante, à son influence, et se veut aussi «générateur de stabilité régionale». Partenaire stratégique multiple, Astana a récemment été un intermédiaire entre la Russie et la Turquie, tout comme lors des pourparlers pour une sortie de crise en Ukraine et en Syrie.

 

- Elle a exercé la présidence de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) en 2010, et celle du Conseil des ministres des AE de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) l’année suivante. Le Kazakhstan a été le premier pays de la CEI à exercer la présidence de l’OSCE et à en accueillir le sommet en 2010.

 

- Le Kazakhstan est depuis plus de vingt ans membre de l’ONU et de l’UNESO et du Partenariat pour la paix (PPP) de l’OTAN. Nouveau membre non permanent du CSNU, il veut participer à une opération de maintien de la paix (OMP), si possible sous l’égide des Nations unies, aux côtés d’une nation-cadre ou de tutelle.

 

- Le président NN se pose par ailleurs en promoteur du désarmement et de la non-prolifération nucléaire, domaine dans lequel il est aussi actif que prosélyte[8], via notamment l’organisation d’une conférence mondiale annuelle, qui pourrait lui valoir l’inscription sur la liste des candidats pour le Prix Nobel de la Paix.

 

- Les relations UE-KAZ reposent depuis 1999 sur un accord de partenariat et de coopération (APC). Depuis 2015, les deux parties ont décidé de s’engager dans le sens d’un accord «renforcé». Entre gain d’expérience institutionnelle et prise de responsabilités sur la scène internationale, le Kazakhstan s’inspire des standards.

 

- Enfin, pour favoriser l’intégration, il faut lutter contre l’enclavement. C’est à ce titre que sont développés l’allongement de la route transcaspienne jusqu’à la Chine, et le développement du chemin de fer de la Caspienne jusqu’au port de Bandar-Abbas[9].

 

  • Les 100 pas de la «Stratégie 2050»

- Au pouvoir depuis un quart de siècle, NN a développé une vision à long terme. Son pays file résolument vers 2050, en s’appuyant sur deux vecteurs: d’une part, Nurly Zhol[10], plan décrit en un programme de 100 étapes concrètes, au terme duquel NN veut que son pays soit parmi les trente premiers mondiaux, et, d’autre part, la «Route de la soie».

 

- Le Kazakhstan mise sur l’EXPO – 2017 comme sur une sorte de vitrine de sa réussite. Le thème est celui de l’énergie du futur ? action pour la durabilité mondiale, et il est le premier État d’ex-URSS à l’accueillir. Dans le domaine des énergies renouvelables, le pays a fait appel à des spécialistes français pour développer sa production éolienne et photovoltaïque. Si le domaine souffre encore d’intérêt et de commandes, cela s’explique en partie par la concurrence chinoise ainsi que par la vertigineuse chute du prix du baril de pétrole.

 

- Se voulant un pont entre Occident et Orient, le Kazakhstan n’a de cesse de développer ses infrastructures et ses réseaux afin de s’imposer comme la plus évidente alternative de plate-forme logistique. Son réseau ferré, le plus long du monde[11], divise par trois les délais de transport pratiqués par voie maritime.

 

- Pour dépoussiérer enfin une image fardeau souvent associée au post soviétisme, à la steppe sauvage et aux pays en «-stan», NN a, dès 1994, cherché à se distinguer d’une région marquée d’une étiquette archaïque. S’il ne s’est finalement pas résolu à modifier le nom du pays, il a en revanche développé depuis 1996 une nouvelle élite grâce à la formation à l’étranger de ses meilleurs étudiants[12]. Animée par un fort patriotisme et un esprit entreprenant, la jeunesse, avenir de la nation, retourne souvent dans son pays à l’issue de ses hautes études.

 

Crédibilisé par un quart de siècle de longévité au sommet du jeune État, NN a démontré une capacité d’anticipation qui se reflète dans sa «Vision 2050». Pour réaliser sa politique intérieure, il use d’une certaine fermeté, inhérente aux nations d’ex-URSS, tranchant avec sa politique extérieure, offensive et séductrice.

 

Aussi ambitieux que soient ses projets d’avenir, le président Nazarbaev paraît résolu à se donner tous les moyens de sa politique. Si aujourd’hui le miracle économique s’essouffle, le développement du pays et de son économie se poursuit. Économiquement favorisé par une gigantesque manne pétro-gazière, le pays a compris qu’il devait néanmoins agir sur la diversification, tant en développant les secteurs de pointe qu’en modernisant et en rationnalisant des potentiels négligés. Il veut également valoriser sa position géostratégique intéressante pour renforcer la stabilité régionale, ainsi que pour asseoir son statut de nation qui compte.

NN se dit confiant pour l’avenir de son pays: sa nation est pacifique, n’empiète sur aucun pays et n’est l’ennemie de personne. Comme l’écrit Madame Catherine Poujol, spécialiste de la région, afin d’illustrer en quoi le rôle de la jeunesse kazakhstanaise pouvait se révéler décisive, la nation est issue des tribus nomades, qui s’installent là où cela va et bougent s’il le faut. Elles vivent dans des conditions extrêmes, sont résilientes et s’adaptent aux crises. Aussi n’est-il pas absurde de croire dans la capacité de la jeune nation à se jouer des difficultés conjoncturelles, pour tenir bon sur l’essentiel en dépit des vents et marées.

 

 

 

 

À l’issue de l’École militaire interarmes (40ème promotion), le Capitaine Patrick MARNIER choisit l’arme blindée cavalerie. Lauréat du concours du diplôme technique (DT – LRI) en 2014 et après deux années d’études au sein du département russe de l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), il sert actuellement au pôle relations internationales militaires (PRIM) de l’EMA, après un renfort de six mois auprès de l’attaché de défense près l’ambassade de France à Astana / Kazakhstan.

 

 

 

[1] Ici, Russes et Kazakhs s’entendent comme les deux ethnies majoritaires constituant la population dite kazakhstanaise.

[2] Passage de la 74ème à la 50ème place dans le classement de la Banque Mondiale, candidature à l’OMC et à l’OCDE

[3] UEE, coop. sino-kazakhstanaise, la création d’un corridor routier Europe-Chine, …

[4] Tableau périodique des éléments qui présente tous les éléments chimiques ordonnés par leur numéro atomique croissant et organisés en fonction de leur configuration électronique, laquelle sous-tend leurs propriétés chimiques. Créé par Mendeleïev en 1869, il a connu de nombreux ajustements depuis lors.

[5] Considéré comme le plus grand champ pétrolier des 30 dernières années et le plus grand projet industriel mondial contemporain, avec un budget de 150 milliards de dollars, ses réserves sont estimées à 20 milliards de barils. Il devrait à terme produire 1,5 millions de barils/jour.

[6] Presque cinq fois la superficie de la France.

[7] GALAM, en étroit partenariat avec Airbus Defence & Space.

[8] Il a dès 1991 ordonné l’arrêt des activités du centre national d’essais nucléaires de Semipalatinsk.

[9] Port du sud de l’Iran, au bord du golfe Persique - position stratégique sur le détroit d’Ormuz.

[10] «La route illuminée» - Plan (9 milliards de dollars) en 100 points de développement du pays, de ses infrastructures et de ses institutions.

[11] Voir pour cela la question du désenclavement au paragraphe précédent.

[12] Bourse présidentielle «Bolachak».

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Titre : Kazakhstan: mirage ou réalité d’un nouvel Eldorado?
Auteur(s) : le Capitaine Patrick MARNIER
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