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L’Éclaireur est une veille technologique orientée vers des sujets d’intérêt pour les études prospectives sur les opérations aéroterrestres, actuellement conduites par le Centre de doctrine et d’enseignement du commandement (CDEC).

Ce document est uniquement réalisé à partir de sources non classifiées. Il a vocation à permettre un rapide tour d’horizon bimensuel des informations diffusées dans les média et susceptibles d’intéresser le monde de la défense. Les brèves rassemblées se limitent à des synthèses brutes des documents analysés et recoupés à chaque fois que possible par des entretiens conduits par ses rédacteurs. Il revient donc à chaque lecteur de contextualiser ces informations, notamment lorsqu’elles ont pour origine des sources étrangères officielles, en fonction de l’usage qu’il souhaite en faire et de la nature des conclusions qu’il lui appartient d’en tirer.

 

 

 

“Best Tank In the World (For Now): The Army's New M-1A2C Abrams Has Arrived”

David Axe, The National Interest,  2 juin 2019

(source unique)

Le M-1A2C est la dernière version du M1 Abrams. Celui-ci a été présenté le 29 mai 2019 lors de l’exercice « Justice Eagle » en Roumanie. Il est en tous points une version améliorée du M1A2 SEP v2. La v3, renommée M-1A2C, dispose d’une meilleure protection passive (blindage renforcé sur l’avant de la tourelle) ainsi que d’une protection active par « système Trophy » (module hard-kill permettant la détection et la destruction de missiles et roquettes en approche), développé par la société israélienne Rafael. Il est également doté d'une plus grande puissance électrique, d'un meilleur système de diagnostic et d'un traitement de données compatible avec les futures munitions programmables. L’armée américaine dispose aujourd’hui d’un nombre suffisant de M-1A2C pour équiper une brigade (environ 100 chars) d’après Hank Kennedy, manager à General Dynamics. Le déploiement du M-1A2C permettra de remplacer les versions précédentes de l’Army qui seront retirées du service d’ici 2025.

Disponibilité : immédiate

 

 

 

[Vidéo] “Watch this Israeli robot face off against a marksman in a live-fire demo”

Seth J. Frantzman, Defense News, 1er juin 2019

(source unique)

L’industriel israélien General Robotics a fait la démonstration de ce qu’il entend être le premier robot armé opérationnel au monde. Appelé le Dogo Tactical Robot, ce véhicule armé télécommandé aurait vocation à être utilisé par les forces spéciales et les forces de sécurité intérieure pour des opérations en zone urbaine. Équipé de huit caméras permettant une vue à 360 degrés, une arme d’un calibre de 9 mm et une autonomie allant de 2 à 5 heures, le Dogo est un véhicule téléopéré et non doté d’intelligence artificielle. Il a été conçu pour assister les forces armées dans les opérations urbaines ; il se déplace aisément dans des terrains difficiles et peut communiquer lors d’une prise d’otage par exemple. Enfin, son angle de tir permet d’atteindre une cible se trouvant à terre ou une personne debout (d’une courte portée cependant).

Disponibilité : N/A

 

 

 

“Israelis Invest In New Artillery: ATMOS Mobile Howitzer”

Arie Egozi, Breaking Defense, 31 mai 2019

(source recoupée)

L’armée israélienne prévoit de remplacer ses obusiers M109 de fabrication américaine par les canons automoteurs ATMOS (Autonomous Truck Mounted howitzer System) de l’industriel Elbit. Un contrat d’une durée de douze ans et d’un montant de 125 millions de dollars aurait été signé par le ministère israélien de la Défense, afin de remplacer les M109, en service depuis 1973. Les systèmes ATMOS, de calibre 155 mm, ont une portée de 41 km.

Disponibilité : N/A

 

 

 

“Des voitures autonomes et des drones qui s’inspirent de Spiderman”

Fabrice Auchert, Futura Sciences, 23 mai 2019

(source unique)

Des chercheurs de l’Université Purdue aux États-Unis ont conçu de nouveaux capteurs inspirés du biomimétisme. Ces derniers se sont intéressés à la manière dont les animaux et insectes se renseignent sur leur environnement et particulièrement sur leurs mécanismes de terminaisons nerveuses situées dans les plumes et les poils. Ainsi, les chercheurs ont créé des capteurs dits passifs, définis comme des mécano-récepteurs inspirés des poils d’araignées et intégrés sur la coque d’un appareil. L’objectif de ces capteurs passifs est d’indiquer la présence d’un obstacle à éviter. Il serait donc possible que soit développés dans les prochaines années la Spidermobile ou encore le Spiderdrone.

Disponibilité : N/A

 

 

 

“GMLRS, HIMARS to get new rockets pods”

Tamir Eshel, Defense Update, 16 mai 2019

(source unique)

L’industriel américain Lockheed Martin développerait un nouveau système de rocket pods modulables permettant le chargement de fusées au fur et à mesure de leur utilisation, alors que les anciens pods sont jetés après usage unique. L'US army aurait octroyé 10,5 millions de dollars à l'entreprise pour le développement de ce système de lancement. Les essais au sol devraient débuter cet automne, avec un essai en vol prévu avant la fin de l'année civile. Les premières livraisons de la nouvelle nacelle modulaire sont prévues à l'automne 2021.

Disponibilité : 2021

 

 

 

“US Army and UK MoD move out with plans to acquire Elbit Systems’ Iron Fist Light Decoupled APS”

Ashley Roque, Jane’s, 22 mai 2019

(source unique)

L’industriel israélien Elbit devrait fournir son système de protection active Iron Fist à l’US Army et au ministère de la Défense britannique. L’US Army devrait ainsi signer avec le groupe un contrat de 122 millions de dollars en janvier prochain et recevoir 2 484 systèmes Iron Fist pour équiper ses véhicules blindés Bradley. Le MoD britannique, quant à lui, signerait un contrat d’un million de dollars afin d’évaluer le système.

Disponibilité : immédiate

 

 

 

“Players gather for robotic combat vehicle competition”

Jen Judson, Defense News, 24 mai 2019

(source unique)

Du 13 au 17 mai, le Texas a été le théâtre d’une compétition de prototypage de véhicules de combat robotisés. Organisée par le Combat Capabilities Development Center’s Ground Vehicle Systems Center (CCDC GVSC) et le National Advanced Military Consortium, cette manifestation visait à tirer parti de ce que l’industrie peut actuellement offrir et identifier les besoins futurs de l’armée américaine en matière de véhicules de combat robotisés légers, moyens et lourds dans le cadre de ses efforts de modernisation. La Next-Generation Combat Vehicle Cross-Functional Team (NGCV CFT) a ainsi été chargée d’établir à court terme un cahier des charges visant à produire de nouveaux véhicules conçus pour s’opposer à des adversaires disposant eux aussi d’équipements de ce type. Six équipes composées de huit véhicules ont été opposées sur le campus RELLIS de l’université A&M du Texas : une équipe Polaris, Applied Research Associates et Neva Systems ; une équipe Textron and Howe & Howe ; mais également Pratt & Miller ; HDT Expeditionary Systems ; AM General et QinetiQ North America.

Disponibilité : N/A

 

 

 

“Russia studies possibility of creating electromagnetic missiles”

TASS, 24 mai 2019

(source unique)

Selon l’agence de presse russe TASS, la société Techmash (appartenant au conglomérat d’État Rostec) étudierait la possibilité de créer des munitions à explosion électromagnétique compatibles avec des systèmes lance-missiles. Ce type de projectile délivrerait, lors de l’impact sur la cible, de puissantes impulsions magnétiques. Ses effets dépasseraient le seul cadre de la guerre électronique, car en plus de détruire leur objectif, ils seraient à même de brouiller et de créer un faux environnement électromagnétique autour de la cible. Ce type de munitions serait utilisé pour atteindre des cibles diverses comme des missiles guidés conventionnels, des moyens de communication ou des satellites de navigation. Selon l’agence TASS, les États-Unis, Israël et la Russie s’emploieraient à créer de telles armes.

Disponibilité : N/A

 

 

 

“ARA unveils cutting-edge situational awareness technology for future battlefieds”

Defense Blog, 22 mai 2019

(source unique)

À l’occasion de la Special Operations Forces Industry Conference (SOFIC) qui s’est tenue à Tampa à la fin du mois de mai, la société de recherche et d’ingénierie ARA (Applied Research Associates) a dévoilé son nouveau casque affichage tête haute. Appelé le ARC4 (Augmented Reality, Command, Control, Communicate, Coordinate), ce système a pour objectif d’informer le soldat sur son environnement de façon continue. Grâce à ce casque de réalité augmentée, le soldat perçoit, en 3D, toutes les informations géospatiales dont il a besoin.

Disponibilité : N/A

 

 

 

“Raytheon successfully tested advanced warhead for next-gen ballistic missile”   

Defense Blog, 23 mai 2019  

(source unique)

Le fabricant d'armes américain Raytheon aurait testé avec succès un missile balistique de prochaine génération, baptisé Deepstrike. Un premier essai en vol serait programmé pour la fin de l’année 2019. Ce nouveau missile est l'offre de Raytheon pour le programme Precision Strike Missile, ou PrSM, de l’US Army. Le PrSM remplacera le système de missiles tactiques, conçu dans les années 1970 et qui approche de sa fin de vie opérationnelle. Selon Raytheon, deux Deepstrike peuvent être lancés depuis un seul pod et de manière plus réactive. Disposant d’une plus grande autonomie (entre 60 et 499 km) et d’une plus grande puissance de feu, ils seraient deux fois moins coûteux. Le missile serait plus maniable et disposerait d'une architecture modulaire et ouverte simplifiant les mises à niveau du système. L’US Army aurait fait du programme PrSM une priorité et aurait accéléré le calendrier d'acquisition afin de mener des essais dès 2023 et au cours de l’année 2024. La production à grande échelle serait ensuite envisagée. Dans un premier temps, le missile ne serait utilisable qu'à partir du lanceur M142.

Disponibilité : 2024

 

 

 

 

 

“La DGA lance le développement d’une nouvelle génération d’équipements de protection individuelle des combattants contre les risques NRBC”

Direction générale de l’armement, 24 mai 2019

(source unique)

La direction générale de l’armement (DGA) a notifié à un groupement d’industriels (composé de NBC-Sys, Ouvry, Paul Boyé Technologies, SP Défense) le développement du programme nommé “Ensemble de protection individuel des armées” (EPIA). Ce programme a pour objectif le remplacement des tenues et masques de protection des armées contre les risques NRBC mis en service dans les années 1990. EPIA permettra au combattant de continuer sa mission sous attaque NRBC tout en restant protégé. Le système sera adapté à différents systèmes d’armes : aéronefs, navires, véhicules terrestres et équipements individuels. Enfin, les travaux de développement, en partenariat avec les armées, la DGA, le SSA et le SEA, dureront cinq ans.

Disponibilité : 5 ans

 

 

 

“CaMo adopté par l’Assemblée nationale”

Assemblée nationale, 22 mai 2019

(source unique)

L’Assemblée nationale a approuvé l’accord relatif à la coopération entre la France et la Belgique dans le domaine de la mobilité terrestre. Cette décision de l’Assemblée nationale fait suite à celle adoptée par le Sénat en mars dernier (voir Éclaireur n°9 du 1er avril). Portant sur la Capacité Motorisée (CaMo) de la Composante Terre belge, l’accord pose un véritable cadre de coopération militaire entre les deux pays, et concerne non seulement le matériel mais aussi la formation, l’entraînement et la doctrine, renforçant l’interopérabilité au plus bas niveau. Ainsi, la Composante Terre belge devrait recevoir 382 Griffon et 60 Jaguar, produits par les industriels français Nexter, Thales et Arquus, pour un contrat à hauteur de 1,5 milliard d’euros.

Disponibilité : N/A

 

 

 

“Notification de la deuxième étape du projet ARTEMIS de big data du ministère des Armées”

Ministère des Armées, 23 mai 2019

(source recoupée)

En octobre 2018, la direction générale de l’armement (DGA) présentait le projet ARTEMIS (architecture de traitement et d’exploitation massive de l’information multi-sources). Celui-ci vise à doter le ministère des Armées d’une infostructure souveraine de stockage et de traitement massif de données (big data). Le 14 mai 2019 était notifiée la deuxième phase du projet, qui se déroule dans le cadre d’un partenariat conclu entre ATOS, associé à Cap Gemini, et le groupement Thales / Sopra Steria. Dans deux ans et demi, l‘un de ces duos industriels sera sélectionné pour mettre en œuvre la plate-forme. Pour les départager, diverses expérimentations utilisant les solutions ARTEMIS ont été commandées par la DGA à chaque partenaire : le suivi d’une flotte, de la maintenance, de l’état de santé des militaires ou encore le partage de connaissances. Des déploiements pilotes auront lieu dès 2020. La version V1 homologuée de la plate-forme ARTEMIS est attendue pour 2021.

Disponibilité : 2021

 

 

 

“ENTRETIEN. Naval Group. « Sans suprématie technologique, on ne gagne pas la guerre » ”

Catherine Jaouen, Ouest France, 23 mai 2019

(source unique)

Les 28 et 29 mai derniers, Naval Group organisait la quatrième édition des Naval Innovation Days à Lorient. À cette occasion, le président du groupe, Hervé Guillou, est revenu sur l’importance de l’innovation pour les industriels français de l’armement. Il a partagé sa vision de l’innovation comme garantie de la supériorité technologique au combat, de la souveraineté et de la compétitivité industrielle française. Pour viser une meilleure performance opérationnelle, les Innovation Days se sont déroulés en présence des états-majors français, de la direction générale de l’armement (DGA) et de grands groupes industriels. Hervé Guillou s’est exprimé sur la nécessité d’identifier les besoins opérationnels du futur afin de développer des solutions adaptées. Naval Group investit actuellement dans la recherche et le développement sur des innovations variées tels que l’intelligence artificielle, la reconnaissance acoustique, la réalité augmentée ou encore les systèmes coopératifs multi-drones.

Disponibilité : N/A

 

 

 

“Nexter Robotics awarded High Research Secured - Remotely Operated Vehicle (ROV) Sys contract”

Nexter, 24 mai 2019

(source unique)

Nexter Robotics a annoncé avoir été sélectionnée pour fournir 88 robots NERVA à l’armée canadienne dans le cadre du programme Army’s High Research Secured-Romtely Operated Vehicle Systems (HRS-ROV) avec un contact à hauteur de quatre millions d’euros. En collaboration avec ECA Robotics et Deltic Group, Nexter devrait livrer 79 Nerva®-LG et 9 Nerva®-XX. Ces deux robots multi-missions peuvent accueillir plusieurs charges utiles. Robustes, waterproof et facilement démontables, ils sont conçus pour s’adapter à tous types de terrains et peuvent être contrôlés depuis un ordinateur, un smartphone ou une tablette. Une fois la mission terminée, le robot peut effectuer un retour automatique. Ces engins sont élaborés pour effectuer des missions de reconnaissance ou de soutien opérationnel.

Disponibilité : N/A

 

 

 

“Le programme du futur hélicoptère Guépard avancé d’un an”

Ministère des Armées, 28 mai 2019

(source recoupée)

La ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé le 27 mai 2019 à Marignane l’avancement d’un an du programme de l’Hélicoptère Guépard (2021 au lieu de 2022 pour les premières commandes et premières livraisons en 2026 au lieu de 2028). Les armées recevront au total 169 Guépard pour remplacer cinq flottes d'hélicoptères (Alouette 3, Dauphin, Gazelle, Fennec et Panther) : 80 pour l'armée de Terre, 49 pour la Marine et 40 pour l'armée de l'Air. L’hélicoptère interarmées léger (HIL), produit par Airbus Helicopters, est un biturbine d'environ six tonnes capable de voler à 180 nœuds (plus de 330 km/h). Il peut transporter deux membres d'équipage et cinq combattants équipés. L’avancement du programme sera répercuté sur la prochaine loi de programmation militaire.

Disponibilité : 2026

 

 

 

Présentation du Scarabee d’Arquus

CDEC, 5 juin 2019

(source unique)

Le CDEC a assisté à la présentation du nouveau prototype de l’industriel français Arquus, le Scarabee. Développé après un processus de R&D de neuf mois, le véhicule, hybride, peut être équipé d’un canon de calibre 25 ou 30 mm. Embarquant trois ou quatre combattants, une de ses particularités est d’être téléopérable. De plus, le Scarabee, d’un poids de huit tonnes, peut tracter une remorque, elle-même motorisée (100% électrique) et également téléopérable. En outre, il pourrait atteindre une vitesse supérieure à 120 km/h, gravir des pentes de plus de 60° et disposerait d’une autonomie de 800 à 1000 km. Arquus, qui a célébré son premier anniversaire le 24 mai dernier, effectue actuellement des tests de ce prototype.

Disponibilité : 1 an

 

 

 

 

 

“Allocation du secrétaire général sur l’adaptation de l’OTAN aux menaces cyber”

OTAN, 23 mai 2019

(source unique)

« Pour une dissuasion parfaitement efficace, il faut que les agresseurs potentiels sachent que nous ne sommes pas limités dans notre aptitude à réagir lorsque nous sommes attaqués dans le cyberespace » a déclaré le Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg lors de la conférence de l’OTAN sur « l’engagement en faveur de la cyberdéfense » (NATO Cyber Defense Pledge Conference) du 23 mai. En 2015 déjà, le Secrétaire général avait déclaré qu’une attaque cyber contre un des membres de l’organisation pouvait déclencher une riposte collective au titre de l’article 5. Parmi les motifs de cette mutation, Stoltenberg évoque principalement la multiplication, depuis 2014, des cyberattaques et des ingérences russes dans le domaine cyber. Ces dernières, parce qu’elles déstabilisent les « fondements mêmes de la démocratie », devront recevoir une « riposte proportionnée » annonce ainsi le haut responsable otanien. Après avoir déjà incorporé les moyens et capacités cyber des membres au sein de l’Alliance, cela confirme la nouvelle posture cyber otanienne depuis « l’Engagement en faveur de la cyberdéfense » de 2016.

Disponibilité : N/A

 

 

 

“Senate’s Pentagon budget bill would obstruct Trump from leaving NATO”

Joe Gould, Defense News, 24 mai 2019

(source recoupée)

Face aux multiples déclarations divergentes du Président américain concernant le maintien des États-Unis au sein de l’OTAN, certains sénateurs ont prévu un premier garde-fou à une sortie de l’Alliance. En effet, le comité sénatorial des forces armées a proposé d’insérer dans la nouvelle loi de financement militaire un dispositif empêchant pendant un an, en cas de décision de sortie de l’OTAN, le financement d’un retrait des forces armées américaines présentes en Europe. Cela viserait à prévenir l’instantanéité de toute décision de retrait étatsunien de l’Alliance et donnerait ainsi au congrès « l’opportunité de débattre et de remettre en cause la décision si nous la pensons mal-fondée », selon les mots du sénateur Tim Kaine (démocrate).

Disponibilité : N/A

 

 

 

“Doping soldiers so they fight better - is it ethical ?”

Maxwell Mehlman, Defense One, 28 mai 2019

(source unique)

La question du soldat augmenté par la prise de substance et/ou de drogue n’est pas nouvelle. Pendant la Seconde Guerre mondiale le recours à l’amphétamine Dexedrine était chose courante. De nos jours, la DARPA teste des compléments alimentaires ultra puissants, des substances pour rendre plus fort ou pour réduire le besoin de dormir comme le modafinil. Dans cet article, Maxwell Mehlman, professeur en droit de la santé et bioéthique étudie les avantages et les risques de la prise de drogue par le combattant. Avoir recours à ce genre de substance permet d’accroître la performance du soldat au combat, peut épargner des vies et rendre l’accomplissement d’une mission plus facile. Toutefois, certaines questions se posent : un chef peut-il donner l’ordre aux soldats de prendre de la drogue ? Selon l’auteur, les donneurs d’ordre ne pourraient procéder de la sorte qu’à la condition que les avantages consacrés par la prise de drogue et l’importance de la mission justifient les risques encourus par le combattant. Néanmoins, l’utilisation de ces substances nécessite un encadrement, des règles et la prise en considération des risques auxquels les soldats s’exposent.

Disponibilité : N/A

 

 

 

“Eyeing China, Pentagon unveils new report on rare earth minerals”

Phil Stewart, The Sydney Morning Herald, 30 mai 2019

(source unique)

Le département de la Défense américain a récemment transmis au Congrès un rapport préconisant la réduction de la dépendance du pays aux minéraux de terres rares chinois. Jusqu’ici, la Chine assurait 80 % des imports américains de minéraux de terres rares, mais menacerait désormais de réduire considérablement ses exportations. Or, ces minéraux demeurent indispensables pour la fabrication d’équipements militaires tels que les satellites, lasers et autres systèmes de défense anti-missiles. Pour faire face aux inquiétudes grandissantes de Washington sur le rôle de Beijing en tant que fournisseur, le département de la Défense souhaiterait restaurer la production nationale des minéraux de terres rares grâce à un programme fédéral qui reste encore à définir.

Disponibilité : N/A

 

 

 

“Les nouveaux matériaux, ingrédients-clés des armes du futur”

Hassan Meddah, L’usine nouvelle, 31 mai 2019

(source unique)

Les systèmes d’armes futurs dépendent de la mise au point de nouveaux matériaux et d’alliages performants. Le ministère des Armées et les industriels français de la défense travaillent à l’amélioration de la performance des systèmes d’armes grâce à de nouvelles compositions d’alliages et des procédés innovants de fabrication. Le frittage flash est une des technologies innovantes. Elle permet « d’agglomérer des nanopoudres sous l’effet d’une forte impulsion électrique » afin d’obtenir des pièces résistantes. Pour répondre à des besoins spécifiques, l’objectif est de pouvoir développer des combinaisons d’alliages permettant de favoriser la caractéristique mécanique souhaitée (ténacité, ductilité, caractère réfractaire etc.). En février dernier, le ministère des Armées a attribué 115 millions d’euros à Safran pour lui permettre de développer les matériaux nécessaires au futur moteur du Système de combat aérien futur (SCAF). Ces matériaux doivent être capables d’encaisser des contraintes inédites comme la résistance à des températures allant jusqu’à 2 100°C.

Disponibilité : N/A

 

 

 

 

 

“Les Hobart’s Funnies du débarquement et de la bataille de Normandie”

(source recoupée)

Né en Inde en 1885, le britannique Percy Hobart sort diplômé de l’académie militaire de Woolwich en 1904, et intègre l’arme du génie. Puis, après avoir servi en France et en Irak, il rejoint l’arme blindée, au sein de laquelle il deviendra « brigadier général » en 1934. À la suite du raid manqué sur Dieppe en 1942, il retient la principale leçon liée aux difficultés d’un tel débarquement : les blindés sont vite bloqués par des obstacles artificiels et naturels. Ainsi, à la veille de l’opération Overlord, il conçoit les Hobart’s Funnies, huit sortes de blindés modifiés à partir de châssis de chars britanniques Churchill et américains Sherman. De ces engins blindés on retiendra notamment le Crocodile, doté d’un lance-flammes et particulièrement efficace dans le bocage normand, et le Bibbin, équipé d’un rouleau permettant aux véhicules le suivant de ne pas s’enfoncer dans le sable. Le célèbre Crab, réalisé quant à lui à partir d’un char Sherman, était muni d’un fléau faisant exploser les mines ennemies.

 

 

 

“Le saviez-vous ? Stubby : héros canin de la Grande Guerre”

Ministère des Armées, 22 mai 2019

(source recoupée)

Chien le plus décoré de la Première Guerre mondiale avec quatorze distinctions militaires, Stubby, un bull-terrier américain, a participé à pas moins de dix-sept batailles de la Grande Guerre. Stubby était en outre capable de prévenir les attaques au gaz moutarde, repérer le bruit des obus avant les soldats, ou encore entendre les cris des blessés dans le no man’s land. Le bull-terrier aurait même identifié un espion dans une tranchée en l’entendant murmurer un mot d’allemand. Aujourd’hui, les missions confiées aux chiens au sein des unités d’élite ou spécialisées évoluent avec les nouvelles technologies. Attaques, détection d’explosifs et reconnaissance font désormais partie de ces fonctions. Ainsi de Lioda, le malinois du 1er RPIMa, équipé de caméras et capable de recevoir des ordres par radio jusqu’à une distance de 300 mètres.

 

L’Éclaireur est une lettre de veille en sources ouvertes, réalisée par les rédacteurs du pôle études et prospective du CDEC. Elle a pour objectif d’appuyer les travaux de prospective sur le combat aéroterrestre, conduits dans le cadre du Forum de la pensée mili-terre. Les brèves proposées constituent une synthèse des informations brutes ; il appartient au lecteur de les remettre dans leur contexte.
 
 


 
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