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L'éclaireur n° 46 - mars 2022


Crédit : freestocks.org
 

Hackers For Hire: Proxy Warfare in the Cyber Realm

William Akoto, Modern War Institute.
31 janvier 2022.
 
Alors qu'une intensification du recours par les États aux cyber proxys est observée depuis plusieurs années, William Akoto développe dans cet article les différents facteurs politiques de leur utilisation. La diversité des compétences mises à disposition des États ainsi que la possibilité pour ces derniers de nier toute implication dans les actions entreprises par ce biais constituent les moteurs principaux du recours aux cyber proxys. La réticence de la population civile quant à la conduite de ce type d'attaques conduit cependant l'auteur à proposer la limitation de leur emploi par les États. Pour cela, il s'appuie sur un calcul coûts-bénéfices et sur le mécanisme de responsabilité des États. Il suggère ainsi de mettre en place des sanctions économiques, des mesures de défenses techniques, ou encore d'avoir recours à la dénonciation publique.
 
 
 
Crédit : Jonathan van SMIT
 

Keeping Pace in the Gray Zone: Three Recommendations for the U.S. Intelligence Communit

Jake Harrington, Riley McCabe, War on the Rocks.
1er février 2022
 
À la lumière des récentes évolutions de la situation à la frontière russo-ukrainienne, Jake Harrington et Riley McCabe traitent des enjeux spécifiques de la « zone grise » pour les services de renseignement américains, et la manière dont ceux-ci pourraient l'exploiter à leur avantage. Ils émettent ainsi trois recommandations. La première consiste à développer une catégorisation et une typologie constantes en la matière. La deuxième porte sur la détection des actions sous le seuil, et préconise le recours au renseignement en source ouverte afin de favoriser la collaboration interservice. Enfin, la troisième encourage à élargir la communauté du renseignement à des partenaires non-étatiques. Pour les auteurs, la mise en place de ces recommandations devrait permettre d'éviter les principaux écueils liés au cloisonnement du renseignement tel qu'il est actuellement pratiqué.
 
 
 
Crédit : Defense Dept. photo
 

Army Sees Progress with Leader-Follower Vehicle Technology

Yasmin Tadjeh, National Defense
21 janvier 2022.
 
L'US Army veut tirer parti de la robotique pour développer la technologie de « véhicule suiveur » semi-autonome. Ces véhicules ont la capacité d'être conduits indépendamment à distance, ou de suivre un véhicule de tête. Les « véhicules suiveurs » autonomes utilisent le système de chargement palettisé (Palletized Load System), qui permet le transport de marchandises sur des longues distances, le réapprovisionnement et le soutien aux opérations des unités de combat mobiles.
 
 
 
Crédit : U.S. Marine Corps photo by Pfc. Sarah PYSHER
 

Are new and emerging technologies game-changers for smaller powers ?

Michael Claeson, Zebulon Carlander, War on the Rocks.
29 décembre 2021.
 
L’exemple du conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan dans le Nagorno-Karabagh en 2020 permet à Michael Claeson et Zebulon Carlander, de l’armée suédoise, d’illustrer l’impact des nouvelles technologies sur le champ de bataille pour les petits États. À l’aube de la quatrième révolution industrielle, la Suède fait face à la nécessité de redéfinir ses priorités, pour passer d’une puissance de projection à la capacité de rivaliser avec des puissances majeures. Les auteurs préconisent ainsi une modernisation progressive de l’armée, incluant les nouvelles technologies, avec discernement. Celle-ci doit reposer avant tout sur des décisions éclairées non pas par la volonté de rivaliser avec les grandes puissances dans tous les domaines, mais par l’analyse d’un contexte stratégique spécifique. Ainsi, il serait plus intéressant pour les puissances plus modestes d’exploiter l’asymétrie et la non-linéarité à leur avantage, plutôt que de tenter d’imiter les grandes puissances militaires.
 
 
 
 

Sowing darkness for military advantage: Deception

Charles B. Vandepeer, James L. Regens, Wavell Room.
28 janvier 2022.
 
Face à la compétition stratégique avec la Russie, la Chine ou même l'Iran et la Corée du Nord, Charles B. Vandepeer et James L. Regens soulignent l'intérêt croissant des armées pour les stratégies et tactiques de tromperie (deception) ainsi que la nécessité de les maîtriser aujourd'hui. À travers l'histoire, cet art de la surprise aurait constitué un multiplicateur de force pour celui qui l'emploie, du Cheval de Troie à la Guerre du Kippour. Plus encore que le simple mensonge, la tromperie se fonde sur les préjugés et attentes de l'audience qui en sera la victime et qui prendra par conséquent de mauvaises décisions. Pour les auteurs, l'enjeu porte donc aujourd'hui notamment sur la représentation de la réalité du champ de bataille par les décideurs, dans un contexte de multiplication des capteurs de haute technologie. Ils notent donc une augmentation massive du recours à la tromperie par les rivaux stratégiques des démocraties occidentales et en prônent un plus grand usage par celles-ci.
 
 
 
 

The Art of Pacifism in the Conduct of War

Richard Davis, The Forge.
22 décembre 2021.

L’auteur s’intéresse à la notion de pacifisme et aux outils pragmatiques qu’elle conférerait en tant que garantie sécuritaire pour le gouvernement australien. Traditionnellement, l’Australie conduit de nombreuses opérations de maintien de la paix et cette dynamique se retrouve dans la mise à jour stratégique de la défense de 2020. Trois objectifs y sont exposés : façonner l’environnement stratégique de l’Australie, dissuader les actions contre les intérêts du pays et répondre avec une force militaire crédible si besoin. Afin de les atteindre, l’auteur interroge le pacifisme en tant qu’éthique de la sécurité et affirme que cette notion peut avoir une pertinence directe pour les objectifs de sécurité contemporains. Par exemple, les stratégies de contre-insurrection, en ce qu’elles poursuivent un objectif de stabilité de la société et de bonne gouvernance, témoignent d’un engagement pacifiste.

 
 
Crédit : Crilly, 2021
 

Multi Dimensional and Domain Operations (MDDO)

Martin Crilly, Alain Mears, Wavell Room.
26 janvier 2022.

Martin Crilly et Alain Mears soulignent le caractère anachronique de l’analyse de la guerre à travers une séparation entre les différents domaines (terrestre, maritime, aérien). Ils lui préfèrent une typologie plus adaptée fondée sur la notion d’influence. Ils distinguent ainsi trois dimensions : influence physique (les trois domaines traditionnels auxquels s’ajoute le spatial), informationnelle (cyber, électromagnétique...) et cognitive (les pensées individuelles et collectives, la raison humaine). Selon eux, seule une approche combinée et non mono-dimensionnelle permettra aux démocraties occidentales de rivaliser avec des puissances comme la Chine et la Russie qui ont, elles, déjà commencé à réimaginer leur stratégie d’influence dans une optique de projection de puissance.

 
 
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The mirage of the Interconnected Battlefield

Jack Watling, Modern War Institute.
21 janvier 2022.

Jack Watling nuance le fantasme d’un champ de bataille multidimensionnel dans lequel l’interconnexion permanente entre les différents domaines permettrait une conscience de la situation suffisante pour choisir les options tactiques les plus efficaces et létales. Il souligne l’écart entre la théorie et la pratique, cette dernière faisant face aux importantes frictions du réel. En effet, certaines réalités telles que l’augmentation croissante de la taille des fichiers et la multiplication des capteurs complexifient cette interconnexion. Les décideurs ne doivent donc pas se fonder aveuglément sur ce que l’auteur perçoit comme un potentiel “mirage”.

 
 
 

Greening Defence: Prioritising Climate Change for a Sustainable Future”

Sarah Ashbridge, Alistair Beard, RUSI.
26 janvier 2022.

Alors que le changement climatique menace d'altérer l'environnement opérationnel dans lequel les forces armées britanniques seront amenées à être déployées, le Ministry of Defence (MoD) cherche à réduire ses émissions de gaz à effet de serre en utilisant davantage les énergies renouvelables. En contrepartie, le développement et l'emploi de technologies dites « propres » offriront un avantage opérationnel aux combattants compte-tenu de leurs faibles signatures sonores et thermiques. Ainsi, à l'aide des propositions formulées dans la Climate Change and Sustainability Strategic Approach, le MoD espère notamment opérer un changement dans les mentalités au sein des armées et réajuster sa relation avec l'industrie de défense, afin de mettre en place des modes d'approvisionnement durables. La British Army a déjà mis en place le Project Prometheus visant à électrifier ses équipements de combat avec de l’énergie solaire.

 
 
Cr dit :   U.S. Marine Corps photo by Staff Sgt. Donald HOLBERT/Released
 

Turn on the light, extinguish the fire: Israël's new way of war

Eran Ortal, War on the Rocks.
19 janvier 2022.

L'auteur met en lumière les limites de l'actuelle stratégie israélienne de « défense offensive » et recommande que les Israel Defense Forces (IDF) adoptent une nouvelle approche pour interdire les frappes aériennes du Hamas et du Hezbollah. Les lanceurs de missiles et de roquettes seraient identifiés et exposés par des réseaux de senseurs israéliens avant d'être détruits par un système de frappe connecté aux senseurs. Cette approche, moins coûteuse que le renseignement, diminuerait les chances de voir une frappe ennemie toucher le sol israélien et assurerait la liberté d'action des IDF en opération extérieure grâce à la rapidité et la précision des réseaux de senseurs.

 
 
Crédit : DoD photo by Staff Sgt. Steve CUSHMAN, U.S. Marine Corps/Released
 

Bad Idea: Winning the Gray Zone

Sean Monaghan, Defense 360°.
17 décembre 2021.
 
Souvent considérée comme une bataille à remporter, la zone grise constitue en réalité selon l’auteur un champ d’action permettant d’éviter une confrontation plus brutale. En effet, ne plus tolérer les transgressions sous le seuil de la guerre ne ferait qu’augmenter le risque de guerre ouverte. Partant de l’exemple de la compétition sino-américaine, l’auteur estime que les capacités américaines dans ce domaine confèrent aux États-Unis un avantage important. Il préconise donc de ne pas rechercher de victoire décisive dans la zone grise, mais plutôt d’y cultiver la compétition stratégique internationale. Par ailleurs, afin de préserver l’équilibre mondial, le Department of Defense américain doit continuer de se préparer à vaincre en cas d’engagement majeur.
 
 
 
Crédit : NATO
 

Pressing questions: offensive cyber operations and NATO strategy

Erica D. Lonergan et Mark Montgomery, Modern War Institute.
25 janvier 2022.
 
L'auteur étudie le défi que représenterait, pour l'Alliance atlantique, la poursuite par les Russes de la guerre dans les zones grises et notamment dans le cyberespace. Pour l'instant, la politique de l'OTAN dans le cyberespace a toujours été la protection de ses réseaux et le renforcement de sa résilience. Si les actions offensives sont progressivement intégrées dans le cadre des opérations militaires, l'auteur considère qu'elles doivent également être intégrées sous le seuil de la guerre. L'auteur plaide pour la mise en place d'une stratégie commune au sein de l'OTAN en la matière, qui nécessiterait un renforcement de l'interopérabilité entre ses membres, notamment en matière de renseignement. Le risque d'escalade qui pourrait en découler doit cependant être envisagé, tout comme la possibilité d'un dialogue plus transparent entre la Russie et les puissances occidentales au sujet des opérations cyber.
 
 
 
Source : European Security & Defence
 

On Target – Advances in Small Arms Sights

1er janvier 2022.

Si le secteur des armes légères est suffisamment mature pour que l’innovation technologique y soit rare, des modifications régulières permettent d'y accroître les performances d’armes ou de munitions parfois très anciennes. De nombreuses opérations, du Vietnam à l’Irak, ont continuellement permis des progrès non négligeables concernant les matériaux, la précision, les technologies optique, électro-optique, électronique ou encore le confort du combattant. L’intervention en Afghanistan a en outre nécessité l’adaptation des armes légères pour des portées de tir jusqu’à 600 mètres et non plus seulement 300. Les développements à venir portent sur des innovations telles que le système informatisé Assault Rifle Combat Application System (ARCAS) d’Elbit Systems. Celui-ci intègre de l'intelligence artificielle en support d’un viseur électro-optique et d’un oculaire monté sur le casque, fournissant aux soldats des informations de combat en temps réel.

 
 
Source : Modern War Institute
 

There’s a race for Arctic-Capable drones going on, and the United States is losing

Andrew EVERSDEN, Modern War Institute
19 janvier 2022,.

Alors que l’Arctique représente un environnement stratégique en matière de ressources, la compétition entre puissances s’intensifie et la Russie devance les États-Unis en matière de drones polaires. En effet, d'ici 2025, la capacité des drones russes à surveiller les activités aériennes, de surface et souterraines dépassera de loin celle des États-Unis dans la région arctique. Dans ces conditions météorologiques difficiles, les drones sont plus performants que les satellites et les avions pilotés, notamment en matière de résolution spectrale et temporelle. Les drones parcourent également de plus grandes distances et plus rapidement que les véhicules de soutien au sol lors des missions de réapprovisionnement.

 
 
Crédit : Staff Sgt. Christopher B. DENNIS
 

Civil Affairs in the High North: How Socom’s Governance Specialists Can Become Arctic-Capable

Clayton Hudak, Modern War Institute.
7 janvier 2022.
 
L'accès aux ressources naturelles et l'expansion des routes commerciales font de l'Arctique un environnement stratégique. La Russie, la Chine et les États-Unis sont désireux de renforcer leurs positions en tant qu'influenceurs clés. Pour ce faire, cet article tente d'apporter des éléments de réponse à la question suivante : « comment les unités d'opérations spéciales américaines peuvent-elles rivaliser avec des adversaires proches dans les régions polaires ? ». L'auteur souligne que le manque de capacités pour l'Arctique peut être comblé par des CAT (civil affairs teams) dédiées au Grand Nord, spécialement entraînées et équipées. Celles-ci pourront fournir les moyens de maintenir l'accès, la présence et l'influence dans une région où l'on observe un intérêt croissant de la part de la Chine et de la Russie. Le 92e bataillon des affaires civiles est jugé particulièrement bien placé pour remplir cette mission.
 
 
 
Source : Rand Corporation, 9 février 2022
 

Multi-Domain Integration in Defence

James Black, Alice Lynch, Kristian Gustafson, David Blagden, Pauline Paille et Fiona Quimbre, Rand Corporation.
9 février 2022.
 
Cette étude se penche sur le concept d'intégration multi domaine (maritime, terrestre, aérien, spatial, cybernétique et électromagnétique) développé par le Royaume-Uni, pensé comme une théorie cohérente pour préparer ses forces à dissuader, combattre et gagner. Les interactions complexes entre domaines anciens et nouveaux offrent au Royaume-Uni des possibilités pour exploiter les vulnérabilités des adversaires. Les auteurs étudient les cas de la Russie, de la Chine, de l'Iran et de la Corée du Nord. Ces quatre exemples démontrent que la supériorité dans le domaine de l'information est essentielle pour réussir dans un conflit multi domaine, en mettant un accent particulier sur la saisie d'un avantage décisif dans la phase de compétition ou dans les premières étapes d'un conflit.
 
 
 
 

New Zealand Chief of Army Writing Competition Winner of the Civilian Category: The Impact Information Can Have on the NZ Army in the Contemporary Battlespace of Information Warfare

Thomas Sanders, Knowledge enable army.
24 janvier 2022.

L’article analyse le point de vue de l’armée néo-zélandaise sur la guerre de l’information. Plusieurs acceptions peuvent se substituer au terme guerre de l’information, à savoir : guerre hybride, guerre en zone grise, mesures actives, soft power ou diplomatie publique. La guerre de l’information est alors définie comme étant une « manipulation ou une utilisation délibérée d'informations par une partie sur un ennemi pour influencer ses choix et ses décisions ». Le département américain de la Défense identifie cinq piliers dans les opérations d'information : les opérations dans le cyberespace, la guerre électronique, les opérations psychologiques, la sécurité des opérations et la tromperie militaire.

 
 
 

Russia’s New Way of War

Peter Apps, Wavell Room.
24 janvier 2022.

L’auteur interroge le positionnement et le niveau de préparation de l’armée britannique dans le contexte des pressions politiques, économiques, diplomatiques et militaires russes en Ukraine. L’usage croissant par la Russie de la guerre hybride en Ukraine témoigne d’une escalade qui suit la doctrine décrite en 2015 par le général russe Andrey Kartapolev. Celui-ci considère que les conflits modernes évolueront des pressions politico-économiques aux interventions militaires, en passant par la guerre de l’information et le soutien de forces d’opposition sur le territoire visé. La montée des tensions en Ukraine a suivi ce modèle et la menace d’une guerre conventionnelle est aujourd’hui bien réelle selon l’auteur, bien que celui-ci en relativise la portée. Néanmoins, le caractère international de la stratégie russe en Ukraine, cette dernière touchant en particulier les États baltes et les pays de l’OTAN, questionne la préparation de l’armée britannique à l’engagement.

 
 
Crédit : US ARMY
 

Special Forces Will Simulate An Insurgency On U.S. Soil In Upcoming Unconventional Warfare Exercise

Brett Tingley, The Warzone.
12 janvier 2022.

L’exercice annuel Robin Sage organisé par le John F. Kennedy Special Warfare Center and School (SWCS) de l’armée américaine, qui constitue la dernière étape de formation avant l’acquisition du béret vert des forces spéciales américaines, s’est déroulé du 22 janvier au 4 février en Caroline du Nord et du Sud. L’exercice opposait, sur l’île fictive de Atlantica, les futurs bérets verts infiltrés dans des guérillas combattant au nom de la Nation Pineland alliée des États-Unis, à des guérilleros joués par des civils défendant la province unie d’Atlantica. L’objectif était d’entraîner les combattants à la guerre non conventionnelle, la contre insurrection, le contre-terrorisme ou encore la conduite d’opérations de reconnaissance. Pour ce faire, les futurs bérets verts ont dû, avec de petites unités, user de leurs compétences de négociation, de commandement et de combat de guérilla.

 
 
extrait affiche film "soleil vert"
 

Soleil vert : la gestion des ressources dans un contexte de catastrophe écologique

Le film Soleil vert de Richard Fleischer est un film d’anticipation américain sorti en 1973. Il est l’une des premières œuvres cinématographiques évoquant une catastrophe écologique menant à l’épuisement des ressources naturelles, présentant une planète à la chaleur suffocante, surpeuplée, appauvrie et inégalitaire. En 2022, les habitants s’entassent dans les cages d’escaliers et ne se nourrissent que d’un unique aliment : le soleil vert, pastille supposément fabriquée à partir de plancton. Dans ce contexte socialement instable, un policier poursuit son enquête sur les origines du soleil vert. Il en tire ces conclusions : les mers étant trop polluées, celui-ci nest pas fait de plancton mais de chair humaine issue de personnes euthanasiées. Lhumanité se régule ainsi par une anthropophagie organisée pour éviter sa propre extinction.
 
 
 
L’Éclaireur est une lettre de veille en sources ouvertes, réalisée par les rédacteurs du pôle études et prospective du CDEC. Elle a pour objectif d’appuyer les travaux de prospective sur le combat aéroterrestre, conduits dans le cadre du Forum de la pensée mili-terre. Les brèves proposées constituent une synthèse des informations brutes ; il appartient au lecteur de les remettre dans leur contexte.
 
 


 
Armée