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Un sentier vers la victoire

Macédoine Septembre – novembre 1918
Histoire & stratégie

Crédit photo ECPAD
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La première version de cette étude succincte est parue en 2003, en Anglais, sous forme de feuilleton, sur le réseau informatique de la force européenne de l’opération CONCORDIA et du Quartier Général OTAN de Skopje (NHQS), sous le titre « A Path to Victory – The Allied Eastern Campaign in Macedonia, September-November 1918 ». La présente version n’en est que la version française corrigée et légèrement remaniée. Les cartes et croquis notamment, qui constituent la partie essentielle de ce travail, ont été corrigés et augmentés.


Entre le 15 septembre et le 3 novembre 1918, en dépit de leur mauvaise réputation, les Armées Alliées d’Orient, sous le haut commandement du général Franchet d’Esperey, rompaient le front des Puissances Centrales en Macédoine et décidaient de la fin de la Grande Guerre après une poursuite épique menée sans désemparer pendant 6 semaines sur plus de 500 kilomètres.  
 
“LES JARDINIERS DE SALONIQUE”
 
Le 3 octobre 1915, à la suite de la tentative désastreuse contre les Détroits (Dardanelles et Gallipoli) une force franco-britannique de 20.000 hommes débarquait à Salonique afin de soutenir la Serbie attaquée. Cette force réduite, sous le commandement du général Sarrail, ne put rien faire pour les Serbes. Débordées par les forces allemandes, autrichiennes et bulgares, les armées serbes et leur roi préférèrent quitter leur pays plutôt que de capituler. A l’issue d’une terrible retraite d’hiver à travers les monts d’Albanie, les survivants furent transportés à Corfou où ils furent réarmés et réorganisés par les Français, et remontèrent en ligne dès l’été de 1916 au nord de Salonique. Un mois plus tard, surpris par une violente attaque bulgare, ils retraitèrent pendant 5 jours avant de contre-attaquer vigoureusement, franchissant la frontière serbe, s’emparant de Monastir (Bitola) et du sommet du fameux Kaimaktchalan.  Durant “l’année terrible” de 1917 et le début de 1918, Sarrail et son successeur Guillaumat essayèrent de grignoter un peu de terrain par des attaques limitées sans grands succès. Il semble déjà heureux que les « Jardiniers de Salonique », manquant de relèves et de renforts, mal ravitaillés et souffrant de la malaria, leurs arrières menacés en permanence par une Grèce hésitante, aient pu tenir leur terrain. Dans l’intervalle, la Grèce rejoignait l’Entente, la Roumanie était écrasée et envahie et la Russie était poussée hors du conflit par la Révolution bolchevique, permettant aux Puissances Centrales de renforcer leurs positions.  
 

Personne alors n’imaginait que la guerre pourrait se terminer avant une ou deux années, encore moins qu’un résultat stratégique puisse être obtenu dans ce “side show”. En juin 1918, Clémenceau se débarrassait du général Franchet d’Esperey, bouc émissaire des échecs du printemps, en l’envoyant à Salonique. Le nouveau venu avait pour consigne de mener des attaques limitées avec des objectifs tactiques dans le seul but de soutenir le front ouest. Mais le nouveau commandant en chef du Commandement des Armées Alliées d’Orient allait vite se révéler d’une autre trempe.

 

POUR EN SAVOIR +

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Titre : Un sentier vers la victoire
Auteur(s) : Colonel Christophe de LAJUDIE
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Armée