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Chronique d'une guerre annoncée...

cahier de la pensée mili-Terre
Histoire & stratégie
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Subissant une crise majeure dans ses relations avec la communauté internationale, Israël pourrait décider de reprendre l'initiative sous une forme que ses chefs politiques maîtrisent parfaitement: un conflit régional aux effets contrôlés. Cependant, et malgré une expertise forgée par le temps dans ce domaine, de nouvelles contraintes politiques et sociales apparues récemment pourraient obliger le premier ministre israélien et son état major à devoir obtenir une légitimité internationale avant toute action éventuelle.


Les derniers évènements politiques au Moyen-Orient n'ont jamais autant mérité que l'on s'y attarde, et ce pour plusieurs raisons, la plus effrayante étant l'imminence probable d'une reprise des combats par Israël... Ou devrait-on parler d'une reprise de l'initiative?

Le dossier iranien est devenu un noyau autour duquel s'agitent frénétiquement un Occident farouchement opposé à un Iran nucléaire et un Moyen-Orient soutenant l'initiative iranienne. Les premiers, menés par le couple Obama-Sarkozy, souhaitent durcir les sanctions existantes contre le régime de Téhéran; les seconds mettent en avant le droit des peuples à l'accession aux nouvelles technologies tout en prônant habilement un monde sans armes nucléaires, ces dernières étant considérées par l'Imam Khamenei comme «Haram»[1]. Mais l'objet véritable de toutes ces excitations n'en demeure pas moins Israël et son front du refus à toute concession territoriale.

Par ailleurs, de nouveaux acteurs, que l'on qualifiera de «médians», profitent de cette situation théâtrale pour faire valoir leur intérêt en jouant sur plusieurs tableaux: la Chine, la Turquie, et plus récemment le Brésil. Notons que ces deux premières puissances, contrairement à l'Union européenne et aux États-Unis, étaient représentées à la «contre-conférence» iranienne sur le désarmement nucléaire du mois d'avril dont les conclusions furent, finalement, très louables... mais étaient-elles sincères? Elles auront en tous cas permis aux acteurs médians de discuter des «accords énergétiques».

Israël semble avoir perdu l'initiative et reste en attente des décisions internationales à venir, à commencer par la conférence de révision du TNP[2] qui s'est déroulée à l'ONU en mai de cette année. Des décisions quant à un éventuel renforcement des sanctions contre l'Iran restent à confirmer, mais les récents évènements au large de Gaza ont sans doute bouleversé l'agenda du Conseil de sécurité. C'est donc pour Tel-Aviv un moment privilégié pour réorganiser ses troupes et se concentrer sur l'essentiel: sa prochaine manœuvre.

Pourquoi Israël serait il susceptible de relancer le conflit armé? Quels en seraient les objectifs? C'est à ces questions que nous tenterons d'apporter une réponse prospective en analysant le contexte géopolitique actuel à partir de sources «ouvertes», puis en menant une réflexion tactique adaptée et pragmatique.

 

Au Moyen-Orient, un nouvel ordre pourrait progressivement prendre forme autour d'idées, de rejets et d'intérêts convergents.

Le sommet 2010 de la Ligue Arabe qui vient de s'achever aura été marqué par une déclaration sévère du président syrien Bashar al Assad à l'encontre d'Israël. Applaudi par l'ensemble des pays réunis, le «raïs» y aura confirmé son souhait de voir la ligue arabe envisager «d'autres options en cas d'échec des négociations»[3], sous-entendant une possible reprise du conflit armé. Il a convaincu les membres de la ligue de faire converger leurs efforts afin d'obtenir un État palestinien viable. Quant aux relations entre le Liban et la Syrie, elles sont au beau fixe, si l'on se fie aux récentes déclarations du président Sleiman; le différend «Hariri» sur lequel travaille le TSL (tribunal spécial pour le Liban) semble ne plus être un obstacle à une reprise «pragmatique» d'une coopération libano-syrienne.

Le constat d'une Syrie politiquement forte et proactive est intéressant à plusieurs titres. Tout d'abord, rappelons que Bashar-al-Assad était devenu une cible sur laquelle l'administration Bush aurait volontiers frappé si les démocrates n'avaient pas remporté les élections américaines. Rappelons ensuite que de 2003 (condamnation syrienne de l'intervention américaine en Irak) à 2006 (fin du retrait syrien du Liban), la Syrie a été menacée de guerre par les États-Unis et, en réaction, a mené une politique surprenante (mais fine) d'apaisement. Aujourd'hui, Bashar-al-Assad est le meneur discret mais incontesté d'un mouvement de soutien au président iranien. Il relance la communauté internationale sur le sujet des territoires occupés en espérant bénéficier d'une dynamique générale qui aboutirait au retrait israélien du Golan et, avec un peu d'inertie, au retour du Liwa Iskanderun[4]. La Syrie a certes mis en sourdine cette dernière revendication au profit d'une meilleure relation avec Ankara, mais croire que l'héritier alaouite qu'est Bashar-al-Assad ait définitivement abandonné l'idée de récupérer le berceau de ses aïeuls[5] reviendrait à sous-estimer gravement le poids de l'histoire et de la tradition orientale. Ne nous leurrons pas: la cause palestinienne reste pour Bashar al Assad, comme elle le fut pour son père, très secondaire.

Acteur de plus en plus présent sur l'échiquier du Moyen-Orient, la Turquie a confirmé son changement de cap vis à vis d'Israël, son grand allié des années 90. Ankara est aujourd'hui invitée à prendre la direction d'un organisme de coopération régionale regroupant les pays de la ligue arabe et quelques pays africains (dont le Sénégal !), tout en réaffirmant son soutien à l'Iran et en refusant un renforcement des sanctions à son encontre comme le souhaiteraient Barack Obama et Nicolas Sarkozy. Bien que ne faisant pas partie des membres permanents du Conseil de sécurité, Ankara pourrait jouer de son influence pour empêcher le ralliement des 9 voix nécessaires à une éventuelle résolution.

 

Alors que la communauté internationale semble essoufflée par le manque persistant de discernement de l'état hébreu, les langues se délient.

La politique d'Obama envers Israël irrite l'état hébreu, et si la presse internationale relaye cette nouvelle «bombe médiatique» avec autant d'engouement, c'est que cette nouvelle donne pourrait bien produire des effets uniques dans l'histoire des relations américano-israéliennes; les États-Unis se sentent pourtant investis d'une mission de protection et d'accompagnement d'Israël dans son développement, se positionnant comme l'ultime garant de sa sécurité et de son existence, mais la série de camouflets politiques infligés par l'administration de Netanyahu aux Américains ne les laisse plus indifférents. Le HARRETZ parle de «changement radical de la politique américaine envers Israël». Le ministre espagnol des affaires étrangères, Miguel-Angel Moratinos, s'exprimant devant la Ligue arabe, annonce clairement les intentions de l'Union européenne (que l'Espagne préside aujourd'hui) en conditionnant toute paix durable à un retour aux frontières de 1967, emboîtant le pas d'Hillary Clinton qui, devant l'AIPAC[6], n'hésite plus à déclarer que seule la «two states solution»[7] peut garantir une paix durable. Même si l'allié et protecteur indéfectible ne réduira pas ses efforts de soutien à l'État hébreux, l'affaire des constructions à Jérusalem-est aura été violemment ressentie par l'administration Obama, qui ne l'a d'ailleurs pas caché. Le Royaume-Uni, qui n'est pas sans avoir joué un rôle majeur dans la crise arabo-israélienne[8] (même si la conscience collective semble l'avoir mis de côté), déclare aujourd'hui envisager de revoir ses accords de coopération militaire avec l’État hébreu suite à l'utilisation par ce dernier d'armes britanniques lors de l'opération «plomb durci»[9]. David Cameron, fraîchement désigné comme Premier ministre britannique, a récemment déclaré à la presse son opposition à la politique menée par l'État hébreu.

Force est de constater l'isolement politique dans lequel l'État d'Israël se trouve aujourd'hui... Netanyahu n'est décidément pas serein.

 

Reprendre l'initiative... mais à quel prix?

Face à ces facteurs convergents que sont l'affaiblissement du soutien de la communauté internationale, le renforcement du sentiment antisioniste des pays arabes et de Téhéran, auxquels s'ajoute un probable programme militaire nucléaire iranien menaçant la pérennité de l'État d'Israël, la question brûlante d'une reprise de l'initiative par ce dernier devient pertinente. Compte tenu de l'histoire d'Israël et de la politique peu conciliante de son gouvernement actuel, il n'est pas interdit de penser que ce dernier pourrait opter pour une action militaire qui détournerait les regards de sa poursuite de la colonisation et lui éviterait de lever le voile sur son armement nucléaire[10]. Le tout étant de savoir quand, sous quelle forme, et quelles en seraient les conséquences.

L'application d'une simple méthode de raisonnement tactique nous conduit à écarter d'emblée une frappe chirurgicale contre les installations nucléaires iraniennes.

Tout d'abord, Tsahal n'est pas équipée pour neutraliser simultanément l'ensemble des installations nucléaires et les défenses vectorielles conventionnelles connues (et a fortiori inconnues), courant ainsi le risque d'une réponse conventionnelle iranienne à base de vecteurs sol-sol qui ont largement été médiatisés ces dernières années. Ensuite, Téhéran y puiserait la légitimité d'une action de représailles qui, compte tenu de la qualité et du volume de son armée, inspirée par la «mission divine d'éradiquer l'ennemi sioniste», pourrait effectivement provoquer une frappe nucléaire israélienne. Dans ce cas précis, il est peu probable qu'un pays occidental soutienne un tel acte de défense disproportionné (bien que la disproportionnalité reste discutable si l'on considère la taille des deux États). En revanche, il est fort probable que la Syrie s'octroie l'ouverture d'un front est, en commençant par la récupération du Golan ! Quant à la Turquie, à moins d'une légitimité de l'action acquise par un vote de l'ONU, elle n'interviendrait pas pour empêcher une action de l'Iran ou de la Syrie. En revanche, elle pourrait y trouver une occasion d'affirmer son influence dans la zone du Proche et Moyen-Orient en «canalisant» les actions militaires iraniennes ou syriennes pour limiter les dégâts et revêtir ainsi la toison de «faiseur de paix» en coordonnant le processus d'armistice qui suivrait.

 

Une autre option serait de s'emparer de Gaza en prétextant combattre le Hamas d'Ismaël Haniye, mais on ne s'empare pas d'une agglomération hostile de 3 millions d'habitants comme on s'empare d'un pont. Tsahal subirait des pertes inacceptables et ne pourrait justifier des dommages collatéraux bien supérieurs à ceux infligés durant «plomb durci», qui avaient été unanimement condamnés par l'opinion internationale et par les familles des conscrits de Tsahal. De plus, est-il réellement dans l'intérêt d'Israël de combattre le Hamas qui, aujourd'hui, garantit une division politique de l'autorité palestinienne? Ensuite, Israël souhaite envoyer un message fort à l'Iran; s'en prendre au Hamas ne produirait pas cet effet. Enfin, une action contre le Hamas signerait la mort du jeune militaire Gilad Shalit.

L'option la plus probable pourrait être de reprendre le Liban sud et porter un coup au Hezbollah.

Cette option est intéressante car elle semble se préciser avec la condamnation par Israël d'une hypothétique livraison de lanceurs «SCUD» au Hezbollah par la Syrie. Cette condamnation pourrait évoluer en «raison nécessaire et suffisante» pour déclencher une opération militaire «préemptive»[11]. En pénétrant au Liban sud pour «chasser» le Hezbollah, Israël atteindrait plusieurs objectifs pertinents: elle toucherait l'Iran, la Syrie, diviserait le Liban par le jeu des allégeances confessionnelles divergentes (notons que l'armement du Hezbollah et sa légitimité font aujourd'hui débat au Liban), et laverait l'affront de 2006. En cas de succès, elle s'octroierait un gage territorial supplémentaire qu'elle pourrait remettre sur la table des négociations qui ne manqueraient pas de suivre immédiatement. C'est ce que l'on appelle un «objectif à haute valeur ajoutée».

Pour mener une telle opération, il lui faudrait d'abord réunir plusieurs facteurs: un prétexte déclencheur, un mode d'action prenant en compte la contrainte temps et une politique de sortie de crise.

Tout d'abord, un prétexte, une raison valable aux yeux de la communauté internationale car malgré les velléités de Netanyahu de rester maître de sa politique intérieure, il ne pourra pas s'affranchir indéfiniment d'un soutien international. Nous l'avons mentionné plus haut, la confirmation d'une livraison de missiles SCUD au Hezbollah pourrait suffire; la reprise des opérations de harcèlement par le Hezbollah serait inespérée, mais il semblerait que Damas ait réussi à mettre un terme à de telles actions... pour l'instant. Cependant, celles-ci pourraient reprendre si la communauté internationale condamnait fermement l'Iran suite à la conférence de révision du TNP de mai dernier; C'est ici que la Chine intervient.

Membre permanent du Conseil de sécurité, elle pourrait exercer son droit de veto et empêcher un renforcement des sanctions contre Téhéran, comme elle l'avait initialement fait entendre au dirigeant iranien. Cependant, le président Xhin-Tao aurait fourni récemment l'assurance aux États-Unis et aux Européens qu'il ne s'y risquerait pas. Dans le contexte international actuel, difficile d'affirmer que la Chine se privera d'une collaboration privilégiée avec un Iran aux ressources énergétiques abondantes... dont une Chine en pleine croissance a drastiquement besoin! Au-delà, si la Turquie réussit à fédérer les volontés des pays du Moyen-Orient et le Brésil autour d'un refus de se voir imposer une vision monolithique de la politique internationale, Pékin paierait très cher son soutien à madame Clinton dans l'affaire de l'Iran.

Nous pouvons donc nous attendre soit à une résolution peu contraignante, ménageant les intérêts des puissances émergentes que sont la Chine, le Brésil et la Turquie, soit à une levée des sanctions; la première option semble cependant plus probable !

 

Ensuite, l'opération ne devra durer que très peu de temps; en effet, les deux dernières opérations de Tsahal ont mis à jour un handicap majeur lié au temps: la vitesse de dégradation de l'opinion israélienne. Les jeunes Israéliens sont convaincus que leur survie est liée à une armée forte et immédiatement disponible, et ne remettent pas en cause le service militaire; mais confrontés aux réalités de la guerre, une forte proportion d'entre eux a besoin d'être motivée par une légitimité de leur action, ce que le commandement de Tsahal ne peut pas toujours garantir. Si Israël a été fondé dans une dynamique de solidarité, il a très vite trouvé son ferment dans le combat contre ceux qui voulaient le priver d'existence; or aujourd'hui, la plupart des pays arabes reconnaissent directement ou implicitement le droit à cet État d'exister (l'Égypte depuis Camp David, l'Autorité palestinienne depuis les accords d'Oslo). Les jeunes conscrits de Tsahal rentrent le soir chez eux et la télévision câblée ou Internet leur procurent les moyens de se faire leur propre opinion, affectant ainsi leur motivation. Tsahal devra donc profiter de l'état de grâce que procure une agression en règle, mais devra aussi tenir le terrain rapidement, ce qui exige un déploiement colossal de troupes.

 

Enfin, forte d'un gage territorial supplémentaire et d'une position de «vainqueur», Israël pourrait baser sa sortie de crise sur la cession immédiate des fermes de Shebba (annihilant ainsi le seul prétexte justifiant l'armement du Hezbollah), du Liban sud et /ou d'une partie du Golan, pour conserver Jérusalem comme capitale de l'État hébreu et refroidir ainsi toute velléité des pays extérieurs de revendiquer un autre statut pour cette ville trois fois sainte. Jérusalem (avec la capacité sous-jacente de poursuivre la colonisation et d'étendre le territoire israélien) contre le Liban sud, une partie du Golan et une garantie politique de voir un État palestinien émerger enfin ! Avouons que cela pourrait être tentant...

Il resterait à régler l'«atomisation» de l'État palestinien (Gaza et la Cisjordanie ne procurent pas l'unité territoriale nécessaire à un État viable), mais ceci est une autre histoire !

 

Pour conclure, soyons certains qu'Israël n'a pas pour habitude de se laisser dicter sa politique et doit aujourd'hui reprendre l'initiative sous une forme qui reste à déterminer. Si une action au Liban sud reste une option possédant un fort «retour sur investissement», sa gestion devra être fine, souple et réactive pour ne pas dégénérer en conflit majeur; Israël a déjà prouvé qu'il en était capable.

Soyons certains que l'état d'esprit des leaders de la majorité et d'une grande partie de la population israélienne est celui d'un «lapin sur les bancs de l'école des loups», ce qui implique un devoir de rester maître des décisions prises dans la «classe» et de se préserver un espace de manœuvre. Un écrivain israélien «pacifiste» déclarait récemment à la télévision française «ce n'est pas ce que nous faisons qui nous est reproché, mais ce que nous sommes... ». L’avenir d'Israël doit-il être garanti par l'entretien d'un conflit, une instabilité qui lui permet de changer de posture rapidement? L'avenir de cette région ressemble tellement à son passé que Netanyahu ne doit vraiment pas être serein.

 

 

[1] Illicite, sacrilège

[2] Traité de non prolifération

[3] SANA, agence de presse nationale syrienne

[4] Sandjak d'Alexandrette, cédé par la France à la Turquie en échange de son non alignement.

[5] La région du Sandjak d'Alexandrette comptait 65% d'alaouites avant sa cession à la Turquie.

[6] American Israel Public Affairs Committee, groupe de lobby américain créé en 1951

[7] Solution à deux États

[8] De la déclaration Balfour aux accords Sylves-Picot.

[9] Une des clauses des contrats de vente d'armes britanniques aux Israéliens stipule l'interdiction formelle de les utiliser contre les Palestiniens.

[10] L'Iran n'a de cesse de rappeler qu'Israël n'est pas signataire du TNP et, dans le cadre d'un Moyen-Orient dénucléarisé, reste la seule nation équipée de telles armes de destruction massive. Un argument qui a été repris lors de la «contre-conférence» iranienne sur le nucléaire du mois d'avril 2010.

[11] Action visant à contrer une intention belliqueuse, à différencier d'une action « préventive » qui nécessite la présence d'une menace armée identifiée

 

 

Diplômé de l'École Militaire Interarmes, promotion Général Gandoët (1996-1998), le Chef d'escadrons TABARLY est issu de l'arme blindée-cavalerie. Lauréat du concours DT LRI 2009, il poursuit une formation en langue arabe à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INaLCO). Il est l'auteur d'un article publié en mai 2010 dans le quotidien libanais – «L'orient, le jour» - intitulé «Axe turco-syrien: pour une union du Levant».

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Titre : Chronique d'une guerre annoncée...
Auteur(s) : le Chef d'escadrons Fabien TABARLY
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