Les contenus multilingues proposés sur le site sont issus d'une traduction automatique.
 

 
 
 
 
 
Français
English
Français
English
 
 
 
Afficher
 
 
 
 
 
Afficher
 
 

Autres sources

 
Saut de ligne
Saut de ligne

⚡️ La militarisation de la jeunesse dans l’espace post-soviétique 2/3

BRENNUS 4.0
Autres thèmes
Saut de ligne
Saut de ligne

La mobilisation militaro-patriotique observable dans ces sociétés est avant tout un outil qui révèle une volonté de conciliation autour d’un projet national, transcendant aussi bien les clivages idéologiques que  les  disparités socio-économiques. On  peut lui ajouter deux usages complémentaires : un usage interne et un usage externe17.

17   Anne Le Huerou, Elisabeth Sieca-Kozlowski, Culture Militaire et patriotisme dans la Russie d’aujourd’hui, Paris, Karthala, 2008.


Dans une optique interne, la mobilisation patriotique est orientée vers la société dans son ensemble. Il s’agit alors de fédérer le corps social, fragmenté par nature, autour d’un récit national. Mais paradoxalement, la mobilisation patriotique prend également une forme exclusive, dans la mesure où elle a vocation à marginaliser certains éléments de la société. Elle crée en effet une distanciation entre le « nous », les « véritables citoyens »18, c’est-à-dire ceux adhérant au projet national servi par le discours patriotique et par extension à la politique menée par le gouvernement, et les « autres », ceux restant peu conciliants vis- à-vis du pouvoir politique. À titre d’exemple, les Strzelec polonais qualifient les individus aux tendances socialisantes de « traîtres polonophones »19. Le patriotisme devient alors un véritable « label de légitimité sociale »20, les constructeurs du discours patriotique et de ses orientations décidant de la légitimité ou de l’illégitimité d’un  groupe. Dans  cette logique, les  organisations militaro- patriotiques de  la  jeunesse apparaissent fondamentalement légitimes, puisqu’elles utilisent le slogan patriotique qui est mis à leur disposition.

Un  autre  usage du  patriotisme, que  l’on  pourrait qualifier d’externe, tend à mobiliser la population contre une menace extérieure ou intérieure. Si la thématique de la menace extérieure occupe une place centrale dans la rhétorique du pouvoir, comme en  attestent les  constructions de  langage communément employées dans les discours21, cette menace n’en est pas pour autant clairement définie et est protéiforme. Elle peut être implicitement ou explicitement assimilée à un État faisant peser une menace d’agression physique ; la Russie pour la Pologne et les pays baltes, notamment depuis l’annexion illégale de la Crimée en 2014, ou cette imprécise entité géographique et politique qu’est « l’Occident » pour la Russie. La jeunesse forme ainsi un groupe qu’il est nécessaire de mobiliser en vue de défendre le pays, les organisations de la jeunesse incarnant le mythe d’une jeunesse garante de la souveraineté et des valeurs de la patrie. Les cas polonais et russe en particulier ont toutefois cette particularité de concilier, dans les discours, l’idée d’une jeunesse protectrice de la patrie et celle d’une jeunesse à protéger contre les influences extérieures22 (qu’il s’agisse de concepts allant à l’encontre du récit national, ou d’autres idées progressistes qualifiées de « décadentes » – en première ligne, le mariage entre les personnes de même sexe et l’avortement). Le multiculturalisme prôné par cette entité extérieure qu’est l’UE est par exemple vigoureusement rejeté par les Strzelec, car il entre en contradiction avec le mythe de la nation polonaise homogène. Sont ainsi souvent dénoncées « la manipulation des consciences » et « l’imposition de normes et de valeurs », résultant d’une « propagande » visant à pervertir une jeunesse vulnérable et, par conséquent, à porter atteinte aux fondements mêmes de la nation. Enfin, le discours patriotique se nourrit de la construction de l’image de l’ennemi intérieur23, typiquement représenté par le terroriste tchétchène dans la Russie des années 2000, ou actuellement par la figure du migrant en Pologne.

Or s’il s’agit de préserver la jeunesse, malléable par essence, cette dernière constitue également une cible privilégiée du discours patriotique. Identifiées à la fois comme réceptrices et émettrices potentielles, les organisations de la jeunesse se font le relais d’un discours qu’il est nécessaire de décrypter, si l’on veut comprendre les  mécanismes à l’œuvre dans la  construction de  «  l’idée nationale ». Quatre thèmes transversaux et communs à tous nos objets d’études méritent d’être soulignés.

La sacralisation d’un héritage historique et des traditions. Toutes ces  organisations s’identifient comme les  héritières directes d’organisations  paramilitaires ayant vu le jour avant la Première Guerre mondiale, telles que « Les Tireurs » de J. Pilsudski, ou pendant la période de l’entre-deux-guerres, à savoir « l’Union des Fusiliers Lituaniens », « les Défenseurs » lettons et « La Ligue de Défense Nationale » estonienne. Si ce lien est explicitement revendiqué dans les cas baltes et polonais, l’organisation russe Younarmia fait figure d’exception, dans la mesure où elle ne fait aucune référence formelle aux organisations de la jeunesse soviétique. Toutefois, ses codes, ses symboles et ses pratiques sont en tous points semblables. Il est d’ailleurs à noter que les organisations baltes et polonaises, dont ces mouvements se réclament, se sont toutes illustrées dans des combats pour l’indépendance et dans la lutte contre le communisme.

La nostalgie d’une gloire et d’une puissance perdue. La réactivation des mythes historiques fondateurs, de même que la relecture d’une histoire nationale au prisme exclusif des conquêtes militaires, occupent une place tout à fait centrale dans les discours. Cette nostalgie d’une période identifiée à un âge d’or, où la nation était crainte et respectée de ses voisins, fait appel au mythe de la nation innocente. Ce dernier contribue à propager l’idée que si la nation n’avait pas été victime de forces historiques indépendantes de sa volonté, la plupart des maux actuels n’auraient pas de raison d’être. Outre cette aspiration à un retour à ce passé hypothétique, la nostalgie de la gloire perdue tend à mettre en évidence la volonté d’affirmer la continuité historique de l’État, et ce malgré les différences de régimes politiques et le  déplacement des frontières24.

L’héroïsation de figures réelles ou fictives. Toujours dans cette logique d’identification  à un héritage supposé ou réel et de reconstruction historique, ces organisations accordent une place significative à certaines figures et à leurs actes héroïques (telles que Joseph Pilsudski 25 et Alexandre Souvorov26), ou à certains groupes s’étant illustrés sur le champ de bataille. À ces figures héroïques, viennent se greffer des représentations et des images véhiculées notamment par les films de guerre. À ce titre, la production cinématographique post-soviétique est un cas intéressant, dans la mesure où les boïeviki (films de guerre) bénéficient d’une popularité constante et d’une visibilité importante, que ce soit en Russie, en Pologne, ou dans les pays baltes. Comme le souligne Valérie Pozner, « la Seconde Guerre mondiale constitue une période de prédilection ; elle permet la mise en scène d’épisodes violents et la mise en exergue de héros individualistes, combattants solitaires dans un monde de “salauds” […] »27. C’est donc par l’identification aux grandes figures de l’histoire nationale d’une part, et aux héros modernes d’autre part, que le jeune membre saisit toute la portée de son engagement et se convainc du bien-fondé de la cause qu’il défend.

L’imminence du danger ou la nation en péril. La nation, qu’elle soit présentée comme « malade » en Pologne ou sous la menace d’une agression extérieure, appelle une mobilisation intégrale de chaque individu qui se doit de remplir son devoir moral de patriote. L’engagement personnel devient donc la condition absolue de la survie du pays et de la restauration de sa puissance perdue.

Enfin, il convient de souligner que comme tout discours, le discours militaro-patriotique tel qu’il est employé dans ces pays s’appuie sur des représentations : des symboles, des cérémonies, des codes et des rites spécifiques à chaque organisation et faisant écho aux thématiques récurrentes évoquées précédemment.

 

II/ LES ORGANISATIONS DE LA JEUNESSE AU SEIN DE L’APPAREIL MILITAIRE

Ces organisations de la jeunesse jouissent d’une place à part dans la société. Intégrées aux dispositifs de défense nationaux, bien qu’à des échelles variables, elles participent activement aux politiques de défense des pays. Toutefois, leur niveau d’intégration n’est pas uniforme. Établir une différenciation permet de mettre en exergue les spécificités nationales. Cette différenciation s’opère à trois niveaux : pleine intégration, intégration supplétive et intégration prospective.

Les trois pays baltes donnent un parfait exemple de pleine intégration des organisations de la jeunesse dans le système de défense. En tant que branche à part entière de la garde nationale, parfois nommée « Force de Défense Territoriale », ces mouvements se voient attribuer un rôle actif dans les activités quotidiennes des forces armées et assigner des missions précises dans les scénarios d’invasion identifiés.

Toutefois, si  l’apport en  volume peut sembler dérisoire par rapport aux effectifs russes, par exemple, le rôle des gardes nationales baltes serait non pas de l’opposer à une force d’invasion conventionnelle, mais de permettre l’assistance aux populations et la protection des infrastructures. La crise ukrainienne et son modus operandi, notamment dans l’instrumentalisation des populations russophones et  l’utilisation des «  petits hommes verts »,  a profondément marqué les républiques baltes. Avec des minorités russes représentant près d’un quart de la population en Lettonie et Estonie, la peur de voir se reproduire un scénario semblable à celui ayant plongé l’Ukraine dans la guerre civile est réelle. Or c’est précisément dans le cas d’un conflit hybride que leur emploi est pensé, les organisations de la jeunesse se posant dans cette optique en véritable « mécanisme multiplicateur de force »34. Proches des populations et bénéficiant d’un ancrage territorial fort, ces organisations sont plus à même de parer les actions subversives et les campagnes de désinformation que les troupes régulières. En outre, ses missions de substitution permettraient d’augmenter la  disponibilité des  forces  conventionnelles et d’éviter un phénomène de dissémination des forces.

En Pologne, les Tireurs font quant à eux l’objet d’une intégration progressive au sein du dispositif de défense depuis 2017. Ayant vocation à former un « cinquième corps de l’armée polonaise » (la Force de Défense Territoriale - FDT)35, les Strzelec seraient amenés à soutenir l’armée régulière en cas d’invasion russe en opérant sur les arrières de l’ennemi pour y mener une guerre de partisans. Cette intégration peut être qualifiée de supplétive, car ses membres ne seraient alors pas considérés comme partie intégrante de l’armée régulière, mais précisément comme des éléments supplétifs, destinés à compléter un système militaire incapable de rivaliser avec les moyens conventionnels russes. Si les Tireurs revendiquent 500 000 membres au total (en y comptabilisant donc les  jeunes et les  adultes)36, il  apparaît cependant délicat d’attester de la véracité de cette affirmation. Contrairement à ses homologues russes et baltes, l’organisation polonaise n’est pas un organisme centralisé, mais est composé d’une mosaïque d’unités locales et régionales difficiles à identifier. Ainsi, le nombre de 500 000 semble légèrement surévalué et leurs effectifs totaux s’approcheraient plus vraisemblablement  des 25 000 individus, soit environ 24 % des forces armées d’active. La FDT, quant à elle, compte aujourd’hui 17 000 personnels et devrait atteindre les 53 000 soldats d’ici 202337.

Cette décision semble révéler un  tournant dans la  doctrine d’emploi des forces. Le scénario de crise privilégié étant une invasion massive en provenance des frontières orientales et septentrionales, la Pologne cherche à renforcer son dispositif de défense en accordant un rôle aux groupes paramilitaires. Ces derniers sont en effet placés depuis 2014 sous l’autorité du ministère de la Défense38 et intégrés à la Force de Défense Territoriale. Formés aux tactiques de combat asymétrique, spécialisés dans le combat urbain et rôdés aux techniques de survie dans les régions boisées qui parsèment le pays, ces groupes (auxquels appartiennent les Strzelec) auraient ainsi deux tâches principales en cas d’invasion. Il s’agirait, d’une part, de former une seconde, voire une troisième ligne de défense, destinée à soulager l’armée régulière en garantissant la protection des infrastructures et des points sensibles situés sur les arrières du front. D’autre part, et ce dans l’éventualité d’une dislocation du dispositif polonais, la FDT aurait pour objectif de mener une guerre de partisans sur les arrières de l’ennemi. C’est donc dans une optique de mobilité et de souplesse que la FDT aurait opté pour une doctrine d’infanterie légère et une organisation de type territoriale. À terme, dix-sept brigades (une brigade par voïvodie39 et deux brigades en Mazovie) seraient mises à disposition d’un commandement spécifique à la FDT, lui-même répondant de l’État-major des Armées polonaises40.

Enfin, le  mouvement militaro-patriotique  Younarmia pourrait être perçu comme faisant l’objet d’une intégration prospective : contrairement aux autres organisations citées, Younarmia n’est pas et n’a pas vocation à être une unité combattante à part entière. Si les jeunes sont entraînés au maniement des armes et aux exercices militaires, l’objectif prioritaire de Younarmia semble être la préparation de ces jeunes au service militaire, en les incitant notamment à envisager une carrière professionnelle dans l’armée. Avec ses 272 000 membres, Younarmia constitue une  ressource potentielle non-négligeable d’hommes et  de femmes expérimentés et motivés pour une armée souffrant de nombreux problèmes internes, et notamment de son système de conscription. La création de Younarmia pourrait ainsi être vue comme l’une des conséquences du remaniement de la doctrine militaire russe parue en 2014. Le document41 prône entre autres la modernisation des forces armées, faisant écho aux débats portant sur la pérennité du système de conscription et la création d’une armée de métier. Si la question n’a toujours pas été tranchée, le service militaire reste une problématique majeure en Russie contemporaine. Très impopulaire auprès des jeunes, le service militaire peine à fidéliser de nouveaux éléments. Dans les faits, très peu d’appelés réalisent leur service militaire et les méthodes de contournement sont nombreuses, encore faut-il en avoir les moyens.

L’armée est ainsi progressivement  devenue le réceptacle des couches les plus défavorisées de la société : seuls les plus démunis, les marginaux et les désœuvrés passent sous les drapeaux. En outre, malgré les efforts déployés par l’État depuis quelques années, les conditions de vie des conscrits ne se sont pas foncièrement améliorées. L’une des manifestations les plus révélatrices de cette situation précaire est la dedovchtchina. Phénomène gangrenant l’armée russe, le terme dedovchtchina renvoie à l’ensemble des pratiques violentes infligées par les conscrits les plus âgés aux plus jeunes42. Elle se distingue d’un simple bizutage par sa brutalité, son intensité, son impunité et sa persistance dans le temps. Portant gravement atteinte à l’intégrité physique et morale de ses victimes, ses effets sont souvent dramatiques. L’affaire Sytchev en fournit une démonstration tragique43. Par ailleurs, elle mine le moral et la cohésion des troupes russes, diminuant considérablement leurs capacités opérationnelles, ce qu’ont d’ailleurs mis en évidence les épisodes tchétchènes. Or la création d’une organisation inculquant les valeurs militaires à des jeunes en bas âge, leur délivrant une formation préliminaire et les orientant vers une carrière militaire, apparaît aussi comme un outil efficace permettant de pallier les défauts du système de conscription.

 

 

18   Terme employé par Younarmia sur son site officiel : https://yunarmy.ru/ (consulté le 17 décembre 2018).

19   Cet élément de langage a été relevé sur l’un des sites des Strzelec : https://www.kgstrzelec.pl/14-2/ (consulté le 17 décembre 2018).

20   Marlène Laruelle, « Patriotisme, nationalisme, xénophobie », dans Gilles Favarel-Garrigues, Kathy Rousselet et al, La Russie contemporaine, Paris, Fayard, 2010, p.350.

21   Iskender Yasaveev, “Militarization of the ‘National Idea’: the New Interpretation of Patriotism by the Russian Authorities”, CSS ETHZ, Russian Analytical Digest, n° 207, 26 septembre 2017, pp. 12-14.

22   Ibid.

23   Anne Le Huérou & Élisabeth Sieca-Kozlowski, Culture militaire et patriotisme dans la Russie d’aujourd’hui, op. cit. p. 15.

24   Marlène Laruelle, « Patriotisme, nationalisme, xénophobie », dans Gilles Favarel-Garrigues, Kathy Rousselet et al, La Russie contemporaine, Paris, Fayard, 2010, p. 349.

25   Joseph Pilsudski (1867-1935) : militaire et homme politique polonais ; figure de l’indépendance de la Deuxième République de Pologne (1918-1939).

26   Alexandre V. Souvorov (1730-1800) : généralissime au service de l’empire russe ; chef militaire invaincu.

27   Valérie Pozner, « Le cinéma : quelle industrie pour quelles images depuis la fin du siècle soviétique ? », dans La Russie contemporaine, op. cit. pp. 419-432.

28   D’après les données disponibles sur le site officiel de Younarmia : https://yunarmy.ru/ (consulté le 17 décembre 2018).

29   D’après les données disponibles sur le site officiel des Jeunes Fusiliers : https://www.sauliusajunga.lt/jaunieji-sauliai/ (consulté le 17 décembre 2018).

30   D’après les données disponibles sur le site officiel de la Jeune Garde : https://www.jic.gov.lv/ (consulté le 17 décembre 2018).

31   D’après les données disponibles sur le site officiel des Jeunes Aigles :  http://www.nooredkotkad.ee/  (consulté le 17 décembre 2018) et des Filles au Foyer : https://www.kodutytar.ee/ (consulté le 17 décembre 2018).

32   Force de Défense Territoriale (Wojska Obrony Terytorialnej, WOT). 6 – Janvier 2019

33   D’après les données de la Central Intelligence Agency, « CIA World Factbook », Library, Publications,  The World Factbook, 2018, en ligne sur : https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/,  consulté le 17 décembre 2018.

34   État-Major de l’armée de Terre, Action Terrestre Future, Paris, septembre 2016, p. 39.

35   Selon la réforme initiée par le ministre de la Défense conservateur Antoni Macierewicz.

36   Aucune statistique ne fait état de la part des jeunes dans les effectifs.

37   Hans von der Brelie, « Pologne : Rencontre avec Michal, membre de l’un des plus vieux groupes paramilitaires », Euronews, 29 mai 2017, en ligne sur : https://fr.euronews.com/2017/05/29/pologne-rencontre-avec-mikhal-membre-de-l-un-des-plus-vieux-groupes, consulté le 17 décembre 2018.

38   Jean-Sylvestre et Jeanne Dubois-Grasset, «  La Pologne, acteur géostratégique émergent et puissance européenne », Institut Thomas More, Note d’actualité 51, Juin 2018, en ligne sur :http://institut-thomas-more.org /2018/06/30/la-pologne-ac teur-geostrategique- emergent- et-puissance- europeenne/#_f tn21, consulté le  17 décembre 2018.

39   Nom donné aux régions administratives de la Pologne.

40   D’après les  explications données par  le  porte-parole de  la  FDT,  Lt.  Col.  Marek Pietrzak. Thomasz Modzelewski, « Ppłk.  Marek Pietrzak:Będzie centrum szkolenia WOT [rozmowa] », Dziennik Bałticki, Opinie, 16 août 2017, en ligne sur : https://plus.dziennikbaltycki.pl/pplk-marek-pietrzak-bedzie-centrum-szkolenia-wot-rozmowa/ar/12366942, consulté le 17 décembre 2017.

41   26 décembre 2014, en ligne sur : http://static.kremlin.ru/media/events/files/41d527556bec8deb3530.pdf, consulté le 17 décembre 2018.

42   Daucé Françoise et Sieca-Kozlowski Elisabeth, Dedovshchina in the post-soviet militar y: hazing of Russian army conscripts in a comparative perspective, Stuttgar t, Ibidem, 2006.


 

 

 

Séparateur
Titre : ⚡️ La militarisation de la jeunesse dans l’espace post-soviétique 2/3
Auteur(s) : M. Pierre MOUGEL, du pôle études et prospectives du CDEC
Séparateur


Armée