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Combats urbains

Prendre de la hauteur
Tactique générale
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L’environnement urbain devient un terrain essentiel pour la guerre moderne, comme l’on a pu le constater en Bosnie avec Sarajevo, en Irak avec Falloudja ou à Grosny en Tchétchénie. Celui-ci est fort diversifié : zones d’habitation qui peuvent être plus ou moins denses et qui alternent avec des zones industrielles, commerciales, des immeubles de bureaux, gares, aéroports…

 


Cet environnement particulier, contribue fortement à une « égalisation » des rapports de forces, les systèmes d’armes classiques ne peuvent parfois pas y être utilisés ou sont limités dans leur emploi. Un facteur supplémentaire rarement pris en compte est la troisième dimension qui peut conférer au défenseur un avantage certain.

A titre d’exemple, un immeuble d’habitation de 10 étages peut aller jusqu’à 30-35 mètres de hauteur, une tour de bureau de 15 étages peut atteindre les 50 mètres de haut.

Or, dans certaines parties du monde, ce qui est le cas en Europe de l’Ouest, les quartiers disposant d’immeubles de cette hauteur ce sont multipliés ces dernières décennies.

Cela signifie que des défenseurs (en particulier s’ils connaissent bien leur ville) seront sûrement en mesure de voir arriver d’assez loin une colonne de renforts ou d’attaquants. Et il faut donc tenir compte de ce facteur aussi bien en terme d’approche d’une ville ou d’une zone donnée qu’en terme « d’assaut » mené sur une partie précise de la ville.

 

L’environnement urbain devient un terrain essentiel pour la guerre moderne, comme l’on a pu le constater en Bosnie avec Sarajevo, en Irak avec Falloudja ou à Grosny en Tchétchénie. Celui-ci est fort diversifié : zones d’habitation qui peuvent être plus ou moins denses (rue classique avec des maisons côte à côte, cités composées d’immeubles ou de résidences, cités avec pavillon individuel) et qui alternent avec des zones industrielles, commerciales, des immeubles de bureaux, gares, aéroports…

Cet environnement particulier, contribue fortement à une « égalisation » des rapports de forces, les systèmes d’armes classiques ne peuvent parfois pas y être utilisés ou sont limités dans leur emploi. Un facteur supplémentaire rarement pris en compte est la troisième dimension qui peut conférer au défenseur un avantage certain.

A titre d’exemple, un immeuble d’habitation de 10 étages peut aller jusqu’à 30-35 mètres de hauteur, une tour de bureau de 15 étages peut atteindre les 50 mètres de haut. Dans le premier cas, la distance à l’horizon est d’au moins 20 km, dans le second de l’ordre de 25 km.

Or, dans certaines parties du monde, ce qui est le cas en Europe de l’Ouest, les quartiers disposant d’immeubles de cette hauteur ce sont multipliés ces dernières décennies. Cela ne signifie pas que n’importe quel observateur sera capable de surveiller jusqu’à une telle distance. Les obstacles formés par les autres bâtiments, la végétation ou les collines environnantes l’empêcheront d’avoir en général une vue dégagée et tout observateur n’a pas à sa disposition une paire de jumelles ou un télescope.

Néanmoins cela signifie que des défenseurs (en particulier s’ils connaissent bien leur ville) seront sûrement en mesure de voir arriver d’assez loin une colonne de renforts ou d’attaquants. Et il faut donc tenir compte de ce facteur aussi bien en terme d’approche d’une ville ou d’une zone donnée qu’en terme « d’assaut » mené sur une partie précise de la ville.

Il est donc souhaitable dans la mesure du possible pour bénéficier d’un minimum d’effet de surprise d’utiliser les obstacles du terrain : végétation et relief, pour mener l’approche préalable vers la ville. De même, il faut privilégier les axes parallèles ou arrivant de biais vers une zone d’habitation de grande hauteur afin que d’éventuels guetteurs ne voient arriver les forces qu’au dernier moment.   

Inversement, le recueil de renseignement sur ces zones peut s’avérer difficile : l’adversaire peut vous voir alors que l’inverse n’est pas vrai d’où un désavantage certain pour l’assaillant. L’utilisation de la technologie peut dans ce cas compenser en partie cet inconvénient.

Un drone « classique » quadricoptère léger peut ainsi être mis en œuvre au niveau d’une compagnie sans trop de difficulté et à un niveau de coût raisonnable. Si celui-ci de surcroît peut être doté d’une optique avec grossissement et d‘une optique infrarouge, il peut rendre de grands services.

En effet, être capable de voir en avant ce qui se passe dans une zone donnée, de voir ce qui se passe sur les toits de cette dernière (et notamment les préparatifs des défenseurs) ou à l’intérieur de certains immeubles permettra de compenser l’avantage initial de ceux qui connaissent mieux l’environnement local.

La troisième dimension dans le cadre du combat urbain devient donc un enjeu majeur. Les immeubles de grandes hauteurs devenus courants dans les grandes métropoles confèrent aux défenseurs un avantage certain en terme d’observation. Cet avantage dans le cadre des approches peut être compensé par des trajets soigneusement choisis et pour l’observation par le recours aux technologies modernes désormais disponibles à un coût raisonnable.           

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Titre : Combats urbains
Auteur(s) : Christophe Bugeau
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