La donnée représente le savoir et la connaissance. Les données au sens large rassemblent l’ensemble des connaissances dans un domaine, sur un groupe d’individu ou sont relatives à une action en cours. A ce titre la donnée revêt un intérêt stratégique.

Quel que soit l’organisation productrice de données, il est nécessaire de pouvoir les utiliser, donc de structurer la production, le stockage et l’exploitation de ces éléments. Évidemment, le danger de voir ces informations détournées impose de sécuriser le stockage comme le transport. Jusque ici, rien de nouveau quel que soit le support, papier ou numérique.

La donnée est dans ce cadre un centre de gravité pour toute organisation humaine. Ce qui est une nouveauté, est la quantité de téraoctets produite annuellement. Ceci a provoqué une évolution des capacités de stockages via les data center et la notion de « big data ». La problématique qui résulte de cette production exponentielle de données est l’exploitation de cette dernière. L’enjeu est la capacité à disposer de la bonne information au moment nécessaire afin de disposer d’une supériorité sur un concurrent ou un adversaire afin d’imposer sa volonté.

Face à l’inhumanité de cette tache la future révolution technologique sera celle des outils permettant la réalisation de cet effet majeur :

« disposer de la bonne information, fiable et protégée, au bon moment ». Les outils d’intelligence artificielle se substitueront en partie aux administrateurs dans le domaine de la structuration de la donnée. Ils devront permettre un flux poussé d’information vers les utilisateurs et les décideurs. Ainsi l’information ne sera plus recherchée, mais elle viendra au besoin.

C’est à ces conditions que sera obtenue la supériorité informationnelle qui fait de la donnée un levier de puissance et un nouveau centre de gravité.