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Autres sources

 

Les articles à la une

Câbles sous-marins : entre vulnérabilité et enjeu stratégiquePublié le 04/04/2020

BRENNUS 4.0
le commandant Hélène Gorbéna, officier stagiaire de l’EMSST

Depuis les attaques informatiques majeures qui ont marqué les esprits, (Soldat de Bronze en Estonie en 2007, Stuxnet en Iran, découvert en 2010, ou encore Wannacry qui a touché près de 200 000 entités à travers le monde en 2016), la cybersécurité est aujourd’hui un sujet de préoccupation croissante. L’augmentation significative d’attaques, majoritairement liées au monde de la cybercriminalité mais également aux États, est observée. Ainsi, de nombreuses solutions de protection, d’anticipation de la menace, de détection, d’anti-virus ou autres anti-spywares sont proposées par des sociétés qui se bousculent pour occuper une place sur ce marché prometteur. Cependant, la protection logicielle est incomplète sans protection physique.

Systèmes d’information, intelligence artificielle et cybersécuritéPublié le 02/04/2020

BRENNUS 4.0
Mesdames Claire Angelotti et Clarisse Naegels, rédactrices du pôle études et pros-pective du CDEC

Depuis les années 2000, les différents textes officiels relatifs à la défense et la sécurité nationales - Livre blanc, Revue stratégique, loi de programmation militaire - mettent l’accent sur la « connaissance et l’anticipation » en tant que fonction stratégique des Armées. Pour assurer cette fonction stratégique, et dans le but de garantir une supériorité opérationnelle des forces françaises, la maîtrise de l’information et l’optimisation des systèmes d’information de défense sont devenues des enjeux majeurs pour les Armées. Le développement de l’intelligence artificielle (IA) modifie aujourd’hui l’utilisation des systèmes d’information et le traitement des données. Souvent décriée comme une vulnérabilité cyber, l’IA est aussi une opportunité dans le domaine de la cybersécurité.

La conduite d’opérations de cyberdéfensePublié le 31/03/2020

BRENNUS 4.0
le Commandant Nicolas Chevrier, du Commandement de la cyberdéfense

Depuis 2013, le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale affirme que le cyberespace est désormais un champ de confrontation à part entière, tandis que notre stratégie est pensée de manière à ce que notre souveraineté nationale puisse s’y exercer et être respectée. Au-delà des mots et de la nature du cyberespace, une réalité bien tangible se fait jour où des États et de puissants groupes assument l’expression de leur territorialité dans ce nouvel espace. Dans ce contexte tumultueux, il devient donc indispensable, pour la France et le ministère des armées en particulier, de mener des opérations de cyberdéfense.

L’organisation de la cyberdéfense au sein de l’OTANPublié le 29/03/2020

BRENNUS 4.0
le capitaine Frédéric Segonne, officier stagiaire à l’EMSST (cycle académique 2018-2019)

Si la cyberdéfense est, aujourd’hui, au coeur des préoccupations tant au niveau étatique qu’au sein d’organisations internationales, la prise de conscience de l’importance des menaces cybernétiques est relativement récente. À l’image de la majorité de ses nations, l’OTAN a dû développer une politique de cyberdéfense et se doter des moyens de la mettre en oeuvre. Son objectif initial étant d’assurer la défense de ses systèmes d’informations, la finalité de cette politique est de permettre à l’Alliance de riposter de manière proportionnée ou de mener des attaques préventives dans le cyberespace.

 

La stratégie française de cyberdéfensePublié le 27/03/2020

BRENNUS 4.0
Madame Aude Géry [1] , chercheur associé au sein de GEODE

L’expansion et l’interconnexion des systèmes d’information et de communication ont fait apparaître de nouveaux défis pour les États, tant en termes de développement que de sécurité. Pour y faire face, ces derniers, dont la France, ont adopté différentes stratégies, en fonction de leur histoire, de leur fonctionnement mais également de la façon dont le cyberespace a été appréhendé [2]. La stratégie française de cyberdéfense se distingue par plusieurs caractéristiques, au plan doctrinal et organisationnel, qui lui sont propres. Si ces deux dernières années ont été particulièrement prolifiques au plan doctrinal, on relève une continuité et une cohérence d’action visant à doter la France des moyens d’assurer sa sécurité, et celle de ses citoyens, dans le cyberespace mais également d’y projeter sa puissance.

La conquête des ressources humaines en cyberdéfensePublié le 25/03/2020

BRENNUS 4.0
le commandant Jean-François Caverne, officier stagiaire de l’EMSST (cycle académique 2018-2019)

En septembre 2017, le général Olivier Bonnet de Paillerets est devenu le premier commandant de la cyberdéfense de l’histoire de France. Il succède au vice-amiral Arnaud Coustillière, officier général cyber. La création du Commandement Cyber français (COMCYBER - rattaché à l’état-major des Armées) et cette nouvelle nomination, sont la suite logique du souhait de l’ancien ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, de voir émerger un jour une quatrième armée autonome, aux côtés de l'armée de Terre, de la Marine et de l'armée de l'Air. Si cette quatrième armée est encore aujourd’hui une chimère, la création de ce commandement, englobant un état-major central réduit et quelques unités, est la première pierre qui vient étayer la nouvelle composante cybernétique française du ministère des Armées (MINARM).

La cyberdéfense est d’abord un combatPublié le 23/03/2020

BRENNUS 4.0
le lieutenant-colonel Le Dez, chercheur associé du pôle « Mutation des conflits » du Centre de recherche des écoles de Saint-Cyr

Tous les conflits armés actuels intègrent une part de combat dans le cyberespace. La cyberdéfense, domaine souvent méconnu, permet ce combat numérique qui est aujourd’hui indispensable pour dominer. Nous avons l’habitude de sécuriser nos systèmes d’information. La cyberdéfense est fondamentalement une autre mission dans un vaste espace numérique. Grâce au renseignement cyber à fin d’action, le combat numérique se planifie et se conduit en reproduisant une dialectique guerrière connue entre attaquants et attaqués.

Les enjeux du cyberespace pour l’armée de TerrePublié le 21/03/2020

BRENNUS 4.0
le lieutenant-colonel Cheize, de la division doctrine du CDEC

Les forces terrestres se modernisent sous l’impulsion de la réforme « Au Contact » et le début du déploiement du programme SCORPION. Elles vont disposer dans les mois et les années à venir de matériels majeurs extrêmement modernes, qu’il s’agisse de véhicules, de systèmes d’armes (SA) ou de systèmes d’information opérationnels et de communication (SIOC). Cela a entrainé une réflexion de fond globale sur la conduite des opérations, entre rupture et continuité, avec un certain nombre de nouvelles opportunités offertes par ces nouvelles capacités. En parallèle de cette mutation majeure des forces terrestres, d’autres enjeux ont été identifiés afin d’être anticipés dès à présent, au rang desquels se trouve le domaine cyber.

Les origines historiques de la guerre électroniquePublié le 19/03/2020

2/2 - BRENNUS 4.0
le lieutenant colonel George Housset, du pôle études et prospective du CDEC

« Va à Rome porter un message à César. Tu lui diras : « toute la Gaule est occupée ». Il te demandera : « toute ? ». Tu lui répondras : « toute ! », il comprendra ». Goscinny

Les origines historiques de la guerre électroniquePublié le 17/03/2020

1/2 - BRENNUS 4.0
le lieutenant colonel George Housset, du pôle études et prospective du CDEC

Quel intérêt peut-il y avoir à se pencher, à l’heure de l’infovalorisation et du cyber, sur des temps reculés, dans lesquels la science et les techniques en sont à leurs balbutiements ? Est-ce la menace brandie par un Thucydide [1] d’une « histoire qui n’est qu’un éternel recommencement » ou la vision prospective d’un Einstein[2] qui a prétendu en son temps : « je ne sais pas quels seront les armes de la prochaine guerre mondiale, mais celles de la suivante seront des haches de pierre », qui peuvent justifier l’intérêt d’un coup d’œil dans le rétroviseur ?

Armée