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Autres sources

 

Les articles à la une

⚡️ BRENNUS 4.0 - N°5Publié le 06/06/2019

The French approach to warfighting
Général de division Pascal Facon

The difference between winning or losing a war generally hangs on a razor’s edge. Force ratio, strategy, tactics, procedures, weapons, training, the list of contributing factors goes on. But there is one key factor that more than any other will lead one of the warring parties to its victory or its defeat. Military history proves that only nations driven by a strategic culture deeply rooted in an actual fighting spirit can prevail.

✅ La stratégie d’influence du Hezbollah au Sud-Liban 2/3Publié le 05/06/2019

BRENNUS 4.0
Madame Clara DUROVRAY, du pôle études et prospective du CDEC

Un ancrage social en continuité avec la stratégie politique du Hezbollah

Comme le rappelle Peter Thomas, le pouvoir politique d’un groupe dépend dans une large mesure de sa capacité à créer un lien durable avec sa base sociale28. Ainsi, le Hezbollah inscrit sa stratégie sociale dans une démarche politique plus générale pour mobiliser la société toute entière dans un combat contre Israël. L’insertion du Hezbollah en sein du tissu social libanais doit donc être comprise comme un prolongement de sa stratégie politique.

✅ La stratégie d’influence du Hezbollah au Sud-Liban 1/3Publié le 04/06/2019

BRENNUS 4.0
Madame Clara DUROVRAY, du pôle études et prospective du CDEC

Conséquence de l’opération israélienne Paix en Galilée (1982) qui voit Tsahal pénétrer au Liban, puis devenu mouvement d’opposition au cours de la guerre civile libanaise qui s’ensuit, le Hezbollah a su s’imposer comme un acteur incontournable à la fois dans le conflit israélo-arabe et sur la sphère politique intérieure (sociale et politique) libanaise. La nature du mouvement chiite pose un problème de classification; d’un côté, il y a sa branche armée considérée comme une organisation terroriste par de nombreux pays et organisations tels que les États-Unis, l’Union Européenne, la Ligue arabe ou le Conseil de Coopération du Golfe. De l’autre, il y a une offre politique par le biais de la coalition dite «du 8 mars», laquelle a obtenu la majorité des sièges au Parlement libanais lors des dernières élections législatives1.

Des Marines américains au cœur des populations L’expérience des Combined Action Platoons au VietnamPublié le 03/06/2019

BRENNUS 4.0
le colonel (R) Michel GOYA

Les conflits de contre-insurrection laissent apparaître deux grands modes opératoires pour les forces régulières : le «va-et-vient» à partir de bases ou la présence permanente au sein de la population. Le premier mode est le plus utilisé, car il paraît le moins risqué et le plus apte à obtenir des résultats rapides. L’histoire tend pourtant à montrer que le second, sous certaines conditions, est non seulement plus efficace contre l’ennemi, mais également moins coûteux en vies humaines. À cet égard, l’expérience des Combined Action Platoons durant la guerre du Vietnam est intéressante, car elle est une des seules à avoir fait l’objet d’analyses scientifiques.

De la prise en compte de l’interculturalité à son opérationnalisationPublié le 02/06/2019

BRENNUS 4.0
le colonel Martial REINBOLD, Chef d’état-majorde l’État-Major de Spécialisation de l’Outre-mer et de l’Étranger

Si l’interculturalité n’est pas un sujet nouveau, bien que le mot n’existe pas encore dans le dictionnaire, elle tarde justement à être clairement définie, conceptualisée et mise en œuvre de manière consciente et volontaire.

La guerre au milieu des populations, l’indigénisation des troupes, l’identification de la population comme centre de gravité sont autant de marques successives, jalonnant le cours de l’histoire militaire, qui montrent le besoin mais aussi le niveau «d’intelligence» de cette prise en compte du facteur interculturel dans la tactique ou la stratégie militaire. Tel monsieur Jourdain, les maréchaux Gallieni ou Lyautey faisaient de l’interculturalité sans le savoir ou sans la nommer, au moins dans ces termes.

Le recrutement, la formation et l’emploi des troupes locales comme vecteur stratégique de succès chez Lyautey 4/4Publié le 01/06/2019

BRENNUS 4.0
le colonel Arnaud de LA GRAND’RIVE

L’intégration de petits volumes d’officiers issus des pays en guerre (de l’ordre de cinq par théâtre) dans les unités françaises déployées sur les zones d’opérations, avec pour ceux qui ont fait un cursus complet12 dans nos écoles de formation et ont suivi la mise en condition finale avant projection, la possibilité de vivre pleinement dans des compagnies de combat et de participer à leur commandement en opérations.

Le recrutement, la formation et l’emploi des troupes locales comme vecteur stratégique de succès chez Lyautey 3/4Publié le 31/05/2019

Le recrutement, la formation, la vie courante et l’emploi des troupes régulières locales : l’exemple des spahis
le colonel Arnaud de LA GRAND’RIVE

Autant la création et le développement des goums appartiennent davantage à l’aventure marocaine, autant ceux des spahis trouvent ses racines dans la conquête de l’Algérie. Même si Lyautey, esthète soigneux de son image, aime paraître en burnous bleu et blanc, il ne compte dans l’histoire des spahis que parce qu’il est le premier à proposer des cavaliers indigènes pour participer aux combats d’août-septembre 1914.

Le recrutement, la formation et l’emploi des troupes locales comme vecteur stratégique de succès chez Lyautey 2/4Publié le 30/05/2019

La doctrine Lyautey sur le recrutement, la formation et l’emploi des forces locales
le colonel Arnaud de LA GRAND’RIVE

Fier de ses expériences en Algérie, en Indochine et à Madagas­car, Lyautey, lorsqu’il est désigné pour pacifier le Maroc à partir de l’Algérie et du réduit de Casablanca, va développer pendant quinze ans un état d’esprit auprès des cadres militaires et civils, valoriser les troupes indigènes5 et restructurer l’armée d’Afrique.Tout d’abord, il s’évertue à protéger les autorités et les populations locales en réclamant «empathie et générosité» chez les cadres militaires et civils.

Le recrutement, la formation et l’emploi des troupes locales comme vecteur stratégique de succès chez Lyautey 1/4Publié le 29/05/2019

Exemple avec les spahis et les goumiers - BRENNUS 4.0
le colonel Arnaud de LA GRAND’RIVE

L’utilisation des troupes locales par le maréchal Lyautey a constitué un élément essentiel de sa stratégie de pénétration, de pacification, de ralliement des popu­lations puis d’unité du Maroc. En s’appuyant sur des forces régulières et particu­lières, issues de toutes les tribus du Maroc, il a su également utiliser tactiquement des combattants locaux aguerris, qui agissaient en découverte et en unités de renseignement d’unités plus lourdement harnachées, et qui dès les années 30, ont fini par tenir les territoires pacifiés. Cet article décrit la vision de Lyautey sur ce qu’était le rôle de l’armée d’Afrique dans l’œuvre coloniale, la formation et l’emploi de troupes locales à travers les spahis et les goumiers, enfin il propose des enseignements à tirer de cette expérience dans le cadre du partenariat militaire opérationnel actuel et de la stratégie d’influence qui l’accompagne.

Le commandement opérationnel et la complexité, de quoi parle-t-on aujourd’hui ? 4/4Publié le 28/05/2019

La complexité : que trouve-t-on finalement derrière les concepts ?
Colonel Fabrice CLÉE, chef du pôle études et prospective

Le quatrième facteur de complexité dans la prise de décision opérationnelle est une Arlésienne nommée approche globale29(comprehensive approach). Arlésienne parce que bien qu’évo­quée depuis de nombreuses années, cette approche globale peine encore à se matérialiser dans les faits. Il n’est pas question ici de se limiter aux aspects civilo­militaires bien connus, mais de traiter plus largement du cloisonnement de la totalité des acteurs globaux amenés à contribuer à la gestion d’une crise30.

Armée