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Autres sources

 

Les articles à la une

HISTOIRE DE LA TACTIQUE, DE GUIBERT À NOS JOURS - Partie 6/6Publié le 10/01/2019

Guerre froide, Golfe et Kosovo
Colonel Claude FRANC - CDEC / division Doctrine

De retour en métropole et en Allemagne, dans le contexte de la guerre froide, l’armée française se recentre sur la défense des intérêts vitaux de la nation dans le cadre de la dissuasion nucléaire. Par volonté politique autant que par nécessité technique, elle est d’abord « la grande Muette », en charge de la mise en œuvre, et en son sein l’armée de Terre ne bénéficie plus que d’une relative priorité. La pensée tactique est alors « gelée » et toute remise en cause du dogme 20 sévèrement sanctionnée.

HISTOIRE DE LA TACTIQUE, DE GUIBERT À NOS JOURS - Partie 4/6Publié le 09/01/2019

La période séparant 1870 de 1914 est féconde en réflexions tactiques
Colonel Claude FRANC - CDEC / division Doctrine

l’armée française pratique lors de la conquête de l’Algérie puis de l’Afrique Occidentale la guerre de colonnes et d’implantation dans des « bordjs ». Contrainte de s’adapter à une forme de guérilla tant en Algérie que plus tard au Mexique, l’armée française y excelle (création et développement des unités de Turcos ) mais, la routine du temps de paix aidant, néglige de s’adapter aux nouvelles formes de guerre mises à jour tant lors de la guerre de Sécession que lors du conflit austro prussien de 1866.

HISTOIRE DE LA TACTIQUE, DE GUIBERT À NOS JOURS - Partie 3/6Publié le 08/01/2019

Napoléon utilise pleinement le temps et l’espace comme supports de sa manœuvre
Colonel Claude FRANC - CDEC / division Doctrine

Héritant de ce système de la fin du XVIIIesiècle, Napoléon y applique tout son « génie militaire » (formation scientifique et classique, sens des réalités, etc.) pour l’optimiser. Il met un terme définitif à la querelle des ordres en faisant adopter, conformément aux prescriptions de Guibert, l’ordre mince pour le déploiement au combat, la ligne, et l’ordre profond, la colonne, pour les déplacements de ses divisions qu’il a pris soin de regrouper au sein de corps d’armée, fractions interarmes permanentes de son armée, en mesure de conduire n’importe quelle action de façon autonome pendant vingt-quatre heures, grâce à la mise en place au sein de chacun d’eux d’un état-major permanent 5.

HISTOIRE DE LA TACTIQUE, DE GUIBERT À NOS JOURS - Partie 2/6Publié le 07/01/2019

La guerre ne se fait pas de peuple à peuple, mais de prince à prince
Colonel Claude FRANC - CDEC / division Doctrine

Jusqu’au XVIIIesiècle, les grandes puissances européennes sont toutes des monarchies héréditaires. La guerre ne se fait pas de peuple à peuple, mais de prince à prince, de souverain à souverain, afin d’établir, de conforter, de renforcer ou de recouvrer ses droits dynastiques. Le but de la guerre est donc, soit la défense du « pré carré », bien temporel ancestral du monarque, soit la conquête d’une ville ou d’une province qui, après annexion, peut le cas échéant servir de gage dans le cadre d’une négociation.

HISTOIRE DE LA TACTIQUE, DE GUIBERT À NOS JOURS - Partie 1/6Publié le 06/01/2019

« La guerre, un art simple et tout d’exécution » - Napoléon
Colonel Claude FRANC - CDEC / division Doctrine

Parfois décriée comme relevant des arts mineurs, seule la stratégie étant aux yeux de ses détracteurs digne d’intérêt, la tactique constitue néanmoins le fondement essentiel de l’action guerrière. Art ou science ?

Rayonnements électromagnétiques non ionisants: état de situationPublié le 05/01/2019

cahier de la pensée mili-Terre
le Chef de bataillon Clara VAHRAMIAN

Dans un environnement où les effets des rayonnements électromagnétiques cumulés sont inconnus, où le trafic de données par voie mobile ou WiFi croît de manière exponentielle, le Chef de bataillon Clara Vahramian considère que la responsabilité en termes de prévention appartient non seulement aux constructeurs et aux entreprises de télécommunications, mais également aux usagers

Quelles leçons pour l'interventionnisme russe en Syrie ?Publié le 04/01/2019

Malcolm Pinel

Depuis la chute de l'Union soviétique, la Russie n'est plus l'ennemi soviétique diabolisé par l'Occident. La guerre froide s'est éteinte mais les conséquences du délitement du bloc de l'Est nourrit le champs stratégique des nations acteurs. Si sous Eltsine, la toute jeune Russie a perdu de son influence sur la scène internationale, l'époque Poutine définit une trajectoire différente.

L’étude des modes d’action ennemis : approche française et approche OTAN. Publié le 03/01/2019

Le Dangereux, le Probable et le Possible
Lieutenant-colonel Serge Caplain

L’étude de l’ennemi n’a pas d’autres fins que l’action. Tout chef militaire, à fortiori au sein de l’OTAN[1], a besoin des mêmes informations pour pouvoir concevoir sa propre manœuvre : étudier son ennemi devrait donc se faire à l’identique dans tous les pays membres. De fait, la plupart des démarches analytiques en usage dans les forces armées reposent déjà sur des principes identiques (comme l’adaptation à la mission et à l’environnement). De plus, quelle que soit la méthode utilisée, la modélisation de l’ennemi est généralement divisée en deux grandes étapes successives et complémentaires : la description d’une part (qui est-il, que veut-il), puis ses modes d’action (comment peut-il l’obtenir). Tout semble donc inciter à l’uniformité méthodologique au sein de l’Alliance. Pourtant, lorsqu’il s’agit de concevoir les hypothèses de manœuvre ennemi, les démarches divergent : l’OTAN[2] fait la différenciation entre le mode d’action « le plus dangereux » et celui « le plus probable », des formulations qui sont inexistantes dans la méthode française. Cette différence ne serait-elle que de pure forme ou cacherait-elle une certaine hétérogénéité de pensée ?

 

[1] Dans l’étude initiale dont est issu cet article, ont été comparées les méthodes américaines, britanniques, OTAN et françaises.

[2]. Comprehensive Operations Planning Directive (COPD), Allied Command for Operations, 2010.

La Chine, nouvelle puissance maritimePublié le 02/01/2019

Cahiers de la pensée mili-Terre
le Chef d’escadrons Pierre SANDRIN

Nombreux sont les reportages, les études, les réflexions portant sur une Chine qui pourrait devenir dans vingt ans la première puissance économique, industrielle et militaire mondiale. L’étude du Chef d’escadrons Sandrin illustre bien cette montée en puissance chinoise dans un domaine particulier, celui du monde maritime. Il nous montre comment la Chine mène une véritable offensive dans la construction navale, le commerce océanique et le contrôle des infrastructures de transport, affichant ainsi l’ambition de devenir une nouvelle puissance maritime.

Du théâtre d'opération syrien ....Publié le 02/01/2019

.... au service politique intérieur russe
Malcolm Pinel

Au début de l'intervention russe en Syrie, les sondages effectués par le centre Levada accordent 50% d'opinions favorables (voir 70% pour les plus optimistes) auprès de la population russe. Fin 2017, la population semble plus réticente car même les sondages les plus optimistes affichent seulement 50 % d'opinions favorables. Si la Syrie ne semble pas être un sujet de préoccupation majeur pour la population russe comme le fût la crise Ukrainienne et l'annexion de la Crimée, cela est en partie dû aux médias russes qui l'ont beaucoup moins couverte et beaucoup moins commentée.

Armée